Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Jean-Baptiste Isabey, le plus célèbre miniaturiste de l'école française, disparut il y a cent cinquante ans. Le château de Malmaison et la Ville...
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Jean-Baptiste Isabey, le plus célèbre miniaturiste de l'école française, disparut il y a cent cinquante ans. Le château de Malmaison et la Ville de Nancy ont voulu rendre hommage à un artiste qui fut le témoin privilégié d'une époque exceptionnelle. Isabey connut les dix régimes qui mènent de Louis XVI à Napoléon III, à travers trois révolutions et deux républiques qui ne l'empêchèrent pas de fréquenter les palais de l'Etat et d'en représenter les maîtres successifs. Cet opportunisme évident lui permit de livrer à ses clients de petits portraits faciles à emporter en un temps agité. Il les peignit d'abord sur ivoire, puis sur papier. Isabey représenta ses modèles avec la liberté que lui conférait son incomparable technique, mais aussi avec une charmante indulgence lorsque ses fameux effets " aériens " lui faisaient gommer le passage du temps. L'artiste fascine par son sens de l'adaptation, lui, qui vit l'apparition de la photographie et du chemin de fer. Miniaturiste hors pair, Isabey fut aussi un dessinateur polyvalent, " reporter " avant l'heure des fastes impériaux, mais également décorateur à l'Opéra, à la Manufacture de Sèvres et illustrateur des gazettes de la Restauration. en l'envoyant à Vienne pour en représenter le Congrès, Talleyrand en fit " le portraitiste de l'Europe ". Afin d'évoquer une si brillante carrière, il fallait donc le concours des grandes collections européennes ;les œuvres prêtées, certaines si fragiles, permettent ainsi, en l'embrassant dans sa totalité, d'en donner une vision renouvelée.