Ce livre constitue la réplique virulente de Mandelstam à une accusation de plagiat dont il a été victime. A travers Arkadi Gronfeld, son accusateur, c'est tout le monde
corrompu de l'establishment littéraire stalinien qui est
visé. La base polémique de ces textes, où Mandelstam
exprime ses convictions les plus profondes sur la nature
du travail littéraire, est comme toujours chez lui dépassée,
corrigée par l'imprévisibilité d'un style virevoltant où un
sens poétique brut ricoche à la surface d'une prose étonnée. Cette œuvre de circonstance, où le poète solde ses comptes
avec les cercles intellectuels et ceux de l'édition soviétique,
prend une telle force polémique que la fureur emporte
l'anecdote d'origine et ne semble tenir que par soi-même.
Sa raison d'être est comme au-delà des causes immédiates
qui l'ont fait surgir [...]. Reste le pur refus du poète
devant le monde où il vit. " Christian Mouze (La Quinzaine littéraire)
Ce livre constitue la réplique virulente de Mandelstam à une accusation de plagiat dont il a été victime. A travers Arkadi Gronfeld, son accusateur, c'est tout le monde
corrompu de l'establishment littéraire stalinien qui est
visé. La base polémique de ces textes, où Mandelstam
exprime ses convictions les plus profondes sur la nature
du travail littéraire, est comme toujours chez lui dépassée,
corrigée par l'imprévisibilité d'un style virevoltant où un
sens poétique brut ricoche à la surface d'une prose étonnée. Cette œuvre de circonstance, où le poète solde ses comptes
avec les cercles intellectuels et ceux de l'édition soviétique,
prend une telle force polémique que la fureur emporte
l'anecdote d'origine et ne semble tenir que par soi-même.
Sa raison d'être est comme au-delà des causes immédiates
qui l'ont fait surgir [...]. Reste le pur refus du poète
devant le monde où il vit. " Christian Mouze (La Quinzaine littéraire)