L'esprit des vents

Par : François Simon

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  • Nombre de pages309
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.385 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-259-27854-6
  • EAN9782259278546
  • Date de parution22/08/2019
  • ÉditeurPlon

Résumé

Au printemps 1945, contraints à prendre la route de l'exode, le jeune Tateru, sa famille et son meilleur ami Ryu quittent la ville chinoise de Qingdao. La colonie japonaise doit fuir. Cela signe pour eux le retour dans un Japon dévasté, empreint d'illusions perdues. Au coeur d'un Tokyo inflammable et déstabilisé par la présence américaine, les destins se chevauchent. Tateru n'est que vibrations, Ryu tout en observation, dans cette ville repeuplée, éruptive, assassine.
L'Esprit des vents est une ode à l'amitié dans un pays traumatisé mais renaissant.
Au printemps 1945, contraints à prendre la route de l'exode, le jeune Tateru, sa famille et son meilleur ami Ryu quittent la ville chinoise de Qingdao. La colonie japonaise doit fuir. Cela signe pour eux le retour dans un Japon dévasté, empreint d'illusions perdues. Au coeur d'un Tokyo inflammable et déstabilisé par la présence américaine, les destins se chevauchent. Tateru n'est que vibrations, Ryu tout en observation, dans cette ville repeuplée, éruptive, assassine.
L'Esprit des vents est une ode à l'amitié dans un pays traumatisé mais renaissant.

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Découverte saisissante du Japon d’après-guerre
1945. Les deux jeunes Tateru et Ryu doivent quitter la colonie japonaise qui occupait la ville chinoise de Qingdao. Pour tous leurs compatriotes, c’est une fuite honteuse et un retour déshonorant dans un Japon sous tutelle américaine, complètement ruiné et ravagé. Les deux enfants vont devenir adolescents dans un Tokyo qui repart de zéro et où fleurit sans entrave une dangereuse criminalité. François Simon manie la plume, fort joliment d’ailleurs, comme d’autres fleurètent avec un stylet : les phrases sont courtes, l’écriture précise et incisive, chaque mot choisi avec justesse. Aucun gras n’habille l’ossature du récit qui s’en tient aux faits, mettant de côté les sentiments sur lesquels les protagonistes n’ont guère le loisir de s’attarder, dépassés comme ils le sont par une situation et des évènements absolument sismiques pour la société japonaise. Si les personnages n’ont aucune complaisance avec eux-mêmes et se corsètent dans leurs efforts de survie, c’est à travers la poésie que transparaît leur âme, cette poésie que l’auteur est parvenu à faire fleurir sur l’extrême sobriété de son texte. Le cadre historique est évoqué avec réalisme et habileté, au travers d’évocations saisissantes et vraiment intéressantes qui font penser aux Sept roses de Tokyo de Hisashi Inoue : entre les vents qui sauvèrent le Japon de l’invasion mongole en 1274, les bombardements les plus terribles de l’histoire sur Hiroshima mais aussi sur Dresde, les kamikazes et leurs collines couvertes de fleurs, le code du seppuku, la différence entre les saules et les fleurs du monde de la nuit japonaise et la première locomotive à sel…, revit un Tokyo d’après-guerre si vivide que le lecteur s’y sent transporté. Curieusement, le début et la fin semblent presque ne pas faire complètement partie du même livre : après une première moitié où les personnages servent plutôt de faire-valoir à une vaste fresque historique, la seconde partie prend une tonalité plus proche d’un roman noir, resserré sur les destins de Tateru et de Ryu confrontés au monde du crime, organisé ou pas. La fin m’a laissée presque désemparée, écartelée entre la rupture abrupte d’un des destins évoqués, et l’absence de fin de l’autre, qui laisse la porte ouverte à une suite que l’on voudrait réclamer à l’auteur. Intéressant sur le fond pour une découverte saisissante du Japon d’après-guerre, ce roman est aussi séduisant sur la forme, portée par une belle écriture à la fois sobre et poétique. Monsieur Simon, quand publierez-vous la suite ? Coup de coeur.
1945. Les deux jeunes Tateru et Ryu doivent quitter la colonie japonaise qui occupait la ville chinoise de Qingdao. Pour tous leurs compatriotes, c’est une fuite honteuse et un retour déshonorant dans un Japon sous tutelle américaine, complètement ruiné et ravagé. Les deux enfants vont devenir adolescents dans un Tokyo qui repart de zéro et où fleurit sans entrave une dangereuse criminalité. François Simon manie la plume, fort joliment d’ailleurs, comme d’autres fleurètent avec un stylet : les phrases sont courtes, l’écriture précise et incisive, chaque mot choisi avec justesse. Aucun gras n’habille l’ossature du récit qui s’en tient aux faits, mettant de côté les sentiments sur lesquels les protagonistes n’ont guère le loisir de s’attarder, dépassés comme ils le sont par une situation et des évènements absolument sismiques pour la société japonaise. Si les personnages n’ont aucune complaisance avec eux-mêmes et se corsètent dans leurs efforts de survie, c’est à travers la poésie que transparaît leur âme, cette poésie que l’auteur est parvenu à faire fleurir sur l’extrême sobriété de son texte. Le cadre historique est évoqué avec réalisme et habileté, au travers d’évocations saisissantes et vraiment intéressantes qui font penser aux Sept roses de Tokyo de Hisashi Inoue : entre les vents qui sauvèrent le Japon de l’invasion mongole en 1274, les bombardements les plus terribles de l’histoire sur Hiroshima mais aussi sur Dresde, les kamikazes et leurs collines couvertes de fleurs, le code du seppuku, la différence entre les saules et les fleurs du monde de la nuit japonaise et la première locomotive à sel…, revit un Tokyo d’après-guerre si vivide que le lecteur s’y sent transporté. Curieusement, le début et la fin semblent presque ne pas faire complètement partie du même livre : après une première moitié où les personnages servent plutôt de faire-valoir à une vaste fresque historique, la seconde partie prend une tonalité plus proche d’un roman noir, resserré sur les destins de Tateru et de Ryu confrontés au monde du crime, organisé ou pas. La fin m’a laissée presque désemparée, écartelée entre la rupture abrupte d’un des destins évoqués, et l’absence de fin de l’autre, qui laisse la porte ouverte à une suite que l’on voudrait réclamer à l’auteur. Intéressant sur le fond pour une découverte saisissante du Japon d’après-guerre, ce roman est aussi séduisant sur la forme, portée par une belle écriture à la fois sobre et poétique. Monsieur Simon, quand publierez-vous la suite ? Coup de coeur.
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