Crise financière et capital fictif

Par : Jacques Guigou

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  • Nombre de pages82
  • PrésentationBroché
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-296-07720-1
  • EAN9782296077201
  • Date de parution01/03/2009
  • CollectionTemps critiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Notre analyse n'est pas une étude sur la " crise financière ". Elle essaie d'inscrire les ébranlements actuels dans les transformations du capital. Il nous importe donc peu de savoir s'il s'agit d'une " crise finale ", mais de comprendre qu'il s'agit bien d'une crise de reproduction de l'ensemble du capitalisme. Le capital fictif est une forme qui cherche à s'autonomiser de tout travail vivant. La financiarisation de l'économie est aujourd'hui son mode normal de fonctionnement, comme l'inflation l'a été dans la phase précédente. Ce qui relie la période actuel-le à la précédente, c'est le développement du capital fictif. Il n'y a donc pas de déconnexion entre économie réelle et économie financière, mais unité des deux dans l'équivalence de tous les capitaux. C'est l'erreur politique des gauches que de vouloir sauver l'Eden de la première de l'enfer de la seconde. Pour nous, l'essentiel, c'est de ne pas subir " la crise " comme une fatalité. C'est parce que nous nous situons résolument du côté de la critique de la valeur que nos luttes pourraient viser ce qui apparaît comme son résultat : le prix. En effet, celui-ci s'impose dans tout son arbitraire puisque le travail vivant qu'il contient encore est devenu minime et que le prix du travail, le prix du crédit, le prix du pétrole, le prix de l'immobilier, le prix des services et des transports, tous sont des prix politiques. Porter l'attaque du côté du prix, c'est ainsi lier lutte contre la marchandise et lutte contre l'Etat.
Notre analyse n'est pas une étude sur la " crise financière ". Elle essaie d'inscrire les ébranlements actuels dans les transformations du capital. Il nous importe donc peu de savoir s'il s'agit d'une " crise finale ", mais de comprendre qu'il s'agit bien d'une crise de reproduction de l'ensemble du capitalisme. Le capital fictif est une forme qui cherche à s'autonomiser de tout travail vivant. La financiarisation de l'économie est aujourd'hui son mode normal de fonctionnement, comme l'inflation l'a été dans la phase précédente. Ce qui relie la période actuel-le à la précédente, c'est le développement du capital fictif. Il n'y a donc pas de déconnexion entre économie réelle et économie financière, mais unité des deux dans l'équivalence de tous les capitaux. C'est l'erreur politique des gauches que de vouloir sauver l'Eden de la première de l'enfer de la seconde. Pour nous, l'essentiel, c'est de ne pas subir " la crise " comme une fatalité. C'est parce que nous nous situons résolument du côté de la critique de la valeur que nos luttes pourraient viser ce qui apparaît comme son résultat : le prix. En effet, celui-ci s'impose dans tout son arbitraire puisque le travail vivant qu'il contient encore est devenu minime et que le prix du travail, le prix du crédit, le prix du pétrole, le prix de l'immobilier, le prix des services et des transports, tous sont des prix politiques. Porter l'attaque du côté du prix, c'est ainsi lier lutte contre la marchandise et lutte contre l'Etat.
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