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Il était l'un des "vingt-et-trois" chantés par Léo Ferré. Missak Manouchian est mort pour la France. Mais bien avant de prendre les armes pour défendre la liberté, cet immigré arménien s'est armé de mots. Sa poésie dit la nostalgie de son pays meurtri, sa souffrance d'étranger apatride, son aspiration à un amour fraternel entre les hommes et sa colère contre les injustices. Pour la première fois traduite en intégralité, son oeuvre poétique est un préambule inédit à son engagement dans la Résistance.