
L'ébahissement et la délectation. Réception comparée et poétiques du roman grec en France et en Angleterre aux XVIe et XVIIe siècles
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- Nombre de pages890
- PrésentationRelié
- FormatGrand Format
- Poids1.465 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,3 cm × 5,2 cm
- ISBN2-85203-626-6
- EAN9782852036260
- Date de parution01/01/1997
- CollectionLumière classique
- ÉditeurHonoré Champion
Résumé
Il hante encore la mémoire de Jean-Jacques Rousseau et de Samuel Richardson. Mais, quels textes antiques sont connus ? Comment sont-ils lus ? Leur influence est-elle la même et s'exerce-t-elle de la même manière dans chaque pays ? Quelles sont les oeuvres qui les imitent ? L'étude comparée, en France et en Angleterre, de ce phénomène capital de l'histoire littéraire permet d'élucider une étape fondatrice du genre romanesque et de restituer un pan méconnu de la littérature de fiction.
Sous l'impulsion de Jacques Amyot, les auteurs français forgent une esthétique romanesque au service de la prose d'art qui s'épanouit d'Henri III à la création de l'Académie Française. L'imitation des romans grecs participe étroitement de ce mouvement contrairement à une idée répandue, roman et belles-lettres ont cause commune. En Angleterre, la matière du récit retient plus que sa manière. Philip Sidney emploie le modèle antique pour nourrir une méditation désenchantée sur l'éducation du prince et la place du héros dans le monde.
Il ouvre la voie au roman politique et allégorique. De l'analyse d'un processus particulier de la traduction aux poétiques du roman moderne, cette enquête invite à réfléchir sur l'imitation comme mode de la création littéraire.
Il hante encore la mémoire de Jean-Jacques Rousseau et de Samuel Richardson. Mais, quels textes antiques sont connus ? Comment sont-ils lus ? Leur influence est-elle la même et s'exerce-t-elle de la même manière dans chaque pays ? Quelles sont les oeuvres qui les imitent ? L'étude comparée, en France et en Angleterre, de ce phénomène capital de l'histoire littéraire permet d'élucider une étape fondatrice du genre romanesque et de restituer un pan méconnu de la littérature de fiction.
Sous l'impulsion de Jacques Amyot, les auteurs français forgent une esthétique romanesque au service de la prose d'art qui s'épanouit d'Henri III à la création de l'Académie Française. L'imitation des romans grecs participe étroitement de ce mouvement contrairement à une idée répandue, roman et belles-lettres ont cause commune. En Angleterre, la matière du récit retient plus que sa manière. Philip Sidney emploie le modèle antique pour nourrir une méditation désenchantée sur l'éducation du prince et la place du héros dans le monde.
Il ouvre la voie au roman politique et allégorique. De l'analyse d'un processus particulier de la traduction aux poétiques du roman moderne, cette enquête invite à réfléchir sur l'imitation comme mode de la création littéraire.