Maximilian Volochine (1877-1932), fut le premier poète à reconnaître au sens plein du mot la toute jeune Marina Tsvétaïéva, en 1911, alors qu'elle venait de publier son premier livre. Quand elle apprit sa mort, alors qu'exilée en France, elle s'enfonçait dans la misère et l'isolement, elle lui consacra deux textes d'hommage. L'un, Ici-haut, un poème ; l'autre, De vie à vie, un texte en prose. Le premier est un hymne à l'élévation de la poésie et à sa solitude, le second une évocation lumineuse, quasiment familière, intime, d'un homme hors du commun, un homme de feu, qui, durant la guerre civile, en Crimée, devint l'auteur de poèmes bouleversants sur la violence de l'Histoire russe et la terreur qui ravagea le pays après la Révolution d'Octobre.
Pour faire connaître cette figure mythique et, tout à la fois, prendre au mot le titre de Tsvétaiéva, j'ai accompagné son hommage d'un choix de ces poèmes, terrifiants et toujours actuels, d'un des auteurs les plus importants et des plus méconnus de la littérature russe du début du XXe siècle. A. M.
Maximilian Volochine (1877-1932), fut le premier poète à reconnaître au sens plein du mot la toute jeune Marina Tsvétaïéva, en 1911, alors qu'elle venait de publier son premier livre. Quand elle apprit sa mort, alors qu'exilée en France, elle s'enfonçait dans la misère et l'isolement, elle lui consacra deux textes d'hommage. L'un, Ici-haut, un poème ; l'autre, De vie à vie, un texte en prose. Le premier est un hymne à l'élévation de la poésie et à sa solitude, le second une évocation lumineuse, quasiment familière, intime, d'un homme hors du commun, un homme de feu, qui, durant la guerre civile, en Crimée, devint l'auteur de poèmes bouleversants sur la violence de l'Histoire russe et la terreur qui ravagea le pays après la Révolution d'Octobre.
Pour faire connaître cette figure mythique et, tout à la fois, prendre au mot le titre de Tsvétaiéva, j'ai accompagné son hommage d'un choix de ces poèmes, terrifiants et toujours actuels, d'un des auteurs les plus importants et des plus méconnus de la littérature russe du début du XXe siècle. A. M.