Philippe Dagen est historien de l'art contemporain, professeur à la Sorbonne (Paris I), critique d'art au Monde ; il a publié de nombreux ouvrages d'histoire de l'art comme Le Silence des peintres. Les artistes face à la Grande Guerre (Fayard, 1996), L'Art français, XXe siècle (Flammarion, 1998) et des essais sur la situation de l'art contemporain comme La Haine de l'art (Grasset, 1991) ou L'Art impossible. De l'inutilité de la création dans le monde contemporain (Grasset, 2002), et le catalogue de l'exposition De mémoires (Hazan, 2003).
De mémoires
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- Nombre de pages144
- PrésentationBroché
- Poids0.615 kg
- Dimensions19,2 cm × 23,8 cm × 1,4 cm
- ISBN2-85025-898-9
- EAN9782850258985
- Date de parution15/10/2003
- ÉditeurHazan
Résumé
Mémoire : ce mot ne cesse de résonner dans la langue d'aujourd'hui. Ses acceptations sont nombreuses. Ainsi, y aurait-il des " devoirs de mémoire " : lyrismes consensuels, hommages respectueux, fabrication d'une histoire commune et normalisée. Ainsi, y a-t-il les " mémoires " que l'on stocke dans d'incompréhensible machines, que l'on diffuse au long d'interminables réseaux - mémoires codées, compressées, numérisées en quoi sont convertis les textes, les images, les sons et les chiffres, surtout les chiffres. " Read Only Memory " - ne lit que de la mémoire : c'est ce que signifie le ROM et le CD-Rom. Pendant ce temps, musées et bibliothèques sont devenus l'exercice préféré des architectes et les symboles monumentaux des hommes politiques. Pendant ce temps, la commercialisation de morceaux de ces mémoires est devenue une industrie majeure, protégées par des lois de ce qui menace ses profits : la copie, la contrefaçon - encore des reproductions, encore des répétitions. En sommes-nous définitivement les consommateurs captifs ? Nos mémoires individuelles ont-elles été définitivement remplacée par une mémoire universelle et anonyme ?
Mémoire : ce mot ne cesse de résonner dans la langue d'aujourd'hui. Ses acceptations sont nombreuses. Ainsi, y aurait-il des " devoirs de mémoire " : lyrismes consensuels, hommages respectueux, fabrication d'une histoire commune et normalisée. Ainsi, y a-t-il les " mémoires " que l'on stocke dans d'incompréhensible machines, que l'on diffuse au long d'interminables réseaux - mémoires codées, compressées, numérisées en quoi sont convertis les textes, les images, les sons et les chiffres, surtout les chiffres. " Read Only Memory " - ne lit que de la mémoire : c'est ce que signifie le ROM et le CD-Rom. Pendant ce temps, musées et bibliothèques sont devenus l'exercice préféré des architectes et les symboles monumentaux des hommes politiques. Pendant ce temps, la commercialisation de morceaux de ces mémoires est devenue une industrie majeure, protégées par des lois de ce qui menace ses profits : la copie, la contrefaçon - encore des reproductions, encore des répétitions. En sommes-nous définitivement les consommateurs captifs ? Nos mémoires individuelles ont-elles été définitivement remplacée par une mémoire universelle et anonyme ?