La cérémonie des poupées
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- Nombre de pages123
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.195 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 0,8 cm
- ISBN2-930355-39-5
- EAN9782930355399
- Date de parution01/10/2005
- ÉditeurMaelström (Editions)
Résumé
Pierre sent qu'un danger nous frôle ici, quelque chose qu'il ne maîtrise pas. Il a peur. Et même cette peur-là, il ne peut la dire. Glissant sa main sur ma nuque, il soulève mes cheveux, les tourne autour de sa main sans s'apercevoir qu'il tire trop fort et me fait mal, et souffle doucement dans mon cou pour me rafraîchir. " Ainsi tu veux rentrer en France ? " J'ai posé la question sans le regarder. E lâche d'un coup mes cheveux qui se déploient dans mon dos avec une sauvagerie électrique. " Je préférerais rester ici. J'adore ce pays, mon travail, cet appartement... " " Alors pourquoi ? " Je suis inquiet. " " Inquiet ?... " Ton léger malgré ma
gorge nouée et la braise prête à jaillir. Pierre devine ma comédie, son visage se durcit, il accepte tout de moi sauf que je lui mente. Il ravale sa colère et d'une voix où ne perce plus que le désarroi : " Ici, je te perds et je ne comprends pas pourquoi. " Je me blottis contre lui, lui caresse le dos, éprouve son désir, le mien. Et je lui réponds : " Je n'ai que toi, tu le sais bien. Que toi et... ici.
Pierre sent qu'un danger nous frôle ici, quelque chose qu'il ne maîtrise pas. Il a peur. Et même cette peur-là, il ne peut la dire. Glissant sa main sur ma nuque, il soulève mes cheveux, les tourne autour de sa main sans s'apercevoir qu'il tire trop fort et me fait mal, et souffle doucement dans mon cou pour me rafraîchir. " Ainsi tu veux rentrer en France ? " J'ai posé la question sans le regarder. E lâche d'un coup mes cheveux qui se déploient dans mon dos avec une sauvagerie électrique. " Je préférerais rester ici. J'adore ce pays, mon travail, cet appartement... " " Alors pourquoi ? " Je suis inquiet. " " Inquiet ?... " Ton léger malgré ma
gorge nouée et la braise prête à jaillir. Pierre devine ma comédie, son visage se durcit, il accepte tout de moi sauf que je lui mente. Il ravale sa colère et d'une voix où ne perce plus que le désarroi : " Ici, je te perds et je ne comprends pas pourquoi. " Je me blottis contre lui, lui caresse le dos, éprouve son désir, le mien. Et je lui réponds : " Je n'ai que toi, tu le sais bien. Que toi et... ici.