L'espoir en contrebande

Prix Goncourt de la nouvelle
Note moyenne 
Didier Daeninckx - L'espoir en contrebande.
Quand la grande Histoire avec ses figures emblématiques croise la petite histoire et ses héros ou anti-héros du quotidien... Voici la trame de ces... Lire la suite
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Résumé

Quand la grande Histoire avec ses figures emblématiques croise la petite histoire et ses héros ou anti-héros du quotidien... Voici la trame de ces six nouvelles de Didier Daeninckx, passé maître dans l'art de jeter des passerelles entre fiction et réalité. Dans ces récits comme dans la vie, les personnages sont confrontés à des moments d'émotion ou de violence, des instants désopilants, des événements historiques.
Et chacun croise des individus de tout genre : flics, voyous, paumés, célébrités, en une galerie sensible de portraits d'hier et d'aujourd'hui, comme un kaléidoscope de notre monde contemporain. Chaque rencontre influera sur le cours du destin des individus ou parfois même sur celui de l'Histoire... Ces six nouvelles magistrales, aux chutes chaque fois surprenantes, ont été couronnées du prix Goncourt de la nouvelle en 2012.
Elles invitent à une immersion dans l'univers de Didier Daeninckx qui permettra aux élèves d'étudier les caractéristiques d'une nouvelle réaliste, ses modalités d'énonciation et ses registres narratifs. Les récits se prêteront également à l'analyse des objets d'étude de lycée autour du personnage de roman. Ce recueil est suivi d'une interview exclusive de l'auteur.

Caractéristiques

  • Date de parution
    21/06/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-210-75580-2
  • EAN
    9782210755802
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    87 pages
  • Poids
    0.09 Kg
  • Dimensions
    13,0 cm × 18,0 cm × 0,6 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Didier Daeninckx

"Et si Didier Daeninckx était une couleur ? " - Ce serait le noir : noir comme les romans policiers qu'il écrit ; noir comme la mort qui entra dans sa vie la nuit du 8 février 1962, quand, au métro Charonne, une amie de sa mère mourut sous les coups des policiers parce qu'elle manifestait contre la guerre coloniale qui ensanglantait l'Algérie ; noir comme l'ombre dont il tire les épisodes tragiques de l'histoire contemporaine ; noir comme les Kanaks de l'île de Lifou qui lui ont raconté comment, en 1931, cent cinq des leurs ont été parqués à Paris, au milieu de crocodiles, pour servir d'attraction à l'Exposition coloniale ; noir comme le visage de Christian Karambeu, dont les deux arrière-grands-pères faisaient partie de ces hommes, femmes et enfants exposés comme des "cannibales français" et finalement échangés contre des crocodiles du zoo de Hambourg...
Didier Daeninckx rencontre la terre de Nouvelle-Calédonie en 1997 : il y a été invité par le directeur de la Bibliothèque centrale, qui veut apporter la culture du livre à toutes les tribus de l'archipel. Il visite alors les cases-bibliothèques et lui, l'écrivain, découvre un peuple dont la culture est essentiellement orale. Le soir, à la veillée, des conteurs lui racontent des légendes, des histoires ; un jour, quelqu'un évoque le triste sort des Kanaks de l'Exposition coloniale de 1931.
Ce drame, que la presse parisienne de l'époque traita comme un simple fait divers, émeut profondément Didier Daeninckx, dont l'histoire personnelle, les choix politiques et littéraires sont marqués par la lutte contre toutes les formes de discrimination. Né à Saint-Denis en 1949, il porte le nom d'une lignée de déserteurs que l'exil conduisit de Gand à Stains et de la boue des tranchées à la "boue des banlieues" .
Du côté maternel, il descend de cheminots militants communistes ; sa mère elle-même se bat contre les guerres coloniales et le fascisme. Dans la cour de son école d'Aubervilliers, ses copains sont kabyles, africains. Et quand, dans les années 1960, il abandonne un travail d'imprimerie pour voyager, il va à la rencontre des hommes du Maghreb, du Moyen-Orient et de Cuba. Depuis qu'il est devenu écrivain, son travail ne cesse de croiser ce qu'il appelle sa "romance familiale" et le nom d'hommes, de lieux que l'histoire de France aurait parfois voulu oublier, voire effacer.
Ainsi, quand, en 1998, on lui demande une contribution au cent cinquantième anniversaire de l'abolition de l'esclavage, il rédige une pièce radiophonique intitulée Des Canaques à Paris, dont il reprend le thème pour écrire Cannibale et, ainsi, fixer par écrit un peu de la souffrance du peuple kanak. Car celui qui a dit "Pour moi, c'est une maxime d'écrivain : être un homme contre" ne cesse, en fait, d'écrire pour la mémoire collective.

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