Coup de coeur

La couleur du lait
Edition en gros caractères

Par : Nell Leyshon
Définitivement indisponible
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  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-84666-884-2
  • EAN9782846668842
  • Date de parution01/09/2014
  • Collection18/19
  • ÉditeurA Vue d'Oeil

Résumé

Dans l'Angleterre rurale de 1831, Mary, quinze ans, entame le récit de sa courte et tragique vie. Après une enfance misérable et malheureuse, elle est envoyée servir chez un pasteur et son épouse. Cette femme bienveillante lui apprend la douceur, tandis qu'il l'initie à la lecture et l'écriture. Un apprentissage qui lui servira à coucher noir sur blanc sa confession...
Dans l'Angleterre rurale de 1831, Mary, quinze ans, entame le récit de sa courte et tragique vie. Après une enfance misérable et malheureuse, elle est envoyée servir chez un pasteur et son épouse. Cette femme bienveillante lui apprend la douceur, tandis qu'il l'initie à la lecture et l'écriture. Un apprentissage qui lui servira à coucher noir sur blanc sa confession...

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Dominique LourignonDecitre Bellecour
5/5
"Et après, je serai libre"...
Lu pratiquement d'une seule traite, en oubliant presque de respirer tant l'intensité dramatique qui se dégage de ce court roman m'a saisie "aux tripes", La couleur du lait est un de ces moment rare en littérature, où le temps n'existe plus. A travers les yeux d'une adolescente fruste, comme le veut le milieu dont elle provient, mais d'une vivacité d'esprit, d'un instinct de répartie, d'une honnêteté, d'une fraîcheur désarmante, ce récit nous décrit la vie rurale de l'Angleterre du XIX° siècle, avec ses coutumes, ses préjugés, ses non-dits, ses violences larvées. Ce premier roman traduit en France de Nell Leyshon est la démonstration éclatante d'un immense talent. Et j'en suis restée pétrifiée.
Lu pratiquement d'une seule traite, en oubliant presque de respirer tant l'intensité dramatique qui se dégage de ce court roman m'a saisie "aux tripes", La couleur du lait est un de ces moment rare en littérature, où le temps n'existe plus. A travers les yeux d'une adolescente fruste, comme le veut le milieu dont elle provient, mais d'une vivacité d'esprit, d'un instinct de répartie, d'une honnêteté, d'une fraîcheur désarmante, ce récit nous décrit la vie rurale de l'Angleterre du XIX° siècle, avec ses coutumes, ses préjugés, ses non-dits, ses violences larvées. Ce premier roman traduit en France de Nell Leyshon est la démonstration éclatante d'un immense talent. Et j'en suis restée pétrifiée.
  • Eblouissant
  • XIXe siècle
  • Angleterre
  • Bouleversant
  • Surprenant
M.A.R.Y
Elles sont rares ces pépites là. Ce roman proposé comme le manuscrit de quelqu'un qui avec ses mots et les moyens dont elle dispose va dire sa vérité, raconté un bref au moment où tout va changer, où le drame n'est jamais loin et où l'on peut à l'époque encore apprendre à lire et à écrire. Ils sont rares ces romans habités par un être charismatique, un esprit vif, une personnalité hors norme. On y côtoie avec eux ce qui engendre les joies et les peines, les êtres et les choses. On suit quatre saisons, quatre unités temporelles qui à l'époque accompagnaient la vie et les sentiments. Un court roman dont le rythme est donné par la vivacité d'un être candide et bienveillant et du rapport qu'elle entretient au monde. On est au commencement comme commence certain livre plus important, un début dans la vie plein de promesses et de dangers.
Elles sont rares ces pépites là. Ce roman proposé comme le manuscrit de quelqu'un qui avec ses mots et les moyens dont elle dispose va dire sa vérité, raconté un bref au moment où tout va changer, où le drame n'est jamais loin et où l'on peut à l'époque encore apprendre à lire et à écrire. Ils sont rares ces romans habités par un être charismatique, un esprit vif, une personnalité hors norme. On y côtoie avec eux ce qui engendre les joies et les peines, les êtres et les choses. On suit quatre saisons, quatre unités temporelles qui à l'époque accompagnaient la vie et les sentiments. Un court roman dont le rythme est donné par la vivacité d'un être candide et bienveillant et du rapport qu'elle entretient au monde. On est au commencement comme commence certain livre plus important, un début dans la vie plein de promesses et de dangers.
  • roman
  • vivant
  • littérature anglaise
  • saisons

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.9/5
sur 8 notes dont 7 avis lecteurs
Immense coup de coeur
Nous sommes en 1831 et Mary a quinze ans. Dans son pauvre français de paysanne, des crampes dans les doigts tant elle se hâte d’écrire avant une terrible échéance qui ne se dévoilera qu’à la fin, elle raconte son histoire, plus précisément le drame qui a fait chavirer sa vie au cours de la dernière année écoulée. Mary est la dernière des quatre filles d’une famille de paysans pauvres du Dorset, dans le sud de l’Angleterre. Mis à part le grand-père infirme qui, cloué sur sa chaise, n’est plus qu’une bouche inutile, tous triment, du lever au coucher du soleil, aux durs travaux de la ferme, leur vie de bêtes de somme ne laissant guère de place aux sentiments. Entre la brutalité du père et la sécheresse mutique de la mère, les filles besognent doublement pour faire oublier la catastrophe d’être, toutes quatre, nées faibles femmes. Avec sa langue bien pendue, son adoration pour l’aïeul improductif et, surtout, sa patte un peu folle, Mary est celle dont le père choisit de se passer aux champs, pour l’envoyer gagner quelques sous au service du pasteur et de son épouse malade. Dans cette demeure cossue sise au coeur du village, à seulement quelques encablures de chez elle, l’adolescente découvre tout ce qui la sépare d’un monde bourgeois dont elle n’avait jusqu’ici aucune idée. A sa stupéfaction et à son dépaysement se mêlent bientôt des sentiments partagés : certes mieux vêtue et nourrie, à l’abri des coups et bientôt initiée à la lecture et à l’écriture, elle expérimente aussi l’avilissement et l’humiliation, seule et sans recours face à la toute puissante respectabilité des notables. Pot de terre parmi les pots de fer, elle apprendra toute la fatalité de sa condition... Menée au gré d’une grammaire hésitante ignorant notamment les majuscules, dans une langue emplie d’expressions imagées exprimant à merveille une spontanéité franche et naïve, une intelligence maline et une lucidité pleine de bon sens, la narration fait surgir de son époque une jeune paysanne aussi vraie que nature, entourée de personnages si crédibles les uns que les autres qu’ils en crèvent tous les pages. C’est durablement impressionné que l’on referme ce roman tellement implacable et magistral, en pourtant si peu de pages. Très grand coup de coeur.
Nous sommes en 1831 et Mary a quinze ans. Dans son pauvre français de paysanne, des crampes dans les doigts tant elle se hâte d’écrire avant une terrible échéance qui ne se dévoilera qu’à la fin, elle raconte son histoire, plus précisément le drame qui a fait chavirer sa vie au cours de la dernière année écoulée. Mary est la dernière des quatre filles d’une famille de paysans pauvres du Dorset, dans le sud de l’Angleterre. Mis à part le grand-père infirme qui, cloué sur sa chaise, n’est plus qu’une bouche inutile, tous triment, du lever au coucher du soleil, aux durs travaux de la ferme, leur vie de bêtes de somme ne laissant guère de place aux sentiments. Entre la brutalité du père et la sécheresse mutique de la mère, les filles besognent doublement pour faire oublier la catastrophe d’être, toutes quatre, nées faibles femmes. Avec sa langue bien pendue, son adoration pour l’aïeul improductif et, surtout, sa patte un peu folle, Mary est celle dont le père choisit de se passer aux champs, pour l’envoyer gagner quelques sous au service du pasteur et de son épouse malade. Dans cette demeure cossue sise au coeur du village, à seulement quelques encablures de chez elle, l’adolescente découvre tout ce qui la sépare d’un monde bourgeois dont elle n’avait jusqu’ici aucune idée. A sa stupéfaction et à son dépaysement se mêlent bientôt des sentiments partagés : certes mieux vêtue et nourrie, à l’abri des coups et bientôt initiée à la lecture et à l’écriture, elle expérimente aussi l’avilissement et l’humiliation, seule et sans recours face à la toute puissante respectabilité des notables. Pot de terre parmi les pots de fer, elle apprendra toute la fatalité de sa condition... Menée au gré d’une grammaire hésitante ignorant notamment les majuscules, dans une langue emplie d’expressions imagées exprimant à merveille une spontanéité franche et naïve, une intelligence maline et une lucidité pleine de bon sens, la narration fait surgir de son époque une jeune paysanne aussi vraie que nature, entourée de personnages si crédibles les uns que les autres qu’ils en crèvent tous les pages. C’est durablement impressionné que l’on referme ce roman tellement implacable et magistral, en pourtant si peu de pages. Très grand coup de coeur.
Libre Mary
Mary a des rêves mais elle ne sait pas lesquels. Avec ses trois soeurs, elle travaille à la seule force de ses bras et sans répit les trois arpents de la ferme. Sous la férule d'un père brutal et l'indifférence d'une mère résignée. Mary se réconforte dans la chaleur et la douceur du pelage de sa vache préférée, la tête posée contre son flanc qui donne à ses cheveux la couleur du lait. Pourtant Mary aime sa campagne du Dorset si rude, si belle. Elle est arrachée brutalement à la ferme pour être placée en tant que servante dans la famille du révérend Graham. Mary n'a pas le choix mais elle garde la liberté d'être elle-même, une jeune fille simple et franche. Un comportement et une intelligence qui séduisent, lui ouvrent l'apprentissage de la lecture et de l'écriture en même temps qu'ils la forcent à l'obéissance la plus servile. Dans ce roman à la fois âpre et lumineux, Mary écrit son histoire tragique. Au commencement de l'année 1830 qui condense de manière intense sa vie en quatre saisons. Elle se confie dans une langue dénudée et sauvage. Mary n'est pas une figure romantique, Mary est rebelle et libre. Totalement libre.
Mary a des rêves mais elle ne sait pas lesquels. Avec ses trois soeurs, elle travaille à la seule force de ses bras et sans répit les trois arpents de la ferme. Sous la férule d'un père brutal et l'indifférence d'une mère résignée. Mary se réconforte dans la chaleur et la douceur du pelage de sa vache préférée, la tête posée contre son flanc qui donne à ses cheveux la couleur du lait. Pourtant Mary aime sa campagne du Dorset si rude, si belle. Elle est arrachée brutalement à la ferme pour être placée en tant que servante dans la famille du révérend Graham. Mary n'a pas le choix mais elle garde la liberté d'être elle-même, une jeune fille simple et franche. Un comportement et une intelligence qui séduisent, lui ouvrent l'apprentissage de la lecture et de l'écriture en même temps qu'ils la forcent à l'obéissance la plus servile. Dans ce roman à la fois âpre et lumineux, Mary écrit son histoire tragique. Au commencement de l'année 1830 qui condense de manière intense sa vie en quatre saisons. Elle se confie dans une langue dénudée et sauvage. Mary n'est pas une figure romantique, Mary est rebelle et libre. Totalement libre.
Coup de cœur !
Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/01/la-couleur-du-lait-coup-de-cur-ecrit.html Extrait de mon avis: Le voici mon premier coup de cœur de l'année !! Je vous présente La couleur du lait de Nell Leyshon, un roman court mais très intense. L'histoire se déroule en 1831, nous découvrons la vie de Mary, 15 ans, grâce à ses écrits puisqu'elle retrace son histoire dans un journal. La mise en pages et les ponctuations sont gênantes, je ne vous le cache pas. Il n'y a pas de majuscules, les tirets ne sont pas présents lors des dialogues, il y a des fautes d'orthographe et de conjugaison, mais tout s'explique lorsque nous découvrons la raison pour laquelle ce livre nous est présenté ainsi. D'ailleurs, nos premières impressions de gêne, passent à ce moment-là au second plan, car l'histoire prend largement le dessus. Mary est un personnage extrêmement attachant. J'ai de suite aimé cette jeune fille pour son caractère, pour sa bonté, son dévouement et pour son envie de bien faire malgré le souhait d'être entourée par les siens. En fait, son père a proposé les services de sa fille au pasteur Graham contre de l'argent. Mary doit alors s'occuper de la maîtresse de maison qui est très souffrante. La jeune fille n'a qu'une envie : retourner avec ses parents et ses sœurs, mais elle n'a malheureusement pas le choix et doit passer ses jours et ses nuits près de sa famille d’accueil. Heureusement, elle va très vite s'attacher à la femme du pasteur et va essayer de lui apporter les meilleurs soins pour soulager ses maux. La suite de l'histoire je ne vous la raconterai pas, elle mérite vraiment d'être lue. Plus j'avançais dans ma lecture et plus mon cœur se serrait et à la fin, le coup de cœur était inévitable. J'ai aimé la particularité et la singularité de ce roman.[...] Pour lire la suite rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/01/la-couleur-du-lait-coup-de-cur-ecrit.html Extrait de mon avis: Le voici mon premier coup de cœur de l'année !! Je vous présente La couleur du lait de Nell Leyshon, un roman court mais très intense. L'histoire se déroule en 1831, nous découvrons la vie de Mary, 15 ans, grâce à ses écrits puisqu'elle retrace son histoire dans un journal. La mise en pages et les ponctuations sont gênantes, je ne vous le cache pas. Il n'y a pas de majuscules, les tirets ne sont pas présents lors des dialogues, il y a des fautes d'orthographe et de conjugaison, mais tout s'explique lorsque nous découvrons la raison pour laquelle ce livre nous est présenté ainsi. D'ailleurs, nos premières impressions de gêne, passent à ce moment-là au second plan, car l'histoire prend largement le dessus. Mary est un personnage extrêmement attachant. J'ai de suite aimé cette jeune fille pour son caractère, pour sa bonté, son dévouement et pour son envie de bien faire malgré le souhait d'être entourée par les siens. En fait, son père a proposé les services de sa fille au pasteur Graham contre de l'argent. Mary doit alors s'occuper de la maîtresse de maison qui est très souffrante. La jeune fille n'a qu'une envie : retourner avec ses parents et ses sœurs, mais elle n'a malheureusement pas le choix et doit passer ses jours et ses nuits près de sa famille d’accueil. Heureusement, elle va très vite s'attacher à la femme du pasteur et va essayer de lui apporter les meilleurs soins pour soulager ses maux. La suite de l'histoire je ne vous la raconterai pas, elle mérite vraiment d'être lue. Plus j'avançais dans ma lecture et plus mon cœur se serrait et à la fin, le coup de cœur était inévitable. J'ai aimé la particularité et la singularité de ce roman.[...] Pour lire la suite rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
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