Le devoir de justice. Pour une inscription politique de la philosophie
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- Nombre de pages288
- FormatePub
- ISBN2-200-35649-8
- EAN9782200356491
- Date de parution01/05/2004
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille627 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
Lévinas définit la philosophie comme l'instance de traduction de la responsabilité éthique dans des institutions juridiques. Le philosophe se trouverait ainsi soumis à une double injonction : entendre l'exigence de justice et travailler le corps du politique pour que cette justice trouve une forme garantissant son effectivité. Il s'agit dans ce livre, à travers une patiente traversée de l'oeuvre kantienne, de donner à la philosophie les moyens de son ambition politique, qui semblent faire défaut à Lévinas.
Deux directions sont ici privilégiées. Celle d'abord d'une définition de la justice, comme Idée normative de toute action politique, et que Kant propose dans les textes qu'il consacre au droit ou à l'histoire. Celle ensuite d'une analyse du jugement kantien comme instrument du passage entre la raison et le sensible, que Kant voit à l'oeuvre dans le jugement du sublime mais que l'on pourrait déplacer vers le lieu propre de la philosophie, l'écart séparant l'Idée de la justice et la réalité sensible de la politique.À travers cette lecture de Kant, il n'est question que de donner chair au devoir de justice.
Recevoir son exigence, ne jamais transiger sur la dureté de ce qu'elle prescrit, ne pas cesser de juger ce qui doit être fait, ne pas oublier non plus que ce qui se fera ne satisfera jamais aux conditions d'une justice parfaite : l'oeuvre de la philosophie ne peut se déployer que dans la douleur d'un labeur patient. L'effet politique de la pensée est à ce prix. Olivier DEKENS est professeur agrégé de philosophie, docteur en philosophie et chargé de cours à l'Université de Tours.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages portant sur l'histoire de la philosophie moderne et contemporaine. Il a notamment publié Comprendre Kant (Armand Colin, 2003).
Deux directions sont ici privilégiées. Celle d'abord d'une définition de la justice, comme Idée normative de toute action politique, et que Kant propose dans les textes qu'il consacre au droit ou à l'histoire. Celle ensuite d'une analyse du jugement kantien comme instrument du passage entre la raison et le sensible, que Kant voit à l'oeuvre dans le jugement du sublime mais que l'on pourrait déplacer vers le lieu propre de la philosophie, l'écart séparant l'Idée de la justice et la réalité sensible de la politique.À travers cette lecture de Kant, il n'est question que de donner chair au devoir de justice.
Recevoir son exigence, ne jamais transiger sur la dureté de ce qu'elle prescrit, ne pas cesser de juger ce qui doit être fait, ne pas oublier non plus que ce qui se fera ne satisfera jamais aux conditions d'une justice parfaite : l'oeuvre de la philosophie ne peut se déployer que dans la douleur d'un labeur patient. L'effet politique de la pensée est à ce prix. Olivier DEKENS est professeur agrégé de philosophie, docteur en philosophie et chargé de cours à l'Université de Tours.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages portant sur l'histoire de la philosophie moderne et contemporaine. Il a notamment publié Comprendre Kant (Armand Colin, 2003).
Lévinas définit la philosophie comme l'instance de traduction de la responsabilité éthique dans des institutions juridiques. Le philosophe se trouverait ainsi soumis à une double injonction : entendre l'exigence de justice et travailler le corps du politique pour que cette justice trouve une forme garantissant son effectivité. Il s'agit dans ce livre, à travers une patiente traversée de l'oeuvre kantienne, de donner à la philosophie les moyens de son ambition politique, qui semblent faire défaut à Lévinas.
Deux directions sont ici privilégiées. Celle d'abord d'une définition de la justice, comme Idée normative de toute action politique, et que Kant propose dans les textes qu'il consacre au droit ou à l'histoire. Celle ensuite d'une analyse du jugement kantien comme instrument du passage entre la raison et le sensible, que Kant voit à l'oeuvre dans le jugement du sublime mais que l'on pourrait déplacer vers le lieu propre de la philosophie, l'écart séparant l'Idée de la justice et la réalité sensible de la politique.À travers cette lecture de Kant, il n'est question que de donner chair au devoir de justice.
Recevoir son exigence, ne jamais transiger sur la dureté de ce qu'elle prescrit, ne pas cesser de juger ce qui doit être fait, ne pas oublier non plus que ce qui se fera ne satisfera jamais aux conditions d'une justice parfaite : l'oeuvre de la philosophie ne peut se déployer que dans la douleur d'un labeur patient. L'effet politique de la pensée est à ce prix. Olivier DEKENS est professeur agrégé de philosophie, docteur en philosophie et chargé de cours à l'Université de Tours.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages portant sur l'histoire de la philosophie moderne et contemporaine. Il a notamment publié Comprendre Kant (Armand Colin, 2003).
Deux directions sont ici privilégiées. Celle d'abord d'une définition de la justice, comme Idée normative de toute action politique, et que Kant propose dans les textes qu'il consacre au droit ou à l'histoire. Celle ensuite d'une analyse du jugement kantien comme instrument du passage entre la raison et le sensible, que Kant voit à l'oeuvre dans le jugement du sublime mais que l'on pourrait déplacer vers le lieu propre de la philosophie, l'écart séparant l'Idée de la justice et la réalité sensible de la politique.À travers cette lecture de Kant, il n'est question que de donner chair au devoir de justice.
Recevoir son exigence, ne jamais transiger sur la dureté de ce qu'elle prescrit, ne pas cesser de juger ce qui doit être fait, ne pas oublier non plus que ce qui se fera ne satisfera jamais aux conditions d'une justice parfaite : l'oeuvre de la philosophie ne peut se déployer que dans la douleur d'un labeur patient. L'effet politique de la pensée est à ce prix. Olivier DEKENS est professeur agrégé de philosophie, docteur en philosophie et chargé de cours à l'Université de Tours.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages portant sur l'histoire de la philosophie moderne et contemporaine. Il a notamment publié Comprendre Kant (Armand Colin, 2003).


















