On lit Stephen King pour avoir peur, pour frissonner sous la couette et sursauter à chaque bruit, craquement ou même silence dans la maison. La quatrième de couverture était très prometteuse...Mais il ne faut malheureusement s'attendre à rien de tout cela en lisant Juste avant le crépuscule. C'est un recueil de nouvelles, de longueur inégale, qui ne font absolument pas peur et qui sont même assez ennuyeuses. Ce sont des histoires "banales" et fades qui sont certes dramatiques mais pas vraiment effrayantes telle celle intitulée "aire de repos" où le personnage principal, témoin de la
violence d'un homme envers son épouse enceinte à travers la porte des toilettes d'une aire de repos, décide d'intervenir et de punir le "vilain monsieur" devant une épouse qui ne veut pas être sauvée et qui finit par revenir vers son bourreau. L'aspect surnaturel, fantastique est complètement absent, en tous cas pour les nouvelles que j'ai lues et on est loin de l'effet recherché. Bref, après 145 pages lues et ne trouvant aucun intérêt à cette lecture j'ai refermé ce recueil sans regrets.
La dernière de ces nouvelles a tout gâché !!!
Treize nouvelles sur la mort, la peur, les rêves prémonitoires, la violence conjugale, … mêlées d’émotion.
Au début de chaque récit, on se demande vers où il nous entraîne et tout n’est qu’étonnement.
Dommage pour la dernière nouvelle dont l’univers est putride et qui, malheureusement, traîne en longueur dans des descriptions immondes. C’est la raison de mes deux étoiles.