Fortune de France Tome 9
Les Roses de la vie

Par : Robert Merle
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  • Nombre de pages461
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.54 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-87706-238-4
  • EAN9782877062381
  • Date de parution01/03/1995
  • ÉditeurFallois (Editions de)

Résumé

" A'steure je suis roi ", s'écria Louis XIII quand Concini, sur le pont dormant du Louvre, tomba sous les balles des conjurés. Il l'était en effet, puisque l'usurpateur était mort et la régente, reine mère dominatrice, " serrée " au château de Blois. Le jeune Pierre-Emmanuel de Siorac, narrateur témoin de ces Mémoires, a participé au complot et Louis XIII l'en récompense en faisant revivre pour lui le comté d'Orbieu. Le contraste est grand entre la vie de Cour, brillante et oisive, et celle des laboureurs du " plat pays " qui, écrasé d'impôts, survivent comme ils peuvent. Fidèle à la tradition périgourdine de ses ancêtres, le nouveau comte, dès que le roi lui consent un congé, court retrouver Orbieu. Il s'efforce d'être " bon ménager " de son domaine et, pour les mieux comprendre, apprend la " parladure " de ses manants. Pour l'enfant roi, qui n'est plus un enfant, les difficultés commencent : Luynes, le favori, est lâche et sans talent ; la reine mère, aidée par les Grands, prend les armes contre lui ; les huguenots s'agitent et aspirent à se rendre indépendants. Le roi doit pouvoir de prime à son premier devoir : " Parfaire " son mariage avec Anne d'Autriche : chemin qui, dès qu'il s'y est enfin engagé, lui apporte à la fois des roses et des épines. Louis XIII, roi soldat comme son père, et comme lui prompt et résolu, écrase les rébellions maternelles et tient tête aux huguenots, mais ne maîtrise pas aussi bien la politique du royaume conduite par des ministres qui font mieux leurs affaires que celles de la France. Cependant le cardinal de Richelieu s'avance à petits pas et rôde autour du pouvoir sans réussir à y entrer, tant son génie fait peur, et d'abord au roi même qui craint d'être dominé. Il finit toutefois par admettre le cardinal en son Conseil mais à une place encore modeste. Rien ne permet alors de prévoir si, ayant l'un et l'autre tant à cœur le bien du royaume, le sceptre et la pourpre réussiront à s'entendre.
" A'steure je suis roi ", s'écria Louis XIII quand Concini, sur le pont dormant du Louvre, tomba sous les balles des conjurés. Il l'était en effet, puisque l'usurpateur était mort et la régente, reine mère dominatrice, " serrée " au château de Blois. Le jeune Pierre-Emmanuel de Siorac, narrateur témoin de ces Mémoires, a participé au complot et Louis XIII l'en récompense en faisant revivre pour lui le comté d'Orbieu. Le contraste est grand entre la vie de Cour, brillante et oisive, et celle des laboureurs du " plat pays " qui, écrasé d'impôts, survivent comme ils peuvent. Fidèle à la tradition périgourdine de ses ancêtres, le nouveau comte, dès que le roi lui consent un congé, court retrouver Orbieu. Il s'efforce d'être " bon ménager " de son domaine et, pour les mieux comprendre, apprend la " parladure " de ses manants. Pour l'enfant roi, qui n'est plus un enfant, les difficultés commencent : Luynes, le favori, est lâche et sans talent ; la reine mère, aidée par les Grands, prend les armes contre lui ; les huguenots s'agitent et aspirent à se rendre indépendants. Le roi doit pouvoir de prime à son premier devoir : " Parfaire " son mariage avec Anne d'Autriche : chemin qui, dès qu'il s'y est enfin engagé, lui apporte à la fois des roses et des épines. Louis XIII, roi soldat comme son père, et comme lui prompt et résolu, écrase les rébellions maternelles et tient tête aux huguenots, mais ne maîtrise pas aussi bien la politique du royaume conduite par des ministres qui font mieux leurs affaires que celles de la France. Cependant le cardinal de Richelieu s'avance à petits pas et rôde autour du pouvoir sans réussir à y entrer, tant son génie fait peur, et d'abord au roi même qui craint d'être dominé. Il finit toutefois par admettre le cardinal en son Conseil mais à une place encore modeste. Rien ne permet alors de prévoir si, ayant l'un et l'autre tant à cœur le bien du royaume, le sceptre et la pourpre réussiront à s'entendre.
Robert Merle
Né en 1908 à Tébessa (Algérie), Robert Merle a d'abord été professeur. En 1949, il obtient le prix Goncourt avec Week-end à Zuydcoote. Il a publié depuis de nombreux romans, dont La Mort est mon métier, L'Ile, Malevil, Le Propre de l'homme.
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