L'Epoque De L'Appareil Perspectif. Brunelleschi, Machiavel, Descartes

Par : Jean-Louis Déotte

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  • Nombre de pages155
  • PrésentationBroché
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions12,6 cm × 20,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-7475-0663-0
  • EAN9782747506632
  • Date de parution18/04/2001
  • CollectionEsthétiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'ambition de l'auteur est de développer une théorie de l'appareil en tant qu'il fait époque pour l'art, le politique, la science et la philosophie. On peut en effet considérer que les ouvrages antérieurs : Le Musée, l'origine de l'esthétique (1993), et son pendant pour le politique : Oubliez ! Les ruines, l'Europe, le Musée (1994), puis : L'Homme de verre. Esthétiques benjaminiennes (1998), ainsi que l'ouvrage collectif publié en collaboration avec A.
Brossat : L'époque de la disparition. Politique et esthétique (2000), sont des caractéristiques d'époques différentes de l'histoire ouvertes par des appareils (le Musée, la photographie, le numérique). Une introduction à cette problématique de l'appareil suivra : L'époque des appareils. La notion d'appareil est l'oublié de la philosophie politique en général et de celle d'H. Arendt en particulier : toutes les problématiques de l'action politique et de l'être-ensemble postulent toujours une sorte d'immédiateté et de nudité des acteurs qui s'exposent sur la place publique.
Dès lors, on ne voit pas précisément ce qui permettrait de distinguer des époques du politique. A contrario, les esthétiques réduisent les appareils à une sorte d'apprêt technique de l'oeuvre d'art destiné finalement à s'effacer devant une dramatisation de la création artistique. On peut se demander alors s'il y a une histoire de l'art et de ses époques. On cherchera à convaincre ici, en systématisant l'appareil perspectif en son origine (à Florence, au début du Quattrocento, du fait de Brunelleschi-Alberti), qu'on peut enfin restituer le sol commun à l'action politique dans une République (Machiavel), à l'art de représentation (Le Pérugin, Van der Weyden) et à la philosophie de l'identité des contraires et du cogito (Le Cusain, Descartes).
Le recueil de textes proposé ici consiste essentiellement en la réédition de deux sections d'un livre Portrait autoportrait, écrit en collaboration avec Eric Van de Casteele et Michel Servière. Ce livre, publié par Osiris en 1987, étant depuis longtemps introuvable et la question de la perspective ayant depuis été explorée par d'autres chercheurs, il a semblé opportun à l'auteur de le republier, largement remanié, accompagné d'une préface.
L'ambition de l'auteur est de développer une théorie de l'appareil en tant qu'il fait époque pour l'art, le politique, la science et la philosophie. On peut en effet considérer que les ouvrages antérieurs : Le Musée, l'origine de l'esthétique (1993), et son pendant pour le politique : Oubliez ! Les ruines, l'Europe, le Musée (1994), puis : L'Homme de verre. Esthétiques benjaminiennes (1998), ainsi que l'ouvrage collectif publié en collaboration avec A.
Brossat : L'époque de la disparition. Politique et esthétique (2000), sont des caractéristiques d'époques différentes de l'histoire ouvertes par des appareils (le Musée, la photographie, le numérique). Une introduction à cette problématique de l'appareil suivra : L'époque des appareils. La notion d'appareil est l'oublié de la philosophie politique en général et de celle d'H. Arendt en particulier : toutes les problématiques de l'action politique et de l'être-ensemble postulent toujours une sorte d'immédiateté et de nudité des acteurs qui s'exposent sur la place publique.
Dès lors, on ne voit pas précisément ce qui permettrait de distinguer des époques du politique. A contrario, les esthétiques réduisent les appareils à une sorte d'apprêt technique de l'oeuvre d'art destiné finalement à s'effacer devant une dramatisation de la création artistique. On peut se demander alors s'il y a une histoire de l'art et de ses époques. On cherchera à convaincre ici, en systématisant l'appareil perspectif en son origine (à Florence, au début du Quattrocento, du fait de Brunelleschi-Alberti), qu'on peut enfin restituer le sol commun à l'action politique dans une République (Machiavel), à l'art de représentation (Le Pérugin, Van der Weyden) et à la philosophie de l'identité des contraires et du cogito (Le Cusain, Descartes).
Le recueil de textes proposé ici consiste essentiellement en la réédition de deux sections d'un livre Portrait autoportrait, écrit en collaboration avec Eric Van de Casteele et Michel Servière. Ce livre, publié par Osiris en 1987, étant depuis longtemps introuvable et la question de la perspective ayant depuis été explorée par d'autres chercheurs, il a semblé opportun à l'auteur de le republier, largement remanié, accompagné d'une préface.
Le regard
Georges Salles, Jean-Louis Déotte, Réunion des Musées Nationaux
E-book
7,49 €