L'autobiographie dilatée. Entretiens avec Nanni Moretti

Par : Jean Antoine Gili
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  • Nombre de pages154
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions15,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-915083-97-2
  • EAN9782915083972
  • Date de parution24/08/2017
  • CollectionRaccords
  • ÉditeurRouge profond

Résumé

En décembre 1976, dans le mythique Filmstudio de Traste-vere à Rome, un jeune homme de vingt-trois ans projetait lui-même son premier long métrage tourné en Super 8. Il s'agissait de Nanni Moretti et le film s'intitulait de manière prémonitoire Je suis un autarcique. Ainsi, dans un cinéma italien marqué par la difficulté à se renouveler, faisait irruption un surdoué égocentrique, un cinéaste passionné qui allait s'imposer très vite comme la figure dominante de sa génération.
Metteur en scène exigeant que la conscience de son talent et la rigueur de ses positions morales et politiques rendent souvent incommode, Moretti a d'abord exploré l'introspection autobiographique cristallisant les angoisses existentielles d'un individu plongé dans une société privée de repères éthiques et idéologiques. Sous l'identité de Michele Apicella, il a été membre d'une troupe de théâtre (Je suis un autarcique), étudiant (Ecce Bombo), cinéaste (Sogni d'oro), professeur de lycée (Bianca), prêtre (La messe est finie), homme politique joueur de water-polo (Palombella rossa).
Dans Journal intime et Aprile, Michele Apicella cède la place à Nanni Moretti lui-même. Il sera désormais à la fois un homme public intervenant dans le débat politique et un homme privé évoquant le cadre de ses préoccupations intimes (La Chambre du fils, Le Caïman, Habemus Papam, Mia madre). Dans cet ouvrage, l'artiste se confie à Jean A. Gili, éminent spécialiste du cinéma italien, et revient sur toute sa production cinématographique, s'imposant comme un créateur protéiforme, un intellectuel vigilant et un producteur, distributeur, directeur de salle, opérateur culturel omniprésent.
En décembre 1976, dans le mythique Filmstudio de Traste-vere à Rome, un jeune homme de vingt-trois ans projetait lui-même son premier long métrage tourné en Super 8. Il s'agissait de Nanni Moretti et le film s'intitulait de manière prémonitoire Je suis un autarcique. Ainsi, dans un cinéma italien marqué par la difficulté à se renouveler, faisait irruption un surdoué égocentrique, un cinéaste passionné qui allait s'imposer très vite comme la figure dominante de sa génération.
Metteur en scène exigeant que la conscience de son talent et la rigueur de ses positions morales et politiques rendent souvent incommode, Moretti a d'abord exploré l'introspection autobiographique cristallisant les angoisses existentielles d'un individu plongé dans une société privée de repères éthiques et idéologiques. Sous l'identité de Michele Apicella, il a été membre d'une troupe de théâtre (Je suis un autarcique), étudiant (Ecce Bombo), cinéaste (Sogni d'oro), professeur de lycée (Bianca), prêtre (La messe est finie), homme politique joueur de water-polo (Palombella rossa).
Dans Journal intime et Aprile, Michele Apicella cède la place à Nanni Moretti lui-même. Il sera désormais à la fois un homme public intervenant dans le débat politique et un homme privé évoquant le cadre de ses préoccupations intimes (La Chambre du fils, Le Caïman, Habemus Papam, Mia madre). Dans cet ouvrage, l'artiste se confie à Jean A. Gili, éminent spécialiste du cinéma italien, et revient sur toute sa production cinématographique, s'imposant comme un créateur protéiforme, un intellectuel vigilant et un producteur, distributeur, directeur de salle, opérateur culturel omniprésent.
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