L'épaisseur humaine.. Foucault et l'archéologie de l'homme moderne

Par : Olivier Dekens

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  • Nombre de pages88
  • PrésentationBroché
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN2-84174-213-X
  • EAN9782841742134
  • Date de parution11/10/2000
  • CollectionPhilosophie, épistémologie
  • ÉditeurKimé

Résumé

Foucault demeure dans la modernité dont il écrit l'histoire en faisant de la philosophie une analytique de la finitude ; il s'en écarte cependant en indiquant pourquoi le concept d'homme, aujourd'hui moribond, s'avère inadéquat à une telle analytique. Sa situation est inconfortable, puisqu'il lui va falloir alors faire le partage entre ce qui peut et doit demeurer à l'horizon de toute philosophie et une figure connexe et contemporaine, qui peut et doit disparaître de l'espace du savoir.
La critique du concept d'homme est donc toujours intérieure au mouvement qui en a créé les conditions d'émergence : il s'agit bien d'interroger notre propre sol, d'analyser sa sourde inquiétude sous nos pas, et non de rejeter avec la figure de l'homme l'histoire qui en a imposé la préséance. L'archéologie - c'est du moins l'hypothèse qui nous guidera - est une analytique de la finitude : finitude de l'homme articulant des forces travail, vie, langage - qui le dépassent, finitude du fou, au carrefour du savoir objectivant et de la répression sociale, finitude du prisonnier, à la fois animal de laboratoire et sujet moral.
Mais cette finitude n'est pas celle qu'un concept hypostasié comme l'est celui d'homme pourrait convenablement exprimer. L'humain fini n'est pas non plus l'homme abstrait que les sciences humaines croient avoir pour objet. Il est cet être pris dans les liens du réel, dans des institutions, des pouvoirs, des savoirs aussi, dans un ensemble de contraintes que l'on peut décrire, et qui constitue l'épaisseur de la finitude.
Foucault demeure dans la modernité dont il écrit l'histoire en faisant de la philosophie une analytique de la finitude ; il s'en écarte cependant en indiquant pourquoi le concept d'homme, aujourd'hui moribond, s'avère inadéquat à une telle analytique. Sa situation est inconfortable, puisqu'il lui va falloir alors faire le partage entre ce qui peut et doit demeurer à l'horizon de toute philosophie et une figure connexe et contemporaine, qui peut et doit disparaître de l'espace du savoir.
La critique du concept d'homme est donc toujours intérieure au mouvement qui en a créé les conditions d'émergence : il s'agit bien d'interroger notre propre sol, d'analyser sa sourde inquiétude sous nos pas, et non de rejeter avec la figure de l'homme l'histoire qui en a imposé la préséance. L'archéologie - c'est du moins l'hypothèse qui nous guidera - est une analytique de la finitude : finitude de l'homme articulant des forces travail, vie, langage - qui le dépassent, finitude du fou, au carrefour du savoir objectivant et de la répression sociale, finitude du prisonnier, à la fois animal de laboratoire et sujet moral.
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