De la dette comme principe de société

Par : Claude Giraud

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  • Nombre de pages271
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-296-10373-3
  • EAN9782296103733
  • Date de parution07/12/2009
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La dette est le négatif des échanges sociaux. Elle est la part la moins désirable et celle contre laquelle on se heurte, chaque fois que ne sont pas prises en considération les contraintes qu'elle génère. Toute créance renvoie à une dette, qu'elle soit symbolique ou attestée, actuelle ou future. C'est là une forme primaire des relations aux autres, tout autant qu'une des caractéristiques de la dette qui contient la créance, pour soi ou pour des tiers. Pour autant, ce qui me lie aux autres est à la fois ce qui m'est imputable directement et ce qui est déjà-là ne peut m'être affecté en tant qu'individu rationnel. Il y a de l'imprescriptible dans le rapport dette/créance qui fait de moi le membre d'une communauté de morts et de vivants. Peut-on dès lors aborder la dette indépendamment de ses objets ? La dette est un processus qui est, soit contemporain de l'action comme le crédit, soit qui lui est antérieur et en désigne les contraintes, voire les interdits. Analyser la dette sur cette base, revient à chercher ce que les dettes ont en commun et ce qui les distingue sur le registre des processus de mises en relations entre des individus, des individus et des institutions, des morts et des vivants, des salariés et des actionnaires etc.
La dette est le négatif des échanges sociaux. Elle est la part la moins désirable et celle contre laquelle on se heurte, chaque fois que ne sont pas prises en considération les contraintes qu'elle génère. Toute créance renvoie à une dette, qu'elle soit symbolique ou attestée, actuelle ou future. C'est là une forme primaire des relations aux autres, tout autant qu'une des caractéristiques de la dette qui contient la créance, pour soi ou pour des tiers. Pour autant, ce qui me lie aux autres est à la fois ce qui m'est imputable directement et ce qui est déjà-là ne peut m'être affecté en tant qu'individu rationnel. Il y a de l'imprescriptible dans le rapport dette/créance qui fait de moi le membre d'une communauté de morts et de vivants. Peut-on dès lors aborder la dette indépendamment de ses objets ? La dette est un processus qui est, soit contemporain de l'action comme le crédit, soit qui lui est antérieur et en désigne les contraintes, voire les interdits. Analyser la dette sur cette base, revient à chercher ce que les dettes ont en commun et ce qui les distingue sur le registre des processus de mises en relations entre des individus, des individus et des institutions, des morts et des vivants, des salariés et des actionnaires etc.
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