Le seul coupable

Cher Vous, Paul Kessler savoure sa retraite dans la maison familiale du Var. Au retour de l’une de ses escapades dans le maquis varois, une odeur de fumée vient surprendre l’ensemble du village. Un incendie s’est déclenché à proximité de la maison de Paul Kessler… le temps d’arriver sur place, celui-ci n’aura d’autre choix que d’assister à la perte de sa maison et de tous les souvenirs qu’elle contient. Quand le chef des pompiers lui certifie que cet incendie est volontaire et que la personne qui en est à l’origine a été arrêtée, Paul Kessler tente de comprendre. De comprendre comment une affaire datant de 10 ans auparavant peut avoir occasionné une telle vengeance ! Il n’aura alors d’autre choix que de tenter de détricoter le dossier, pourtant clôt avec succès…. A priori ! Déjà croisé dans L’Aigle Noir, l’ex-commandant Paul Kessler va devoir, cette fois, comprendre comment son équipe et lui-même ont pu, peut-être, foirer une enquête et faire accuser la mauvaise personne. Ce qui va se révéler au fil des pages prend une tournure relativement inattendue… d’autant que l’œil neuf de la très jeune lieutenante Zoé, nouvellement arrivée dans l’ex-équipe Kessler, va apporter des pistes qui n’avaient pas tout à fait étaient envisagées à l’époque. Qui était véritablement Margaux Dumas ? Qui était véritablement Julien Maubert, inculpé pour son assassinat ? Qui est véritablement Le seul coupable, dans cette affaire de meurtre ? Avec ce dix-septième roman, Jacques Saussey offre un pur polar mettant au cœur de son histoire les personnalités diverses de Paul Kessler, Erika Schaeffer la nouvelle cheffe de groupe, ainsi que le reste de l’équipe de lieutenant la Crim’. Se mêlent à l’enquête, enfin aux deux enquêtes entremêlées puisqu’un piqueur vient semer la zizanie dans les discothèques lyonnaises, la volonté farouche de Paul Kessler de résoudre cette ancienne enquête et les vies privées de chacun des membres du groupe, permettant ainsi d’un peu mieux les connaître. Jacques Saussey s’amuse à brouiller les pistes, à créer une galerie de personnages abîmés par la vie, à démontrer que personne n’est que lumière ou ombre… Mais que, certains, naturellement préfèrent laisser toute la place à la part d’ombre. Un roman palpitant, sans aucun temps mort, dans lequel chaque détail à son importance… Un roman terriblement bien ficelé ! http://cecibondelire.canalblog.com/2024/10/le-seul-coupable-de-jacques-saussey.html