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passion
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vengeance
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desir
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Moyen Âge
Les premières phrases donnent le ton. Nous assistons à un procès en un siècle passé, le Moyen-âge pour être précise, le vocabulaire en atteste.
Trois femmes, trois monologues qui se percutent les uns les autres, des phrases qui sont comme des flèches enveloppées de haine, de vengeance, de désir.
Clémence que l’on a offerte, c’est le mot qu’elle emploie, au preux chevalier qui a permis la victoire alors qu’elle était la fiancée officielle du roi.
Mathilde, la maîtresse répudiée de ce même roi.
Jeanne, que l’on sent d’une plus basse extraction, femme de caractère.
Clémence
et Jeanne font face à des juges. Dès le début je sens ce que ce procès à de crucial.
Jeanne, la rebelle, Jeanne, marquée du sceau de ses maîtres, comme le bétail. Jeanne, celle qui n’a jamais connu le sein maternel dévolu aux filles des maîtres, Béatrice et Clémence. Pourtant, elle a eu un destin hors du commun. Ces hommes, même son roi furent à ses pieds.
Jeanne, quelle est belle dans sa colère ! Elle brûle de sa colère. Petit jeu de mot car l’auteur utilise là le mythe de Jeanne d’Arc.
Clémence n’est pas en reste qui se voit couverte d’opprobre alors qu’elle n’a fait qu’obéir aux ordres de ces « Monseigneurs » dont ses propres frères.
Mathilde a le mauvais rôle. Répudiée par son Roi, pleine d’amertume qui voudrait comprendre, qui cherche le pourquoi et…
J’ai aimé la révolte de ces femmes qui mettent les juges face à leurs contradictions, leur lâcheté, leur hypocrisie. Ces femmes qui osent parler de leur amour avec tant de sensualité, d’audace, qui se battent malgré l’inéluctable.
Les dessins naïfs de Noémie Privat sont comme des enluminures très explicites à la fois précieuses et coquines. Les dessins appuient le texte. Ainsi, Jeanne et ses cheveux en forme de chèvre, le portrait très fier de Mathilde…
Une collection superbe qui m’a emmenée au pays des passions pour mon plus grand plaisir.
3 femmes dans la passion
Les premières phrases donnent le ton. Nous assistons à un procès en un siècle passé, le Moyen-âge pour être précise, le vocabulaire en atteste.
Trois femmes, trois monologues qui se percutent les uns les autres, des phrases qui sont comme des flèches enveloppées de haine, de vengeance, de désir.
Clémence que l’on a offerte, c’est le mot qu’elle emploie, au preux chevalier qui a permis la victoire alors qu’elle était la fiancée officielle du roi.
Mathilde, la maîtresse répudiée de ce même roi.
Jeanne, que l’on sent d’une plus basse extraction, femme de caractère.
Clémence et Jeanne font face à des juges. Dès le début je sens ce que ce procès à de crucial.
Jeanne, la rebelle, Jeanne, marquée du sceau de ses maîtres, comme le bétail. Jeanne, celle qui n’a jamais connu le sein maternel dévolu aux filles des maîtres, Béatrice et Clémence. Pourtant, elle a eu un destin hors du commun. Ces hommes, même son roi furent à ses pieds.
Jeanne, quelle est belle dans sa colère ! Elle brûle de sa colère. Petit jeu de mot car l’auteur utilise là le mythe de Jeanne d’Arc.
Clémence n’est pas en reste qui se voit couverte d’opprobre alors qu’elle n’a fait qu’obéir aux ordres de ces « Monseigneurs » dont ses propres frères.
Mathilde a le mauvais rôle. Répudiée par son Roi, pleine d’amertume qui voudrait comprendre, qui cherche le pourquoi et…
J’ai aimé la révolte de ces femmes qui mettent les juges face à leurs contradictions, leur lâcheté, leur hypocrisie. Ces femmes qui osent parler de leur amour avec tant de sensualité, d’audace, qui se battent malgré l’inéluctable.
Les dessins naïfs de Noémie Privat sont comme des enluminures très explicites à la fois précieuses et coquines. Les dessins appuient le texte. Ainsi, Jeanne et ses cheveux en forme de chèvre, le portrait très fier de Mathilde…
Une collection superbe qui m’a emmenée au pays des passions pour mon plus grand plaisir.