Prix Les petits mots des libraires - Polar déc

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  • Nombre de pages400
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-253-26001-1
  • EAN9782253260011
  • Date de parution09/10/2019
  • CollectionLe livre de poche. Thriller
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Se retrouver enfermée en prison pour de longues années, alors que l'on est déjà enfermée dans un corps qui n'est pas le sien... pour Virginie, c'est la double peine.
Se retrouver enfermée en prison pour de longues années, alors que l'on est déjà enfermée dans un corps qui n'est pas le sien... pour Virginie, c'est la double peine.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Douloureux et fascinant.
Virginie est rentrée chez moi en catimini. Son histoire s’est retrouvée au milieu d’autres sur ma table basse. Patiemment, elle attendait son tour pour me la raconter. Je me doutais qu’elle avait vécu l’enfer, et j’imaginais bien que ça allait être difficile à entendre, et sûrement encore plus à appréhender. Mais j’étais habituée à lire des choses dures. Elle allait donc me dévoiler ses épreuves, j’en prendrais connaissance et je ressentirais plus ou moins d’émotions selon sa capacité à raconter, et la mienne à entendre. J’en garderais probablement un souvenir ému. Puis je découvrirais d’autres histoires. Trois p’tits tours et puis s’en vont. En tout cas, c’est ce que je croyais. Mais je me trompais à un point que je n’imaginais même pas… Dès la première page, le pouls s’accélère. À la troisième, la gorge se noue. À la dixième, l’estomac se serre. À la vingtième, plus aucun retour en arrière n’est possible. Parce que refermer ce roman reviendrait à renfermer Virginie. A lui donner le rôle d’un objet que l’on pose. À lui refuser son droit à exister par autre chose que des mots. Sauf qu’après avoir fait sa connaissance, tout cela nous est viscéralement impossible. Alternant passé, présent, futur, elle nous explique son calvaire. Nous démontre notre méconnaissance du sujet. Nous prouve, encore et encore, que l’Homme est le plus grand ennemi de l’humanité. Par haine viscérale, méchanceté gratuite ou peur injustifiée, tout ce qui ne lui convient pas doit être, au mieux, modifié, au pire, éradiqué. Enfant, adolescente, puis adulte, chez ses parents, en prison ou après sa sortie, c’est ce qu’a vécu, ce que subit, et ce que devra endurer Virginie. À quelques exceptions près, chacune des personnes qu’elle va croiser durant sa vie tentera soit de la changer, soit de la détruire. Physiquement et psychologiquement. Imaginez le pire dont l’humain est capable, vous serez encore très loin du compte. Avec un sujet aussi sensible, la principale crainte que l’on peut avoir en commençant un livre qui en parle, c’est que l’écrivain en fasse trop ou pas assez. Qu’il veuille faire preuve de trop de sensationnalisme, ou de sensiblerie. Mais il n’y a rien de tout cela ici. L’auteur passe au milieu de ces écueils sans même les frôler, maintenant le cap de son histoire d’une main de maître. Le style est impeccable, tout est parfaitement maîtrisé et paraît pourtant tellement naturel. Il ne nous épargne aucune des horreurs traversées par son héroïne. Pourtant jamais nous ne ressentons d’excès. Peut-être parce que nous savons que, pour beaucoup, c’est une réalité… Jacques Saussey fait naître sous sa plume une Virginie inoubliable. Terriblement fragile et incroyablement forte. Un de ces êtres qui arrivent sans faire de bruit, et qui laissent un vide immense quand ils s’en vont…
Virginie est rentrée chez moi en catimini. Son histoire s’est retrouvée au milieu d’autres sur ma table basse. Patiemment, elle attendait son tour pour me la raconter. Je me doutais qu’elle avait vécu l’enfer, et j’imaginais bien que ça allait être difficile à entendre, et sûrement encore plus à appréhender. Mais j’étais habituée à lire des choses dures. Elle allait donc me dévoiler ses épreuves, j’en prendrais connaissance et je ressentirais plus ou moins d’émotions selon sa capacité à raconter, et la mienne à entendre. J’en garderais probablement un souvenir ému. Puis je découvrirais d’autres histoires. Trois p’tits tours et puis s’en vont. En tout cas, c’est ce que je croyais. Mais je me trompais à un point que je n’imaginais même pas… Dès la première page, le pouls s’accélère. À la troisième, la gorge se noue. À la dixième, l’estomac se serre. À la vingtième, plus aucun retour en arrière n’est possible. Parce que refermer ce roman reviendrait à renfermer Virginie. A lui donner le rôle d’un objet que l’on pose. À lui refuser son droit à exister par autre chose que des mots. Sauf qu’après avoir fait sa connaissance, tout cela nous est viscéralement impossible. Alternant passé, présent, futur, elle nous explique son calvaire. Nous démontre notre méconnaissance du sujet. Nous prouve, encore et encore, que l’Homme est le plus grand ennemi de l’humanité. Par haine viscérale, méchanceté gratuite ou peur injustifiée, tout ce qui ne lui convient pas doit être, au mieux, modifié, au pire, éradiqué. Enfant, adolescente, puis adulte, chez ses parents, en prison ou après sa sortie, c’est ce qu’a vécu, ce que subit, et ce que devra endurer Virginie. À quelques exceptions près, chacune des personnes qu’elle va croiser durant sa vie tentera soit de la changer, soit de la détruire. Physiquement et psychologiquement. Imaginez le pire dont l’humain est capable, vous serez encore très loin du compte. Avec un sujet aussi sensible, la principale crainte que l’on peut avoir en commençant un livre qui en parle, c’est que l’écrivain en fasse trop ou pas assez. Qu’il veuille faire preuve de trop de sensationnalisme, ou de sensiblerie. Mais il n’y a rien de tout cela ici. L’auteur passe au milieu de ces écueils sans même les frôler, maintenant le cap de son histoire d’une main de maître. Le style est impeccable, tout est parfaitement maîtrisé et paraît pourtant tellement naturel. Il ne nous épargne aucune des horreurs traversées par son héroïne. Pourtant jamais nous ne ressentons d’excès. Peut-être parce que nous savons que, pour beaucoup, c’est une réalité… Jacques Saussey fait naître sous sa plume une Virginie inoubliable. Terriblement fragile et incroyablement forte. Un de ces êtres qui arrivent sans faire de bruit, et qui laissent un vide immense quand ils s’en vont…
Un roman noir fort !
Mes Chers Vous, Jacques Saussey écrit généralement des thrillers sombres et sociétaux traitant par exemple du terrorisme avec Ne prononcez jamais leur nom, ou de la pédophilie avec Sen[s] Interdit.... Mais avec Enfermé.e, c'est un roman tout à la fois noir et lumineux que Jacques Saussey offre aujourd'hui. Si le fond reste un sujet sociétal relativement tabou, l'identité sexuelle et la possibilité d'en changer, c'est avant tout une incroyable histoire personnelle, une plongée dans la psyché et la vie de son personnage principal, la mise en abîme d'un être. Ici, point d'histoire de flic, point d'enquête, juste le parcours d'un être humain dont les cartes ont été brouillées à la naissance et qui tente, tant bien que mal, d'accéder à ce que chacun est en droit d'attendre de la vie : la dignité et le respect. Par une construction du récit en alternance, Jacques Saussey nous livre petit à petit les pièces d'un puzzle. Alors qu'un chapitre relate la naissance d'un être non désiré, détesté de son père, peu protégé par sa mère et qui essaie, avec ses petits moyens, de trouver sa place en ce monde, le chapitre suivant présente Virginie, cette femme battue trop souvent, violée plus qu'à son tour, bafouée chaque jour.... mais qui se construit, pas à pas, devant les yeux du lecteur. Alors que le sujet aurait pu permettre les clichés, le voyeurisme, voir le pathos, Jacques Saussey, par sa maîtrise du mot juste, quelquefois cru, sa pudeur, son empathie, révèle une histoire incroyablement touchante, un personnage que l'on aimerait enlacer et réconforter, un récit qui semblerait biographique tellement fort, beau, sombre et à la fois plein d'espoir. "On a parfois besoin d'écrire les paroles que tout le monde ne peut écouter." Enfermé.e, LE roman coup de poing de cette rentrée, celui qui laisse K.O., incapable de passer à autre chose pendant plusieurs jours.... peut-être le plus beau roman de Jacques Saussey. C. http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/08/15/36631055.html
Mes Chers Vous, Jacques Saussey écrit généralement des thrillers sombres et sociétaux traitant par exemple du terrorisme avec Ne prononcez jamais leur nom, ou de la pédophilie avec Sen[s] Interdit.... Mais avec Enfermé.e, c'est un roman tout à la fois noir et lumineux que Jacques Saussey offre aujourd'hui. Si le fond reste un sujet sociétal relativement tabou, l'identité sexuelle et la possibilité d'en changer, c'est avant tout une incroyable histoire personnelle, une plongée dans la psyché et la vie de son personnage principal, la mise en abîme d'un être. Ici, point d'histoire de flic, point d'enquête, juste le parcours d'un être humain dont les cartes ont été brouillées à la naissance et qui tente, tant bien que mal, d'accéder à ce que chacun est en droit d'attendre de la vie : la dignité et le respect. Par une construction du récit en alternance, Jacques Saussey nous livre petit à petit les pièces d'un puzzle. Alors qu'un chapitre relate la naissance d'un être non désiré, détesté de son père, peu protégé par sa mère et qui essaie, avec ses petits moyens, de trouver sa place en ce monde, le chapitre suivant présente Virginie, cette femme battue trop souvent, violée plus qu'à son tour, bafouée chaque jour.... mais qui se construit, pas à pas, devant les yeux du lecteur. Alors que le sujet aurait pu permettre les clichés, le voyeurisme, voir le pathos, Jacques Saussey, par sa maîtrise du mot juste, quelquefois cru, sa pudeur, son empathie, révèle une histoire incroyablement touchante, un personnage que l'on aimerait enlacer et réconforter, un récit qui semblerait biographique tellement fort, beau, sombre et à la fois plein d'espoir. "On a parfois besoin d'écrire les paroles que tout le monde ne peut écouter." Enfermé.e, LE roman coup de poing de cette rentrée, celui qui laisse K.O., incapable de passer à autre chose pendant plusieurs jours.... peut-être le plus beau roman de Jacques Saussey. C. http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/08/15/36631055.html
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