La voix de Haroldo Conti résonne longtemps, elle vibre à la manière d’une amulette sertie dans un décor naturel empreint de beauté végétale et minérale. C’est un poète qui nous écrit, un poète du monde grand et petit, un poète de la mémoire, de la filiation et de l’attachement au territoire, un poète de l’altérité.
C’est éblouissant, épiphanique, la lecture après quelques lignes à peine se fait entêtante. Pas un mot de trop, pas de manque, on se retrouve mêlé à ses histoires. La justesse est belle. Du vieil homme qui vient se reposer sur les racines de ce peuplier carolin (qui, par sa seule présence fait le lien entre les premières nouvelles), de cet homme devenu citadin qui revient dans le village de son enfance, de cet homme encore qui continue d’écrire à son amour non-vécu après que celle-ci se soit éteinte, tout y est un envoutement.
Et puis, il y a ces hommages, au peuple argentin, aux peuples frontaliers. Ces hommages dans lesquels on lit cet auteur au destin sacrifié par une idéologie politique qui l’aura enlevé au monde.
C’est beau, tout simplement.
Certains ont l’art d’écrire, Haroldo Conti possède l’art et la finesse de faire de nous des lecteurs engagés dans sa poétique.
La voix de Haroldo Conti résonne longtemps, elle vibre à la manière d’une amulette sertie dans un décor naturel empreint de beauté végétale et minérale. C’est un poète qui nous écrit, un poète du monde grand et petit, un poète de la mémoire, de la filiation et de l’attachement au territoire, un poète de l’altérité.
C’est éblouissant, épiphanique, la lecture après quelques lignes à peine se fait entêtante. Pas un mot de trop, pas de manque, on se retrouve mêlé à ses histoires. La justesse est belle. Du vieil homme qui vient se reposer sur les racines de ce peuplier carolin (qui, par sa seule présence fait le lien entre les premières nouvelles), de cet homme devenu citadin qui revient dans le village de son enfance, de cet homme encore qui continue d’écrire à son amour non-vécu après que celle-ci se soit éteinte, tout y est un envoutement.
Et puis, il y a ces hommages, au peuple argentin, aux peuples frontaliers. Ces hommages dans lesquels on lit cet auteur au destin sacrifié par une idéologie politique qui l’aura enlevé au monde.
C’est beau, tout simplement.
Certains ont l’art d’écrire, Haroldo Conti possède l’art et la finesse de faire de nous des lecteurs engagés dans sa poétique.