Introduction au cinéma de Guy Debord et de l'avant-garde situationniste
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages95
- PrésentationBroché
- Poids0.15 kg
- Dimensions14,2 cm × 21,1 cm × 0,9 cm
- ISBN2-911199-81-2
- EAN9782911199813
- Date de parution24/05/2003
- ÉditeurSulliver
Résumé
Quelques hommes, par leur existence même, prouvent qu'une autre vie est possible. Quelques films également. Debord était de ceux-là, ses films aussi.
Le cinéma, dernier des arts classiques et le premier de l'ère industrielle, devait fatalement attirer l'attention de toutes les avant-gardes artistiques. Outil de communication de masse, le cinéma offrait aussi une diffusion alternative aux idées des avant-gardes politiques. Ce qui fait deux raisons, s'il en faut, pour que l'Internationale Situationniste, qui prônait le dépassement de l'art et de la politique, intègre le cinéma dans ses projets de nouvelle civilisation. Ce livre montre, pour la première fois, comment autour des pratiques du détournement, du syncinéma, de l'analogie, de l'auto-réflexion, Debord réalisa une synthèse du cinéma d'avant-garde, des Dadaïstes aux Lettristes en passant par les Surréalistes. Et il en gardera l'essentiel : rien n'est joué, tout reste à faire.
Debord, qui voyait dans le cinéma le modèle structurel essentiel de la société du Spectacle, fut toute sa vie hanté par ce medium. Au point que sa dernière manifestation publique avant son suicide fut un film.
Wim Wenders dit un jour qu'il fallait mieux filmer pour vivre mieux, Debord aurait pu dire presque l'inverse : il faut vivre mieux, et les images ne seront plus de vaines compensations d'une vie introuvable ou aliénée.
Quelques hommes, par leur existence même, prouvent qu'une autre vie est possible. Quelques films également. Debord était de ceux-là, ses films aussi.
Le cinéma, dernier des arts classiques et le premier de l'ère industrielle, devait fatalement attirer l'attention de toutes les avant-gardes artistiques. Outil de communication de masse, le cinéma offrait aussi une diffusion alternative aux idées des avant-gardes politiques. Ce qui fait deux raisons, s'il en faut, pour que l'Internationale Situationniste, qui prônait le dépassement de l'art et de la politique, intègre le cinéma dans ses projets de nouvelle civilisation. Ce livre montre, pour la première fois, comment autour des pratiques du détournement, du syncinéma, de l'analogie, de l'auto-réflexion, Debord réalisa une synthèse du cinéma d'avant-garde, des Dadaïstes aux Lettristes en passant par les Surréalistes. Et il en gardera l'essentiel : rien n'est joué, tout reste à faire.
Debord, qui voyait dans le cinéma le modèle structurel essentiel de la société du Spectacle, fut toute sa vie hanté par ce medium. Au point que sa dernière manifestation publique avant son suicide fut un film.
Wim Wenders dit un jour qu'il fallait mieux filmer pour vivre mieux, Debord aurait pu dire presque l'inverse : il faut vivre mieux, et les images ne seront plus de vaines compensations d'une vie introuvable ou aliénée.