La Couleur Reflechie
Par :Formats :
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
- Nombre de pages196
- PrésentationBroché
- Poids0.285 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN2-7475-0028-4
- EAN9782747500289
- Date de parution27/02/2001
- CollectionArts 8
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Comment les noms et les adjectifs de couleur construisent-ils notre monde coloré ? Peut-on traduire les couleurs d'une culture dans la langue d'une autre culture ? La réflexion sur la couleur permet de reposer les questions premières de l'esthétique : depuis la mise en cause du système de la rhétorique générale qui considérait les colores de l'éloquence, le coloris du peintre et la couleur des timbres pour le musicien comme des équivalents, le texte littéraire a " perdu ses couleurs ", se réduisant au noir de l'encre et au blanc du papier, prenant Homère aveugle pour figure emblématique d'une poésie privée de visualité. Pourtant la modernité ne cesse de contester les cloisonnements entre disciplines (par exemple entre poésie et peinture), de remettre en jeu les règles séculaires (notamment dans la musique), de jouer de ses liens avec les techniques en rapide évolution (photographique, cinéma, etc.), de s'ouvrir à la diversité des cultures (en particulier par le théâtre) : à chaque fois la question de la couleur y joue un rôle central.
Comment les noms et les adjectifs de couleur construisent-ils notre monde coloré ? Peut-on traduire les couleurs d'une culture dans la langue d'une autre culture ? La réflexion sur la couleur permet de reposer les questions premières de l'esthétique : depuis la mise en cause du système de la rhétorique générale qui considérait les colores de l'éloquence, le coloris du peintre et la couleur des timbres pour le musicien comme des équivalents, le texte littéraire a " perdu ses couleurs ", se réduisant au noir de l'encre et au blanc du papier, prenant Homère aveugle pour figure emblématique d'une poésie privée de visualité. Pourtant la modernité ne cesse de contester les cloisonnements entre disciplines (par exemple entre poésie et peinture), de remettre en jeu les règles séculaires (notamment dans la musique), de jouer de ses liens avec les techniques en rapide évolution (photographique, cinéma, etc.), de s'ouvrir à la diversité des cultures (en particulier par le théâtre) : à chaque fois la question de la couleur y joue un rôle central.