Prix Rive gauche à Paris
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  • Nombre de pages264
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.274 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7096-3547-9
  • EAN9782709635479
  • Date de parution12/01/2011
  • ÉditeurJC Lattès

Résumé

Je venais d'avoir le bac de justesse. Ma soeur avait quatorze ans, elle écoutait Sheila chanter Hôtel de la plage avec les B Devotion, allongée sur son lit. Il y avait des posters de Richard Gere et de Thierry Lhermitte sur les murs. Elle croyait au prince charmant. Elle avait peur de coucher avec un garçon, à moins qu'il ne fût le prince. Elle m'avait demandé si ça avait été bien ma première fois et j'avais répondu, d'une voix douce, oui, oui, je crois que c'était bien, et elle avait eu envie qu'on dise ça d'elle un jour, juste ça, oui, oui, c'était bien. Et puis notre frère était entré dans la chambre, il nous avait couverts de ses ailes et nos enfances avaient disparu. A sept ans, Edouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon. Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante.
Je venais d'avoir le bac de justesse. Ma soeur avait quatorze ans, elle écoutait Sheila chanter Hôtel de la plage avec les B Devotion, allongée sur son lit. Il y avait des posters de Richard Gere et de Thierry Lhermitte sur les murs. Elle croyait au prince charmant. Elle avait peur de coucher avec un garçon, à moins qu'il ne fût le prince. Elle m'avait demandé si ça avait été bien ma première fois et j'avais répondu, d'une voix douce, oui, oui, je crois que c'était bien, et elle avait eu envie qu'on dise ça d'elle un jour, juste ça, oui, oui, c'était bien. Et puis notre frère était entré dans la chambre, il nous avait couverts de ses ailes et nos enfances avaient disparu. A sept ans, Edouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon. Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Tout est histoire de mot
Trois décennies, soixante dix, quatre vingt, quatre vingt dix, poursuivi par le rêve des autres qu’il faut bien nourrir de temps à autre. « Écrivain de la famille », voilà ce que sa famille rêve pour lui quand l’auteur a 7 ans et que des rimes-anniversaires lancent les choses. Mais avant de devenir écrivain il faut vivre, grandir, vivre son temps, comprendre les rôles et le pouvoir des mots, vivre et ressentir comme le disait cette chanson à cette époque là ou cette autre un peu plus tard. Écrire guérit et tue parfois. Toute est histoire de mots, ceux d’un père, d’une mère, d’une fratrie, d’une époque, d’une manière de gagner sa vie. Ils sont aussi ce qui relie l’enfance à la vie et dit quand elle meurt ou quand elle revit. Autobiographie en « écrivain préféré », en « écrivain de la famille », Grégoire Delacourt raconte son histoire et celle des siens, l’histoire d’une famille que le temps sépare et que les mots rassemblent.
Trois décennies, soixante dix, quatre vingt, quatre vingt dix, poursuivi par le rêve des autres qu’il faut bien nourrir de temps à autre. « Écrivain de la famille », voilà ce que sa famille rêve pour lui quand l’auteur a 7 ans et que des rimes-anniversaires lancent les choses. Mais avant de devenir écrivain il faut vivre, grandir, vivre son temps, comprendre les rôles et le pouvoir des mots, vivre et ressentir comme le disait cette chanson à cette époque là ou cette autre un peu plus tard. Écrire guérit et tue parfois. Toute est histoire de mots, ceux d’un père, d’une mère, d’une fratrie, d’une époque, d’une manière de gagner sa vie. Ils sont aussi ce qui relie l’enfance à la vie et dit quand elle meurt ou quand elle revit. Autobiographie en « écrivain préféré », en « écrivain de la famille », Grégoire Delacourt raconte son histoire et celle des siens, l’histoire d’une famille que le temps sépare et que les mots rassemblent.
  • Drôle
  • Triste
  • XXe siècle
  • Paris
  • Autobiographie
  • France
  • Belgique
  • roman
  • ecrivain
  • littérature française
  • mot
  • chronique
  • lille
  • annéee 70 80 90

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3.5/5
sur 18 notes dont 6 avis lecteurs
Livre rempli de tendresse et d'émotion.
On parcourt la vie d'Edouard avec les nombreux malheurs et les quelques moments de bonheur dans des chapitres courts qui donnent le rythme à la lecture. Quand on referme le livre, on lui souhaite, à 32 ans, de trouver enfin la joie de vivre auprès d'une nouvelle compagne. L'écrit est ponctué de références à des films, des chansons et des noms célèbres qui peuvent nous rappeler des souvenirs aussi. Vie quotidienne de FLaure
On parcourt la vie d'Edouard avec les nombreux malheurs et les quelques moments de bonheur dans des chapitres courts qui donnent le rythme à la lecture. Quand on referme le livre, on lui souhaite, à 32 ans, de trouver enfin la joie de vivre auprès d'une nouvelle compagne. L'écrit est ponctué de références à des films, des chansons et des noms célèbres qui peuvent nous rappeler des souvenirs aussi. Vie quotidienne de FLaure
4/5
Le premier roman de l'auteur de La liste de mes envies
Lorsqu'un auteur connait un soudain succès d'écriture, ce fut le cas pour Grégoire Delacourt avec La Liste de mes envies, vendu à plus de 500 000 exemplaires, (pour la petite histoire il fut le premier livre chroniqué sur Dandelion), une certaine critique, jusque-là souvent pleine de bienveillance, change diamétralement de ton et cherche suspicieusement quel filon il a bien pu utiliser. Ce phénomène, qui touche particulièrement les auteurs dits "populaires", ceux qui parviennent à faire lire une catégorie de lecteurs non-assidus, qui ne lisent parfois qu'un seul livre par an ; Grégoire Delacourt en fait l'objet, d'une force qui me laisse perplexe. Il me semble même être devenu, lui aussi, sur la blogosphère et les réseaux sociaux, comme le sont les Marc Levy, Guillaume Musso ou Catherine Pancol, un des symboles de cette littérature récréative conduite principalement, selon ses détracteurs, par le marketing scoré et non pas par une idée lumineuse et tellement grisante qu'elle ne peut décemment ne pas être couchée sur le papier ; allez voir ce que donne sur Twitter le #grégoiredelacourt si ne voyez absolument pas à quoi je fais allusion. Bien que j'ai peur de ne pas être tout à fait objectif le concernant ; celui-ci, ayant passé une partie de sa jeunesse, en pension, dans un collège de la ville, Amiens, m'ayant vu naître, est loin de mériter, à mon sens, cette réputation d'écrivain de vague ou de tendance. Oui, Grégoire Delacourt situe ses trois trois romans (son troisième paru en 2013 est La Première chose qu'on regarde) dans la classe populaire et s'il la "drague" aussi bien n'est-il pas simplement qu'il en est le rejeton, gage indéniable de réalisme et de sincérité ? Stephen King en novembre dernier, lors de sa visite pour la promotion française de Docteur Sleep, s'adressant aux apprentis écrivains ne disait-il pas "Ecrivez sur ce que vous connaissez et vos manuscrits n'en seront que plus sincères" ? C'est ce que fit Grégoire Delacourt dans son premier roman L'écrivain de la famille, livre hautement autobiographique qui reprend des pans entiers de sa vie et qui après l'avoir lu longtemps après les deux autres m'apparaît comme son meilleur. Tout à la fois concis (les romans fleuves américains occupent suffisamment de mon temps de lecture pour que j'en préfère des français moins prolixes), grave et souvent touchant (thème du handicap, de la déliquescence du couple, de la mort, de la construction de soi sur ce que l'on vous a prédestiné à devenir...) mais pas dénué de drôlerie, d'un style simple mais souvent poétique (« Quand on est très petit, la longueur des bras permet juste d'atteindre le cœur de ceux qui nous embrassent. Quand on est grand, de les maintenir à distance. ») et parsemé d'un name dropping judicieux, pain béni pour les développeurs de livres augmentés (voir l'animation sur son site www.gregoiredelacourt.com pour vous en donner une idée), L'écrivain de la famille est le livre d'un homme qui raconte comment, et ce malgré les aléas de la vie, l'envie d'écrire ne vous quitte jamais. Si vous lisez ce billet pour finir de vous convaincre, n’hésitez plus. Pour les autres, avant de vous remettre à la vindicte lisez L'écrivain de la famille et s'il ne vous convainc toujours pas d'être l'oeuvre d'un vrai écrivain, populaire soit mais sincère et qui a le mérite de faire lire le métro, c'est alors vraisemblablement une histoire de gout. Et comme l'on dit: les histoires de gout, cela ne se discute pas. http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/03/lecrivain-de-la-famille-de-gregoire.html AL
Lorsqu'un auteur connait un soudain succès d'écriture, ce fut le cas pour Grégoire Delacourt avec La Liste de mes envies, vendu à plus de 500 000 exemplaires, (pour la petite histoire il fut le premier livre chroniqué sur Dandelion), une certaine critique, jusque-là souvent pleine de bienveillance, change diamétralement de ton et cherche suspicieusement quel filon il a bien pu utiliser. Ce phénomène, qui touche particulièrement les auteurs dits "populaires", ceux qui parviennent à faire lire une catégorie de lecteurs non-assidus, qui ne lisent parfois qu'un seul livre par an ; Grégoire Delacourt en fait l'objet, d'une force qui me laisse perplexe. Il me semble même être devenu, lui aussi, sur la blogosphère et les réseaux sociaux, comme le sont les Marc Levy, Guillaume Musso ou Catherine Pancol, un des symboles de cette littérature récréative conduite principalement, selon ses détracteurs, par le marketing scoré et non pas par une idée lumineuse et tellement grisante qu'elle ne peut décemment ne pas être couchée sur le papier ; allez voir ce que donne sur Twitter le #grégoiredelacourt si ne voyez absolument pas à quoi je fais allusion. Bien que j'ai peur de ne pas être tout à fait objectif le concernant ; celui-ci, ayant passé une partie de sa jeunesse, en pension, dans un collège de la ville, Amiens, m'ayant vu naître, est loin de mériter, à mon sens, cette réputation d'écrivain de vague ou de tendance. Oui, Grégoire Delacourt situe ses trois trois romans (son troisième paru en 2013 est La Première chose qu'on regarde) dans la classe populaire et s'il la "drague" aussi bien n'est-il pas simplement qu'il en est le rejeton, gage indéniable de réalisme et de sincérité ? Stephen King en novembre dernier, lors de sa visite pour la promotion française de Docteur Sleep, s'adressant aux apprentis écrivains ne disait-il pas "Ecrivez sur ce que vous connaissez et vos manuscrits n'en seront que plus sincères" ? C'est ce que fit Grégoire Delacourt dans son premier roman L'écrivain de la famille, livre hautement autobiographique qui reprend des pans entiers de sa vie et qui après l'avoir lu longtemps après les deux autres m'apparaît comme son meilleur. Tout à la fois concis (les romans fleuves américains occupent suffisamment de mon temps de lecture pour que j'en préfère des français moins prolixes), grave et souvent touchant (thème du handicap, de la déliquescence du couple, de la mort, de la construction de soi sur ce que l'on vous a prédestiné à devenir...) mais pas dénué de drôlerie, d'un style simple mais souvent poétique (« Quand on est très petit, la longueur des bras permet juste d'atteindre le cœur de ceux qui nous embrassent. Quand on est grand, de les maintenir à distance. ») et parsemé d'un name dropping judicieux, pain béni pour les développeurs de livres augmentés (voir l'animation sur son site www.gregoiredelacourt.com pour vous en donner une idée), L'écrivain de la famille est le livre d'un homme qui raconte comment, et ce malgré les aléas de la vie, l'envie d'écrire ne vous quitte jamais. Si vous lisez ce billet pour finir de vous convaincre, n’hésitez plus. Pour les autres, avant de vous remettre à la vindicte lisez L'écrivain de la famille et s'il ne vous convainc toujours pas d'être l'oeuvre d'un vrai écrivain, populaire soit mais sincère et qui a le mérite de faire lire le métro, c'est alors vraisemblablement une histoire de gout. Et comme l'on dit: les histoires de gout, cela ne se discute pas. http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2014/03/lecrivain-de-la-famille-de-gregoire.html AL
  • Triste
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • France
L'histoire d'une famille
Grégoire Delacourt nous raconte l'histoire de sa famille : parfois drôle mais surtout très émouvant. On s'aperçoit qu'effectivement, on ne choisit pas vraiment sa vie, que vivre est difficile. Peut-être avons-nous tous un peu les mêmes souffrances et les mêmes joies. Un roman à lire comme on écouterait le chuchotement d'une confidence...
Grégoire Delacourt nous raconte l'histoire de sa famille : parfois drôle mais surtout très émouvant. On s'aperçoit qu'effectivement, on ne choisit pas vraiment sa vie, que vivre est difficile. Peut-être avons-nous tous un peu les mêmes souffrances et les mêmes joies. Un roman à lire comme on écouterait le chuchotement d'une confidence...
  • Emouvant
  • XXe siècle
Après avoir commencé et arrêté des études de droit, Grégoire Delacourt débute sa carrière en tant que publicitaire. Après quelques années, il fonde sa propre agence et signe les annonces de grandes entreprises mondiales. A cinquante ans, il se lance dans l'écriture et publie son premier roman au succès immédiat. Puis suivent les best-sellers La liste de mes envies et La première chose qu'on regarde. Dans le premier, l'auteur nous livre un conte moderne sur le pouvoir de l'argent au sein d'un couple à l'amour flétrissant. Parfois drôle ou triste mais toujours tendre et surprenant, vous allez être entraîné par la fine plume de l'écrivain. Dans le second, vivez la rencontre incongrue d'un sosie de Scarlett Johansson à la plastique formidable avec un garagiste de vingt ans abîmé par la vie. De par son intrigue mariant à la perfection légèreté et noirceur, nos lecteurs affirment avoir passé un délicieux moment. Laissez-vous entraîner dans l'histoire émouvante de ces deux protagonistes aux vies chaotiques essayant tant bien que mal de s'aimer malgré leurs différences flagrantes. Parcourez nos rayons et découvrez des histoires et destins fascinants : Oscar et la dame rose d'Eric Emmanuel Schmitt, La demoiselle des Bories de Marie-Bernadette Dupuy ou encore le célèbre Si c'était à refaire de Marc Levy. Consultez l'avis de notre communauté de lecteurs avertis et dénichez, en quelques clics, l'œuvre qui va vous subjuguer.
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