Malheureusement, le second tome est plus ennuyeux que le premier. Une fois l'effervescence de la mise en place du dôme passée, les tentatives ratées qui deviennent redondantes et le comportement de plus en plus prévisible des habitants - réparti entre les méchants et les gentils -, d'autres questions viennent se greffer. En effet, en connaissant la réaction des habitants, le lecteur est lassé de passer d'un point de vue à un autre, ou les scènes se répètent et les propos s'entrecoupent. Il peut donc ressentir une forme de redondance plutôt ennuyante, par rapport à la nouveauté et à la curiosité du premier tome...
Stephen King a donc été intelligent lorsqu'il a peu à peu mis en place les problèmes écologiques soulevés par le dôme. La nature dépéris, les animaux se suicident, les denrées se font rares. Après s'être accroché jusqu'à la moitié du tome, bien décidé à connaître la fin de la série malgré tout, le lecteur retrouve son appétit - enfin ! -, avec l'énorme explosion qui a lieu dans une réserve de propane ! Explosion qui fera des milliers de morts et qui est d'autant plus inquiétante lorsque nous savons que l'air ne peut s'évacuer ! Heureusement, le manque d'air étouffera l'incendie, mais c'est aussi cette absence d'oxygène qui continuera de tuer à petit feu les habitants. Les explications sont donc claires et amenées avec logique. Les symptômes de l'étouffement, les toux grasses, les crachats de sang, etc. L'ensemble étouffe même physiquement le lecteur, ce qui est une preuve de la cohérence de l'ensemble.
Malheureusement, King abusera un peu et ira jusqu'à déposer d'énormes ventilateurs de l'autre côté du dôme, afin de souffler un peu d'air, ou bien faire respirer aux survivants, l'air de pneus de voiture ! Pour faire court, sans gâcher la fin qui reste une brillante leçon de vie, le lecteur peut se dire : "Tout ça pour ça ?!". Cette fin prévisible et décevante donne alors l'impression que King ne savait pas comment terminer ce gigantesque roman, d'une complexité incroyable, inscrivant véritablement cet auteur comme l'un des génies contemporains du surnaturel ! Écrire Dôme n'est absolument pas donné à tous les auteurs et nous avons l'impression que seul Stephen King aurait été capable de l'écrire, ce qui lui a demandé des années de travail et autant de recherches, afin de rendre l'ensemble cohérent ; ce dont nous le remercions.
Malheureusement, le second tome est plus ennuyeux que le premier. Une fois l'effervescence de la mise en place du dôme passée, les tentatives ratées qui deviennent redondantes et le comportement de plus en plus prévisible des habitants - réparti entre les méchants et les gentils -, d'autres questions viennent se greffer. En effet, en connaissant la réaction des habitants, le lecteur est lassé de passer d'un point de vue à un autre, ou les scènes se répètent et les propos s'entrecoupent. Il peut donc ressentir une forme de redondance plutôt ennuyante, par rapport à la nouveauté et à la curiosité du premier tome...
Stephen King a donc été intelligent lorsqu'il a peu à peu mis en place les problèmes écologiques soulevés par le dôme. La nature dépéris, les animaux se suicident, les denrées se font rares. Après s'être accroché jusqu'à la moitié du tome, bien décidé à connaître la fin de la série malgré tout, le lecteur retrouve son appétit - enfin ! -, avec l'énorme explosion qui a lieu dans une réserve de propane ! Explosion qui fera des milliers de morts et qui est d'autant plus inquiétante lorsque nous savons que l'air ne peut s'évacuer ! Heureusement, le manque d'air étouffera l'incendie, mais c'est aussi cette absence d'oxygène qui continuera de tuer à petit feu les habitants. Les explications sont donc claires et amenées avec logique. Les symptômes de l'étouffement, les toux grasses, les crachats de sang, etc. L'ensemble étouffe même physiquement le lecteur, ce qui est une preuve de la cohérence de l'ensemble.
Malheureusement, King abusera un peu et ira jusqu'à déposer d'énormes ventilateurs de l'autre côté du dôme, afin de souffler un peu d'air, ou bien faire respirer aux survivants, l'air de pneus de voiture ! Pour faire court, sans gâcher la fin qui reste une brillante leçon de vie, le lecteur peut se dire : "Tout ça pour ça ?!". Cette fin prévisible et décevante donne alors l'impression que King ne savait pas comment terminer ce gigantesque roman, d'une complexité incroyable, inscrivant véritablement cet auteur comme l'un des génies contemporains du surnaturel ! Écrire Dôme n'est absolument pas donné à tous les auteurs et nous avons l'impression que seul Stephen King aurait été capable de l'écrire, ce qui lui a demandé des années de travail et autant de recherches, afin de rendre l'ensemble cohérent ; ce dont nous le remercions.