François Ier et l'Italie

Par : Chiara Lastraioli, Jean-Marie Le Gall
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  • Nombre de pages308
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.14 kg
  • Dimensions20,9 cm × 27,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-503-58127-9
  • EAN9782503581279
  • Date de parution01/01/2018
  • CollectionEtudes renaissantes
  • ÉditeurBrepols
  • ContributeurLuisa Capodieci
  • ContributeurMaria Giuseppina Muzzarelli
  • ContributeurGiovanni Ricci

Résumé

Les relations entretenues par François Ier avec les états italiens ne furent pas toujours aussi linéaires et profitables qu'on a pu l'affirmer dans le passé, aussi bien dans les domaines politique que culturel. Les célébrations nationales de 2015, évoquant la victoire à Marignan d'un jeune roi de France fraîchement couronné, ont sans doute contribué à renforcer l'image d'un monarque conquérant et puissant au détriment d'une analyse plus lucide et approfondie sur les répercussions, tout au long de son règne, de l'aventure italienne.
Les articles figurant dans ce volume explorent différents aspects de l'épopée guerrière et culturelle de François Ier en Italie, tout en mettant l'accent sur les réactions suscitées outremonts par la politique royale au fil du temps, mais aussi des succès et des déboires diplomatico-militaires. Si la domination française en Piémont-Savoie semble contrebalancer l'échec cuisant d'une implantation durable dans le Milanais, la popularité du monarque résiste surtout dans les milieux hostiles à la suprématie impériale et chez les fuoriusciti, mais peine à s'affirmer de façon incontestée comme l'attestent le revirement de moults alliés, les dépêches diplomatiques et les chroniques littéraires de l'époque.
Adulé par des lettrés et des artistes de renom qui voient en lui un mécène parfois visionnaire, François Ier met en oeuvre des réseaux d'influence grâce à l'implantation de nombreux Italiens sur des sièges épiscopaux du royaume tout en favorisant l'essor d'un italianisme culturel bien au-delà de l'espace raffiné de la cour. Tous ces efforts semblent toutefois peu lisibles par les Outremontains qui nourrissent une méfiance envers une politique qui semble osciller entre gallicanisme et accueil des hétérodoxes, défense de la Chrétienté et entente avec le Turc, velléités hégémoniques et replis soudains.
Historiographes et polémistes à la solde des différents états prennent parti soit en faveur soit contre l'action royale dans la péninsule, tandis que les écrits littéraires restituent une image quelque peu écornée du roi de France face à la toute-puissance de Charles V.
Les relations entretenues par François Ier avec les états italiens ne furent pas toujours aussi linéaires et profitables qu'on a pu l'affirmer dans le passé, aussi bien dans les domaines politique que culturel. Les célébrations nationales de 2015, évoquant la victoire à Marignan d'un jeune roi de France fraîchement couronné, ont sans doute contribué à renforcer l'image d'un monarque conquérant et puissant au détriment d'une analyse plus lucide et approfondie sur les répercussions, tout au long de son règne, de l'aventure italienne.
Les articles figurant dans ce volume explorent différents aspects de l'épopée guerrière et culturelle de François Ier en Italie, tout en mettant l'accent sur les réactions suscitées outremonts par la politique royale au fil du temps, mais aussi des succès et des déboires diplomatico-militaires. Si la domination française en Piémont-Savoie semble contrebalancer l'échec cuisant d'une implantation durable dans le Milanais, la popularité du monarque résiste surtout dans les milieux hostiles à la suprématie impériale et chez les fuoriusciti, mais peine à s'affirmer de façon incontestée comme l'attestent le revirement de moults alliés, les dépêches diplomatiques et les chroniques littéraires de l'époque.
Adulé par des lettrés et des artistes de renom qui voient en lui un mécène parfois visionnaire, François Ier met en oeuvre des réseaux d'influence grâce à l'implantation de nombreux Italiens sur des sièges épiscopaux du royaume tout en favorisant l'essor d'un italianisme culturel bien au-delà de l'espace raffiné de la cour. Tous ces efforts semblent toutefois peu lisibles par les Outremontains qui nourrissent une méfiance envers une politique qui semble osciller entre gallicanisme et accueil des hétérodoxes, défense de la Chrétienté et entente avec le Turc, velléités hégémoniques et replis soudains.
Historiographes et polémistes à la solde des différents états prennent parti soit en faveur soit contre l'action royale dans la péninsule, tandis que les écrits littéraires restituent une image quelque peu écornée du roi de France face à la toute-puissance de Charles V.