Je ne suis pas seul à être seul

Par : Jean-Louis Fournier

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  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.106 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-253-26207-7
  • EAN9782253262077
  • Date de parution06/01/2021
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

"Mon répondeur est vide, pas de message, personne à qui répondre. Que ceux qui m'appellent et me demandent s'ils me dérangent, sachent une fois pour toutes : on me dérange quand on ne m'appelle pas. Hier j'ai eu trois coups de fil. A 12 h 32, on voulait me vendre une cuisine. A 15 h 11, c'était la mairie qui m'appelait, à cause de la canicule, pour savoir si tout allait bien. A 16 h 03, c'était une erreur".
Avec son humour et sa douce mélancolie, Jean-Louis Fournier signe un récit sensible et espiègle sur la solitude. Jean-Louis Fournier se soigne par l'humour, les traits d'esprit, la provocation hilarante énoncée d'une voix douce et posée avec, dans le regard, la lueur amusée du tendre dynamiteur. Jean-Claude Raspiengeas, La Croix.
"Mon répondeur est vide, pas de message, personne à qui répondre. Que ceux qui m'appellent et me demandent s'ils me dérangent, sachent une fois pour toutes : on me dérange quand on ne m'appelle pas. Hier j'ai eu trois coups de fil. A 12 h 32, on voulait me vendre une cuisine. A 15 h 11, c'était la mairie qui m'appelait, à cause de la canicule, pour savoir si tout allait bien. A 16 h 03, c'était une erreur".
Avec son humour et sa douce mélancolie, Jean-Louis Fournier signe un récit sensible et espiègle sur la solitude. Jean-Louis Fournier se soigne par l'humour, les traits d'esprit, la provocation hilarante énoncée d'une voix douce et posée avec, dans le regard, la lueur amusée du tendre dynamiteur. Jean-Claude Raspiengeas, La Croix.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un récit tendre, drôle et juste !
Mes Chers Vous, Les livres de Jean-Louis Fournier sont comme ces cartes postales reçues d'un ami éloigné. Il nous livre, au fil de ses récits, son quotidien, ses douleurs, ses étonnements, ses bonheurs... sa solitude. Il faut dire que la vie ne l'épargne pas.... ses deux fils sont lourdement handicapés, sa fille décide de prendre le voile et coupe tout contact, sa femme décède. "J'en veux à ceux qui meurent, de m'abandonner." Jean-Louis Fournier pourrait se plaindre, tomber dans le pathos. Certains pourraient même le trouver impudique que de livrer ainsi sa vie intime aux yeux de chacun. Et pourtant, tout semble léger, drôle, cocasse. Toute situation semble être prétexte à rire, à se moquer de soi-même, bien sûr avant toute chose. Alors, lorsqu'il décide de disséquer ce terrible mal qu'est la solitude, c'est toujours avec autant d'auto-dérision et de sourire aux coins des yeux que Jean-Louis Fournier livre ses petites réflexions quotidiennes. Cela aurait pu donner un livre bavard, comme un grand déballage d'un homme terriblement seul qui monologue sans fin dès qu'il trouve une oreille attentive... Bien au contraire, Jean-Louis Fournier offre un récit dans lequel il pointe à la fois les incohérences de la société et les siennes propres. "C'est difficile de vivre sans les autres, vivre avec les autres aussi. C'est toujours difficile de vivre." Il n'accuse personne, n'est pas aigri, il constate juste.... Et lorsqu'on tourne les dernières pages, le lecteur n'a qu'une envie : appeler l'auteur pour continuer cette conversation pleine de petits rien et de grands touts. "Qu'est ce que je crains le plus : être seul, être abandonné ou être oublié ? Être oublié est peut-être le pire. Quand je suis seul, je peux toujours imaginer que quelqu'un pense à moi. Quand je suis abandonné, je peux toujours imaginer qu'on me regrette, qu'on a des remords. Quand on m'a oublié, il n'y a rien à imaginer. Comme si je n'avais jamais existé." Grâce à son écriture fine, juste, à la fois tendre et drôle, Jean-Louis Fournier transforme la tristesse et la lourdeur de la solitude en un nuage léger et doux... lorsque la gorge se serre, que les larmes viennent aux yeux, il enveloppe le lecteur de chaleur et de douceur. Un joli récit, à déguster, doucement, tendrement avant d'appeler cet ami, ce membre de la famille que l'on a un peu négligé et avec lequel, pourtant, on n'a tant de plaisir à partager un moment ! C. http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/11/03/37761286.html
Mes Chers Vous, Les livres de Jean-Louis Fournier sont comme ces cartes postales reçues d'un ami éloigné. Il nous livre, au fil de ses récits, son quotidien, ses douleurs, ses étonnements, ses bonheurs... sa solitude. Il faut dire que la vie ne l'épargne pas.... ses deux fils sont lourdement handicapés, sa fille décide de prendre le voile et coupe tout contact, sa femme décède. "J'en veux à ceux qui meurent, de m'abandonner." Jean-Louis Fournier pourrait se plaindre, tomber dans le pathos. Certains pourraient même le trouver impudique que de livrer ainsi sa vie intime aux yeux de chacun. Et pourtant, tout semble léger, drôle, cocasse. Toute situation semble être prétexte à rire, à se moquer de soi-même, bien sûr avant toute chose. Alors, lorsqu'il décide de disséquer ce terrible mal qu'est la solitude, c'est toujours avec autant d'auto-dérision et de sourire aux coins des yeux que Jean-Louis Fournier livre ses petites réflexions quotidiennes. Cela aurait pu donner un livre bavard, comme un grand déballage d'un homme terriblement seul qui monologue sans fin dès qu'il trouve une oreille attentive... Bien au contraire, Jean-Louis Fournier offre un récit dans lequel il pointe à la fois les incohérences de la société et les siennes propres. "C'est difficile de vivre sans les autres, vivre avec les autres aussi. C'est toujours difficile de vivre." Il n'accuse personne, n'est pas aigri, il constate juste.... Et lorsqu'on tourne les dernières pages, le lecteur n'a qu'une envie : appeler l'auteur pour continuer cette conversation pleine de petits rien et de grands touts. "Qu'est ce que je crains le plus : être seul, être abandonné ou être oublié ? Être oublié est peut-être le pire. Quand je suis seul, je peux toujours imaginer que quelqu'un pense à moi. Quand je suis abandonné, je peux toujours imaginer qu'on me regrette, qu'on a des remords. Quand on m'a oublié, il n'y a rien à imaginer. Comme si je n'avais jamais existé." Grâce à son écriture fine, juste, à la fois tendre et drôle, Jean-Louis Fournier transforme la tristesse et la lourdeur de la solitude en un nuage léger et doux... lorsque la gorge se serre, que les larmes viennent aux yeux, il enveloppe le lecteur de chaleur et de douceur. Un joli récit, à déguster, doucement, tendrement avant d'appeler cet ami, ce membre de la famille que l'on a un peu négligé et avec lequel, pourtant, on n'a tant de plaisir à partager un moment ! C. http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/11/03/37761286.html
Un livre qui parle d'un sujet grave, la solitude, mais toujours avec espièglerie
J’ai retrouvé l’auteur presque dix ans après l’écriture de Veuf, que je n’ai lu qu’il y a quelques jours et je suis convaincue qu’il fallait le lire avant de découvrir celui-ci. Comme pour chaque nouveau récit, j’ai chaque fois l’impression de le connaître un peu plus, un mieux, comme un ami dont ont prend des nouvelles de temps en temps, sans savoir combien de temps il nous faudra pour remettre les pendules à l’heure, mais qu’importe. Nous voici face à des réflexions et des pensées qui mêlent une solitude personnelle et la peur de l’abandon qui habite l’auteur depuis l’enfance. Jean-Louis Fournier a toujours eu besoin d’être rassuré en étant entouré, de se sentir exister dans le regard de l’autre, dans son attention. Mais voilà, la triste réalité veut qu’en vieillissant on survive à sa famille (parfois fort injustement), à ses amis, à son épouse. Malheureuse réalité dans laquelle l’auteur trouve la force d’amener un peu de lumière et de facétie. Nous embarquons pour un voyage en solitude, avec ses chagrins et ses petites joies, avec les souvenirs que l’on se retrouve seul à conserver faute de pouvoir les partager avec quelqu’un qui se souvient. Gardien de moments d’une époque révolue, quitte à parfois douter de la véracité des évènements faute de pouvoir confronter sa mémoire personnelle à celle d’un autre. Entre la solitude imposée et la solitude choisie (comme les anglais ont eu le bon sens de distinguer l’un et l’autre), Jean-Louis Fournier va nous promener dans son quotidien, dans ses attentes, dans ses silences, dans ses moments de vie à plusieurs aussi, qui se réjouissent de retrouver un peu de calme. Car c’est de cela qu’il s’agit : pour vivre la solitude avec satisfaction, il faut pouvoir la désirer entre deux moments bruyants et collectifs. Dans notre société de la multitude souffrir de solitude reste courant et, chaque auteur peut compter sur la présence de ses lecteurs ; chaque lecteur peut compter sur la présence des auteurs. Ces derniers possèdent en plus une presque immortalité. Ils restent et sont écoutés tant qu’il y aura des lecteurs. L’auteur le dit bien, nous ne sommes jamais seuls dans une bibliothèque. Enfin, concrètement, c’est bien joli tout ça, mais ne devrions-nous pas être plus attentifs aux solitudes qui nous entourent ? Si Jean-Louis Fournier conserve le goût des mots, de leurs sens et de leurs sons, ce livre est peut être le plus grave. Pourtant, des sujets graves, l’auteur en a évoqué par le passé. Mais chaque livre est une surcouche qui rend l’ensemble assez fataliste, avec chaque fois l’impression que rire de tout devient plus difficile. Malgré tout, l’humour reste présent, une lumière dans la nuit, et j’ai bien ri grâce aux petites capsules sur les voisins d’en face qui sont égrenées tout au long du livre, grâce aussi au caractère de l’auteur qui conserve encore, malgré les années, l’espièglerie de l’enfance.
J’ai retrouvé l’auteur presque dix ans après l’écriture de Veuf, que je n’ai lu qu’il y a quelques jours et je suis convaincue qu’il fallait le lire avant de découvrir celui-ci. Comme pour chaque nouveau récit, j’ai chaque fois l’impression de le connaître un peu plus, un mieux, comme un ami dont ont prend des nouvelles de temps en temps, sans savoir combien de temps il nous faudra pour remettre les pendules à l’heure, mais qu’importe. Nous voici face à des réflexions et des pensées qui mêlent une solitude personnelle et la peur de l’abandon qui habite l’auteur depuis l’enfance. Jean-Louis Fournier a toujours eu besoin d’être rassuré en étant entouré, de se sentir exister dans le regard de l’autre, dans son attention. Mais voilà, la triste réalité veut qu’en vieillissant on survive à sa famille (parfois fort injustement), à ses amis, à son épouse. Malheureuse réalité dans laquelle l’auteur trouve la force d’amener un peu de lumière et de facétie. Nous embarquons pour un voyage en solitude, avec ses chagrins et ses petites joies, avec les souvenirs que l’on se retrouve seul à conserver faute de pouvoir les partager avec quelqu’un qui se souvient. Gardien de moments d’une époque révolue, quitte à parfois douter de la véracité des évènements faute de pouvoir confronter sa mémoire personnelle à celle d’un autre. Entre la solitude imposée et la solitude choisie (comme les anglais ont eu le bon sens de distinguer l’un et l’autre), Jean-Louis Fournier va nous promener dans son quotidien, dans ses attentes, dans ses silences, dans ses moments de vie à plusieurs aussi, qui se réjouissent de retrouver un peu de calme. Car c’est de cela qu’il s’agit : pour vivre la solitude avec satisfaction, il faut pouvoir la désirer entre deux moments bruyants et collectifs. Dans notre société de la multitude souffrir de solitude reste courant et, chaque auteur peut compter sur la présence de ses lecteurs ; chaque lecteur peut compter sur la présence des auteurs. Ces derniers possèdent en plus une presque immortalité. Ils restent et sont écoutés tant qu’il y aura des lecteurs. L’auteur le dit bien, nous ne sommes jamais seuls dans une bibliothèque. Enfin, concrètement, c’est bien joli tout ça, mais ne devrions-nous pas être plus attentifs aux solitudes qui nous entourent ? Si Jean-Louis Fournier conserve le goût des mots, de leurs sens et de leurs sons, ce livre est peut être le plus grave. Pourtant, des sujets graves, l’auteur en a évoqué par le passé. Mais chaque livre est une surcouche qui rend l’ensemble assez fataliste, avec chaque fois l’impression que rire de tout devient plus difficile. Malgré tout, l’humour reste présent, une lumière dans la nuit, et j’ai bien ri grâce aux petites capsules sur les voisins d’en face qui sont égrenées tout au long du livre, grâce aussi au caractère de l’auteur qui conserve encore, malgré les années, l’espièglerie de l’enfance.
De nationalité française, Jean-Louis Fournier est un écrivain, un réalisateur et humoriste. Fils du médecin Paul Léandre Émile Fournier et de la rédactrice Marie-Thérèse Françoise Camille Delcourt, il est né à Calais en décembre 1938. Père de trois enfants dont les deux premiers souffrent de graves handicaps, Jean-Louis Fournier n’hésite pas à parler de cette situation dans un roman autobiographique. Récompensé du prix Femina, l’œuvre Où on va, papa ? est une histoire émouvante et passionnante. Avec un humour noir et un ton cynique, Jean-Louis Fournier nous parle de ses fils handicapés mentaux et physiques, Thomas et Matthieu. Il relate la joie de leur naissance et l’horreur de leur maladie. C’est une leçon de courage et d’amour. Son ouvrage La servante du Seigneur se focalise davantage sur sa fille Marie qui a tout plaqué pour chercher Dieu. Cette lettre ouverte est un cri de cœur, un appel au secours. L’auteur espère regagner l’amour et la sympathie de sa fille adorée après la disparition de ses frères.
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