Il court, il court le Bauhaus

Par : Tom Wolfe

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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-251-20026-2
  • EAN9782251200262
  • Date de parution03/09/2012
  • CollectionLe goût des idées
  • ÉditeurBelles Lettres
  • TraducteurClaudia Ancelot

Résumé

Mon premier est un gratte-ciel. Mon deuxième est un grand ensemble. Mon troisième est une banque, ou une école, ou un bureau de poste. Mon tout se trouve à New York, Sarcelles, Rotterdam et la Défense. C'est... le style international, à qui nous devons ces cubes de béton, ces façades en verre fumé et ces intérieurs beige-noir-blanc cassé à quoi semble se réduire l'architecture moderne. Comment en est-on arrivé là ? Pour Tom Wolfe, tout commence en Allemagne, au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec le Bauhaus, qui regroupe les jeunes Turcs de la nouvelle architecture sous la direction de Walter Gropius.
Leur devise :anéantir l'architecture bourgeoise. Marxistes, ils rêvent de balayer les décombres de la vieille Europe décadente, baroque et néo-classique, pour y édifier un monde rigoureux et abstrait, célébrant les noces de l'Art et de la Technologie. Chassés par la montée du nazisme, ils se réfugient aux États-Unis. Et c'est alors que se produit le miracle : subjuguée, la classe dirigeante américaine confia à un groupe de théoriciens le soin de définir son art officiel.
Entre-temps, Le Corbusier en France et le groupe de Stijl en Hollande occupaient le terrain, propageant des idées analogues qui, formant un nouvel académisme, devaient inspirer le travail de trois générations d'architectes, d'un bout à l'autre de la planète. Oui, il court, il court le Bauhaus. Et nul ne sait où s'arrêtera l'invasion de ce style international, abstrait et incolore. Parce que la beauté est inséparable d'un certain art de vivre, Tom Wolfe s'attaque avec une férocité tonique à cette nouvelle scolastique, dénonçant ses dévots, ses clercs et ses dieux.
Mon premier est un gratte-ciel. Mon deuxième est un grand ensemble. Mon troisième est une banque, ou une école, ou un bureau de poste. Mon tout se trouve à New York, Sarcelles, Rotterdam et la Défense. C'est... le style international, à qui nous devons ces cubes de béton, ces façades en verre fumé et ces intérieurs beige-noir-blanc cassé à quoi semble se réduire l'architecture moderne. Comment en est-on arrivé là ? Pour Tom Wolfe, tout commence en Allemagne, au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec le Bauhaus, qui regroupe les jeunes Turcs de la nouvelle architecture sous la direction de Walter Gropius.
Leur devise :anéantir l'architecture bourgeoise. Marxistes, ils rêvent de balayer les décombres de la vieille Europe décadente, baroque et néo-classique, pour y édifier un monde rigoureux et abstrait, célébrant les noces de l'Art et de la Technologie. Chassés par la montée du nazisme, ils se réfugient aux États-Unis. Et c'est alors que se produit le miracle : subjuguée, la classe dirigeante américaine confia à un groupe de théoriciens le soin de définir son art officiel.
Entre-temps, Le Corbusier en France et le groupe de Stijl en Hollande occupaient le terrain, propageant des idées analogues qui, formant un nouvel académisme, devaient inspirer le travail de trois générations d'architectes, d'un bout à l'autre de la planète. Oui, il court, il court le Bauhaus. Et nul ne sait où s'arrêtera l'invasion de ce style international, abstrait et incolore. Parce que la beauté est inséparable d'un certain art de vivre, Tom Wolfe s'attaque avec une férocité tonique à cette nouvelle scolastique, dénonçant ses dévots, ses clercs et ses dieux.
Tom Wolfe est un américain. Il est à la fois un romancier, un journaliste et un essayiste. Né le 2 mars 1931 à Richmond en Virginie (États-Unis), il passe ses années d’étudiant en lettres à Yale. En 1957, il commence sa carrière de journaliste au Washington Post puis au New York Herald Tribune. Ces premiers écrits « l’étoffe des héros » et « le gauchisme » lui ont permis d’être connu du grand public. Bien que journaliste, la vie de romancier de Tom Wolfe débute dans les années 1980. En effet, il publie en 1987 son premier roman intitulé « le Bucher des vanités ». Cette belle œuvre fut un succès mondial avec plus de 800 000 exemplaires vendus aux États-Unis. Après cet exploit, Tom Wolfe va continuer sur cette voie en publiant d’autres œuvres dont « Bloody Miami » et « un homme, un vrai ». Publié en 2013, « Bloody Miami » est le quatrième roman de Tom Wolfe. C’est l’histoire d’un jeune policier cubain nommé Nestor Camacho. Ce dernier a arrêté un de ses compatriotes qui cherchait refuge à Miami. Pour cela, Nestor est considéré comme un traître et devient une honte pour sa famille et son quartier. Il s’en suit un véritable clash entre cubains et les autres communautés de la ville de Miami. Est-ce que Camacho va pouvoir restaurer l’ordre et la paix entre tous ? L’ouvrage « Un homme, un vrai » est paru en 1998. Dans ce livre, Tom parle de Charlie Croker. Ce colosse entrepreneur de race blanche doit faire face à de nombreuses difficultés. Il y dépeint aussi les tensions entre les différentes races.
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