Fortune de France Tome 7
La volte des vertugadins

Par : Robert Merle
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  • Nombre de pages507
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.583 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-87706-121-3
  • EAN9782877061216
  • Date de parution01/04/1991
  • ÉditeurFallois (Editions de)

Résumé

La volte est l'ancêtre de la valse, et le vertugadin, cette partie de la jupe qui au dix-septième siècle gonfle et s'arrondit à partir de la taille. Elle volte et virevolte à plaisir en ce roman, qui se présente comme une suite de Fortune de France et montre le fils du Marquis de Siorac, Pierre-Emmanuel, faire ses premières armes au bal de sa mère illégitime, la Duchesse de Guise. De 1607 à 1610, en ces trois dernières années du règne d'Henri IV, l'heure paraît toute donnée à la frivolité.
Ce ne sont que fêtes et festins, folles dépenses de vêture et parure, bals, ballets dévêtus, don juans aux multiples amours, hautes dames libertines, filles, d'honneur vénales, maris complaisants, princes du sang stupéfiants de nullité. La cour s'amuse, intrigue et complote, la Reine querelle le Roi, ses maîtresses le trompent, ses ministres le trahissent, et Henri IV - dont le seul amour réussi est celui qu'il porte au charmant petit dauphin - semble consacrer plus de temps aux jeux de cartes qu'à son royaume.
Derrière cette apparence il y a une réalité : un Paris magnifique et puant, une insécurité générale, des domestiques insupportables et dévoués, des petites gens tuées par les premiers froids, des boutiquiers écrasés par les édits. Quant au Roi, il maintient sans faiblir une double lutte : à l'intérieur du royaume, contre les fanatiques qui voudraient l'éradication par le fer ou l'exil des protestants ; et à l'extérieur, contre les ambitions hégémoniques des Habsbourg d'Espagne, champions par ailleurs de l'intolérance religieuse.
Le récit grouille de personnages, les dialogues abondent, la langue est savoureuse. L'auteur s'amuse, s'attendrit, cueille au passage maintes fleurettes, sans que jamais soient perdus de vue les grands problèmes du temps qui, pour l'essentiel, sont encore ceux du nôtre.
La volte est l'ancêtre de la valse, et le vertugadin, cette partie de la jupe qui au dix-septième siècle gonfle et s'arrondit à partir de la taille. Elle volte et virevolte à plaisir en ce roman, qui se présente comme une suite de Fortune de France et montre le fils du Marquis de Siorac, Pierre-Emmanuel, faire ses premières armes au bal de sa mère illégitime, la Duchesse de Guise. De 1607 à 1610, en ces trois dernières années du règne d'Henri IV, l'heure paraît toute donnée à la frivolité.
Ce ne sont que fêtes et festins, folles dépenses de vêture et parure, bals, ballets dévêtus, don juans aux multiples amours, hautes dames libertines, filles, d'honneur vénales, maris complaisants, princes du sang stupéfiants de nullité. La cour s'amuse, intrigue et complote, la Reine querelle le Roi, ses maîtresses le trompent, ses ministres le trahissent, et Henri IV - dont le seul amour réussi est celui qu'il porte au charmant petit dauphin - semble consacrer plus de temps aux jeux de cartes qu'à son royaume.
Derrière cette apparence il y a une réalité : un Paris magnifique et puant, une insécurité générale, des domestiques insupportables et dévoués, des petites gens tuées par les premiers froids, des boutiquiers écrasés par les édits. Quant au Roi, il maintient sans faiblir une double lutte : à l'intérieur du royaume, contre les fanatiques qui voudraient l'éradication par le fer ou l'exil des protestants ; et à l'extérieur, contre les ambitions hégémoniques des Habsbourg d'Espagne, champions par ailleurs de l'intolérance religieuse.
Le récit grouille de personnages, les dialogues abondent, la langue est savoureuse. L'auteur s'amuse, s'attendrit, cueille au passage maintes fleurettes, sans que jamais soient perdus de vue les grands problèmes du temps qui, pour l'essentiel, sont encore ceux du nôtre.
Robert Merle
Né en 1908 à Tébessa (Algérie), Robert Merle a d'abord été professeur. En 1949, il obtient le prix Goncourt avec Week-end à Zuydcoote. Il a publié depuis de nombreux romans, dont La Mort est mon métier, L'Ile, Malevil, Le Propre de l'homme.
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