Ambitieux travail universitaire, Etrange Bretagne se lit comme un roman, presque comme un roman policier dont la Bretagne du XIXe siècle - vue par les voyageurs britanniques - serait l'insaisissable et fascinante héroïne. Que cherchaient ces touristes de la première heure qui nous ont laissé plus de 7000 pages de récits ? Qu'ont-ils vu ? Que n'ont-ils pas vu ? Enfin accessibles en français, les plus représentatives de ces pages sont ici disséquées avec délectation.
Jean-Yves Le Disez convie le lecteur à un voyage dans le discours bourgeois et métropolitain du XIXe et montre comment se construit, souvent au mépris du "réel" , le rapport impérialiste à l'Autre. Au-delà de son intérêt historique, l'ouvrage propose d'utiles outils d'analyse pour aborder la difficile dialectique de l'identité et de l'interculturalité. On ne s'étonnera pas de trouver à ces descriptions (de paysages, de monuments, de costumes, de coutumes, de paysans...) une troublante familiarité.
Le discours sur l'Autre aurait-il si peu changé ? Avec le soutien du CNL
Ambitieux travail universitaire, Etrange Bretagne se lit comme un roman, presque comme un roman policier dont la Bretagne du XIXe siècle - vue par les voyageurs britanniques - serait l'insaisissable et fascinante héroïne. Que cherchaient ces touristes de la première heure qui nous ont laissé plus de 7000 pages de récits ? Qu'ont-ils vu ? Que n'ont-ils pas vu ? Enfin accessibles en français, les plus représentatives de ces pages sont ici disséquées avec délectation.
Jean-Yves Le Disez convie le lecteur à un voyage dans le discours bourgeois et métropolitain du XIXe et montre comment se construit, souvent au mépris du "réel" , le rapport impérialiste à l'Autre. Au-delà de son intérêt historique, l'ouvrage propose d'utiles outils d'analyse pour aborder la difficile dialectique de l'identité et de l'interculturalité. On ne s'étonnera pas de trouver à ces descriptions (de paysages, de monuments, de costumes, de coutumes, de paysans...) une troublante familiarité.
Le discours sur l'Autre aurait-il si peu changé ? Avec le soutien du CNL