Violences et globalisation

Par : Jacques Guigou, Jacques Wajnsztejn

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  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • Poids0.385 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN2-7475-5744-8
  • EAN9782747557443
  • Date de parution17/02/2004
  • CollectionTemps critiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'effondrement du mur de Berlin, puis du bloc soviétique tout entier, sans autre mouvement de rébellion que celui qui réclamait un libre accès à la consommation de l'Ouest, est venu parachever la défaite des luttes prolétariennes et étudiantes des années 60-70. Cet effondrement, en effet, n'a pas levé l'hypothèque d'un " faux communisme ", obstacle historique au développement d'un mouvement " réellement communiste ", mais il a supprimé presque immédiatement toute perspective communiste dans les consciences et ceci à l'échelle de la planète. Cette situation laisse penser à une nouvelle phase de stabilisation du capitalisme: avec la globalisation du capital à l'échelle mondiale, la guerre n'est plus le moteur de l'histoire et l'ouverture de tous les marchés repousserait à jamais l'idée d'une crise finale. De plus, cette stabilisation permettrait d'encadrer et de conforter une restructuration des rapports de production et des rapports sociaux entreprise dès la fin des années 70 au prix de différentes stratégies de tension de la part des États dominants (liquidation des forces syndicales réfractaires en GB, massacres d'Etat et répression de masse en Italie). Or, l'intervention dans le Golfe en 1991, les évènements en ex-Yougoslavie et le 11 septembre 2001 d'un côté; le développement d'une nébuleuse de résistance à partir des rassemblements anti-G8 d'un autre côté, ont montré la fragilité de ce nouvel " ordre mondial ".
L'effondrement du mur de Berlin, puis du bloc soviétique tout entier, sans autre mouvement de rébellion que celui qui réclamait un libre accès à la consommation de l'Ouest, est venu parachever la défaite des luttes prolétariennes et étudiantes des années 60-70. Cet effondrement, en effet, n'a pas levé l'hypothèque d'un " faux communisme ", obstacle historique au développement d'un mouvement " réellement communiste ", mais il a supprimé presque immédiatement toute perspective communiste dans les consciences et ceci à l'échelle de la planète. Cette situation laisse penser à une nouvelle phase de stabilisation du capitalisme: avec la globalisation du capital à l'échelle mondiale, la guerre n'est plus le moteur de l'histoire et l'ouverture de tous les marchés repousserait à jamais l'idée d'une crise finale. De plus, cette stabilisation permettrait d'encadrer et de conforter une restructuration des rapports de production et des rapports sociaux entreprise dès la fin des années 70 au prix de différentes stratégies de tension de la part des États dominants (liquidation des forces syndicales réfractaires en GB, massacres d'Etat et répression de masse en Italie). Or, l'intervention dans le Golfe en 1991, les évènements en ex-Yougoslavie et le 11 septembre 2001 d'un côté; le développement d'une nébuleuse de résistance à partir des rassemblements anti-G8 d'un autre côté, ont montré la fragilité de ce nouvel " ordre mondial ".
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