Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce livre souligne les aspects créateurs de la pensée médiévale dès les siècles dits barbares, quand Grégoire le Grand se pose en continuateur de...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 8 octobre
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Résumé
Ce livre souligne les aspects créateurs de la pensée médiévale dès les siècles dits barbares, quand Grégoire le Grand se pose en continuateur de saint Augustin. Cette brève synthèse prend en compte les apports des " renaissances " successives, d'Alcuin le " grand instituteur " de la cour carolingienne à Abélard, le brillant dialecticien, soucieux de faire reconnaître les droits de la raison au sein de la foi. S'il est courant de voir célébrer les mérites des architectes romans et gothiques, il est plus rare d'entendre vanter les apports de la démarche scolastique, souvent assimilée à la plus pesante des routines. Tout en reconnaissant la dette d'Albert le Grand et de Thomas d'Aquin envers Aristote et Averroès, il est bon de rappeler, à la suite de l'illustre chirurgien Henri de Mondeville (vers 1260-vers 1320), très conscient des progrès accomplis en son temps par l'architecture et par l'ensemble des sciences, que " les anciens peuvent être corrigés " et qu'il est toujours " nécessaire d'ajouter et d'écrire du neuf ". Ces avancées intellectuelles ont été opérées pour l'essentiel dans les universités, dont le réseau s'est étendu à l'ensemble de l'Occident à partir des années 1350. C'est également au XIVe siècle que les petites écoles ont commencé à se généraliser, surtout en Angleterre et en Italie. Avant les premiers balbutiements de l'humanisme, Marsile de Padoue, Guillaume d'Occam et Jean Buridan avaient engagé la pensée européenne sur des voies nouvelles. Conscients de leurs droits et fiers de leurs privilèges conquis de haute lutte, adossés à la science antique et munis d'une méthode à toute épreuve, membres d'une seule communauté latine, les universitaires du Moyen Age sont les ancêtres directs des intellectuels européens du XXe siècle, de Coïmbra à Budapest et de Catane à Uppsala. Ils constituent une référence essentielle pour l'Europe en construction.
Sommaire
LE POINT SUR LE SUJET
DES HERITIERS ACTIFS DE L'ANTIQUITE (IVe-VIIIe SIECLES)
Le patrimoine culturel de l'Antiquité latine
De la romanité antique à l'Occident médiéval
Elaboration et diffusion d'une culture monastique
D'UNE RENAISSANCE A L'AUTRE (IXe-XIIe SIECLES)
D'Alcuin à Gerbert
La " Renaissance du XIIe siècle " ? Les échanges entre niveaux de culture au XIIe siècle
L'EDIFICATION D'UN RESEAU SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE (XIIIe-XVe SIECLES)
Naissance et essor des universités au XIIIe siècle
Ecoles, universités et courants d'idées aux XIVe et XVe siècles
La condition étudiante du XIIIe au XVe siècle
DOSSIERS
Dossier n°1 : " L'âne à la lyre "
Dossier n°2 : Les études d'Hugues de Marchiennes (mort en 1158) au début du XIIe siècle
Dossier n°3 : La fondation et les premiers développements de l'Université de Prague, de 1348 à la fin du XIVe siècle
Dossier n°4 : Les sermons français de la fin du Moyen Age : un vecteur culturel privilégié.
Professeurs d'histoire du Moyen Age à l'Université Rennes II, Hervé Martin et Bernard Merdrignac se consacrent essentiellement à l'histoire des mentalités et à l'histoire religieuse de l'Occident médiéval.