Prix Marcel Pagnol
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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.082 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-07-309570-1
  • EAN9782073095701
  • Date de parution06/03/2025
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

"C'est l'adolescence, ça leur passera. Quand ils verront que ce n'est pas mieux ailleurs, ils reviendront, ils feront paysans, on ne veut jamais ressembler à ses parents quand on a quinze ans". Dans une ferme, l'histoire se reproduit de génération en génération : on s'occupe des bêtes, on vit avec, celles qui sont dans l'étable et celles qui ruminent dans les têtes. Peintes sur le vif, à petites touches, les vies se dupliquent en dégradé face aux bêtes qui ont tout un paysage à pâturer.
Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie brutale révèle ce qui s'imprime par les failles, par les blessures familiales, comme dans les creux des gravures en taille-douce.
"C'est l'adolescence, ça leur passera. Quand ils verront que ce n'est pas mieux ailleurs, ils reviendront, ils feront paysans, on ne veut jamais ressembler à ses parents quand on a quinze ans". Dans une ferme, l'histoire se reproduit de génération en génération : on s'occupe des bêtes, on vit avec, celles qui sont dans l'étable et celles qui ruminent dans les têtes. Peintes sur le vif, à petites touches, les vies se dupliquent en dégradé face aux bêtes qui ont tout un paysage à pâturer.
Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie brutale révèle ce qui s'imprime par les failles, par les blessures familiales, comme dans les creux des gravures en taille-douce.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Justine H.Decitre Grenoble
5/5
Du même bois
Premier roman de Marion Fayolle, que l’on connaît pour ses magnifiques dessins (Les coquins, Les petits). Au cœur de l’Ardèche, une ferme familiale où toutes les générations se mélangent, s’entrecroisent, vivent au rythme des animaux, du travail de la ferme, de la nature. Des souvenirs d’enfance évoqués comme des tableaux, avec une écriture sobre et ciselée. Une ode à la ruralité en voie en disparition
Premier roman de Marion Fayolle, que l’on connaît pour ses magnifiques dessins (Les coquins, Les petits). Au cœur de l’Ardèche, une ferme familiale où toutes les générations se mélangent, s’entrecroisent, vivent au rythme des animaux, du travail de la ferme, de la nature. Des souvenirs d’enfance évoqués comme des tableaux, avec une écriture sobre et ciselée. Une ode à la ruralité en voie en disparition
CamilleDecitre Grenoble
5/5
Superbe premier roman !
Très joli premier roman de Marion Fayolle, court, percutant et très étonnant. Son écriture est simple mais elle y met son petit grain que l'on retrouve d'ailleurs dans ses dessins, ce petit quelque chose à elle, résultat : nous le dévorons ! Une famille de paysans qui vit sous le même toit, de génération en génération, les points de vue qui s'entremêlent, les secrets, la rudesse de la vie à la ferme, des enfants qui ne partent pas en vacances mais qui s'amusent avec les veaux et les poules. C'est tout un portrait sincère des familles françaises d'agriculteurs que Marion Fayolle nous dessine ici. Tout en délicatesse et en poésie !
Très joli premier roman de Marion Fayolle, court, percutant et très étonnant. Son écriture est simple mais elle y met son petit grain que l'on retrouve d'ailleurs dans ses dessins, ce petit quelque chose à elle, résultat : nous le dévorons ! Une famille de paysans qui vit sous le même toit, de génération en génération, les points de vue qui s'entremêlent, les secrets, la rudesse de la vie à la ferme, des enfants qui ne partent pas en vacances mais qui s'amusent avec les veaux et les poules. C'est tout un portrait sincère des familles françaises d'agriculteurs que Marion Fayolle nous dessine ici. Tout en délicatesse et en poésie !
DilamarDecitre Bellecour
4/5
La mélancolie des saisons
De l'autrice, on aimait déjà ses romans graphiques au dessin si particulier nous renvoyant à la peinture de De Chirico ou à celle de Paul Delvaux : hiératiques et pleins d'une expression muette, ses personnages nous touchaient d'une façon profonde et mystérieuse. Et voilà que Marion Fayolle nous offre un premier roman d'une écriture aussi crue, incisive et elliptique que ses dessins. Et la magie opère encore ! Nous voilà devant un texte d'une mélancolie soutenue, d'une tendresse souterraine, d'une beauté souveraine qui nous fait sentir les odeurs, entendre les sons, les silences, sentir la dureté et la douceur de ce coin de pays, de ses bêtes et de ses gens qu'on n'oubliera pas de sitôt.
De l'autrice, on aimait déjà ses romans graphiques au dessin si particulier nous renvoyant à la peinture de De Chirico ou à celle de Paul Delvaux : hiératiques et pleins d'une expression muette, ses personnages nous touchaient d'une façon profonde et mystérieuse. Et voilà que Marion Fayolle nous offre un premier roman d'une écriture aussi crue, incisive et elliptique que ses dessins. Et la magie opère encore ! Nous voilà devant un texte d'une mélancolie soutenue, d'une tendresse souterraine, d'une beauté souveraine qui nous fait sentir les odeurs, entendre les sons, les silences, sentir la dureté et la douceur de ce coin de pays, de ses bêtes et de ses gens qu'on n'oubliera pas de sitôt.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Très jolie révélation
De Marion Fayolle, l’on connaissait jusqu’ici surtout les dessins, dans la presse et dans ses bandes dessinées récompensées au festival d’Angoulême. Son premier roman révèle un vrai bonheur de plume et un auteur aussi doué avec les mots qu’avec le crayon pour nous saisir de ses mémorables images. Ce sont les souvenirs d’enfance, lorsque la jeune Marion n’avait de hâte que de quitter l’étroit logement familial de la vallée d’Eyrieux, en Ardèche, pour rejoindre, là-haut, la ferme et les « bêtes » de « pépé » et « mémé », qui nourrissent cette histoire, une ode à la ruralité et à une époque révolue, quand les générations cohabitaient dans une existence tout entière organisée autour des animaux. « Ici, on fait toute sa vie sous la même toiture, on naît dans le lit de gauche, on meurt dans celui de droite et entre-temps, on s’occupe des bêtes à l’étable. » Certainement pas paradisiaque mais hérité du fond des âges, l’immuable quotidien est simple, souvent rude. Les tempéraments aussi, volontiers taiseux mais débordant d’une humanité généreuse et directe, à l’image de la mémé donnant à l’orphelin engagé sur la ferme, « en un seul repas, tout l'amour qu'il n'a jamais eu, comme pour corriger l'injustice. » A sa façon simple et directe elle aussi, en une économie de traits si justement et joliment croqués qu’ils en dessinent des silhouettes saisissantes de vie et de vérité, la narration qui, centrée sur des noms génériques – la mémé, l’oncle, la gamine, le gosse, les anciens… – prend un caractère universel en semblant parler de tout le monde, raconte les liens entre les générations, le rapport au temps, au paysage et aux bêtes, tout un mode de vie rattrapé par la mort et la modernité jusqu’à disparaître progressivement. Déjà différente de ceux restés là-haut à demeure, l’enfant palote à l’appétit d’oiseau, à la constitution trop frêle et à l’imagination poétique a beau sentir ce terroir couler dans ses veines, elle n’en quittera pas moins ces lieux et ces racines, à la recherche d’un nouvel équilibre dont les ellipses du récit laissent mélancoliquement deviner les manques et les fêlures. Une bien jolie révélation que cette nouvelle plume si naturellement chantournée qu’elle ne manquera pas de mener bien des lecteurs au coup de coeur.
De Marion Fayolle, l’on connaissait jusqu’ici surtout les dessins, dans la presse et dans ses bandes dessinées récompensées au festival d’Angoulême. Son premier roman révèle un vrai bonheur de plume et un auteur aussi doué avec les mots qu’avec le crayon pour nous saisir de ses mémorables images. Ce sont les souvenirs d’enfance, lorsque la jeune Marion n’avait de hâte que de quitter l’étroit logement familial de la vallée d’Eyrieux, en Ardèche, pour rejoindre, là-haut, la ferme et les « bêtes » de « pépé » et « mémé », qui nourrissent cette histoire, une ode à la ruralité et à une époque révolue, quand les générations cohabitaient dans une existence tout entière organisée autour des animaux. « Ici, on fait toute sa vie sous la même toiture, on naît dans le lit de gauche, on meurt dans celui de droite et entre-temps, on s’occupe des bêtes à l’étable. » Certainement pas paradisiaque mais hérité du fond des âges, l’immuable quotidien est simple, souvent rude. Les tempéraments aussi, volontiers taiseux mais débordant d’une humanité généreuse et directe, à l’image de la mémé donnant à l’orphelin engagé sur la ferme, « en un seul repas, tout l'amour qu'il n'a jamais eu, comme pour corriger l'injustice. » A sa façon simple et directe elle aussi, en une économie de traits si justement et joliment croqués qu’ils en dessinent des silhouettes saisissantes de vie et de vérité, la narration qui, centrée sur des noms génériques – la mémé, l’oncle, la gamine, le gosse, les anciens… – prend un caractère universel en semblant parler de tout le monde, raconte les liens entre les générations, le rapport au temps, au paysage et aux bêtes, tout un mode de vie rattrapé par la mort et la modernité jusqu’à disparaître progressivement. Déjà différente de ceux restés là-haut à demeure, l’enfant palote à l’appétit d’oiseau, à la constitution trop frêle et à l’imagination poétique a beau sentir ce terroir couler dans ses veines, elle n’en quittera pas moins ces lieux et ces racines, à la recherche d’un nouvel équilibre dont les ellipses du récit laissent mélancoliquement deviner les manques et les fêlures. Une bien jolie révélation que cette nouvelle plume si naturellement chantournée qu’elle ne manquera pas de mener bien des lecteurs au coup de coeur.
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