Anthologie et textes inédits de "Temps critiques". La valeur sans le travail

Par : Jacques Wajnsztejn, Jacques Guigou

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  • Nombre de pages345
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,6 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-7384-7812-3
  • EAN9782738478122
  • Date de parution02/06/1999
  • CollectionTemps critiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Si dans le mouvement dialectique de leur confrontation, les classes bourgeoise et ouvrière ont construit un monde nouveau totalement centré sur la ville, ce monde de la ville leur a échappé, comme il a échappé à tous avec le triomphe de l'urbain. Dans cet univers, toute trace de l'origine des choses disparaît et le fonctionnement d'ensemble apparaît comme magique, puisque le monde urbain est celui qui voit s'éloigner les références traditionnelles qui permettaient, à tort ou à raison, de donner un sens au travail.
Non seulement, ce sens du travail disparaît, mais c'est le travail humain lui-même qui devient de moins en moins nécessaire à la production. Dans l'actuelle mise en forme techno-scientifique du monde, disparaissent alors les bases objectives qui avaient fait de la classe ouvrière la classe antagonique à la bourgeoisie, le " sujet historique " porteur d'une vision émancipatrice pour la communauté humaine. Nous sommes entrés dans la société de la valeur sans le travail.
C'est l'ensemble de la société que le capital utilise pour se valoriser. Mais il ne peut pas totalement s'affranchir du travail puisque celui-ci conserve encore une fonction majeure dans les rapports politiques de domination et d'aliénation. Les luttes qui se développent désormais contre la capitalisation de tous les rapports sociaux appellent une nouvelle théorie générale de ce monde et de sa subversion. Ce deuxième volume d'écrits de la revue Temps critiques, augmenté d'inédits, s'efforce de présenter les transformations fondamentales du système capitaliste de ces vingt dernières années et les luttes qui tentent de " trouver la sortie ".
Si dans le mouvement dialectique de leur confrontation, les classes bourgeoise et ouvrière ont construit un monde nouveau totalement centré sur la ville, ce monde de la ville leur a échappé, comme il a échappé à tous avec le triomphe de l'urbain. Dans cet univers, toute trace de l'origine des choses disparaît et le fonctionnement d'ensemble apparaît comme magique, puisque le monde urbain est celui qui voit s'éloigner les références traditionnelles qui permettaient, à tort ou à raison, de donner un sens au travail.
Non seulement, ce sens du travail disparaît, mais c'est le travail humain lui-même qui devient de moins en moins nécessaire à la production. Dans l'actuelle mise en forme techno-scientifique du monde, disparaissent alors les bases objectives qui avaient fait de la classe ouvrière la classe antagonique à la bourgeoisie, le " sujet historique " porteur d'une vision émancipatrice pour la communauté humaine. Nous sommes entrés dans la société de la valeur sans le travail.
C'est l'ensemble de la société que le capital utilise pour se valoriser. Mais il ne peut pas totalement s'affranchir du travail puisque celui-ci conserve encore une fonction majeure dans les rapports politiques de domination et d'aliénation. Les luttes qui se développent désormais contre la capitalisation de tous les rapports sociaux appellent une nouvelle théorie générale de ce monde et de sa subversion. Ce deuxième volume d'écrits de la revue Temps critiques, augmenté d'inédits, s'efforce de présenter les transformations fondamentales du système capitaliste de ces vingt dernières années et les luttes qui tentent de " trouver la sortie ".