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Sur le point de mourir, Bartholoméo Belvidéro demande à son fils don Juan de le ressusciter en lui appliquant sur le corps, dès qu'il aura rendu le dernier soupir, l'eau contenue dans un petit flacon de cristal. Mais plutôt que de sauver son père, don Juan ne pourrait-il pas se réserver à lui-même le précieux élixir ? C'est un dilemme comparable que met en scène El Verdugo - Le Bourreau - pendant la guerre que le Premier Empire livre à l'Espagne : le jeune Juanito acceptera-t-il d'obéir aux soldats français et de sauver sa tête et son nom en exécutant sa propre famille ? Ces deux nouvelles que Balzac fait paraître en 1830 avant de les remanier et de les intégrer aux Etudes philosophiques de La Comédie humaine, on les lira ici dans la noirceur de leur première version.
Elle nous reconduit aux débuts du jeune écrivain romantique assez attentif à la sensibilité de ses lecteurs pour leur proposer un récit historique à la mode et un conte fantastique dans le goût satanique du jour : deux œuvres où c'est la mort qui rôde - et la figure du parricide qui se dessine.
El Verdugo
El verdugo, dans les Études philosophiques de La comédie humaine.
coup de coeur pour cette courte nouvelle se passant pendant l'occupation de l'Espagne par le Roi Joseph.
Pour sauver sa lignée le Marquis de Léganès demande que la peine de mort par pendaison soit commuée en décapitation (noblesse oblige). Cette dernière requête lui est accordée à condition que son dernier fils, Juanito, remplace le bourreau.