Grand prix sport et littérature

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  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions13,0 cm × 18,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-07-308418-7
  • EAN9782073084187
  • Date de parution12/09/2024
  • CollectionFolio+ Lycée
  • ÉditeurFolio
  • Auteur de matérielAntony Soron

Résumé

A retenir : Repères chronologiques ; Jean Echenoz en un clin d'oeil ; Le résumé du roman ; Les thèmes clés de Courir. Dossier sur l'oeuvre et sur le programme limitatif "Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ? " : Pourquoi lire Courir aujourd'hui ? ; Histoire littéraire et présentation de Courir ; Les mots importants du roman ; Deux groupements de textes ; Prolongements artistiques ; Exercices d'appropriation ; Points de méthode et exercices pour préparer le Bac Pro.
De nombreuses ressources (exercices, conseils, références) pour préparer l'épreuve de contrôle du Bac Pro (compétences de lecture et d'écriture).
A retenir : Repères chronologiques ; Jean Echenoz en un clin d'oeil ; Le résumé du roman ; Les thèmes clés de Courir. Dossier sur l'oeuvre et sur le programme limitatif "Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ? " : Pourquoi lire Courir aujourd'hui ? ; Histoire littéraire et présentation de Courir ; Les mots importants du roman ; Deux groupements de textes ; Prolongements artistiques ; Exercices d'appropriation ; Points de méthode et exercices pour préparer le Bac Pro.
De nombreuses ressources (exercices, conseils, références) pour préparer l'épreuve de contrôle du Bac Pro (compétences de lecture et d'écriture).

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3.9/5
sur 9 notes dont 3 avis lecteurs
Un destin particulier pour illustrer la condition humaine
Lorsque les Allemands envahissent la Moravie, Emile a dix-sept ans et, tout en poursuivant ses études de chimie, travaille comme ouvrier dans les poussières et la puanteur de l’usine Bata à Zlin. Lui que le sport rebute doit participer à la course à pied annuelle organisée à des fins promotionnelles par son entreprise, puis, propagande nationale-socialiste oblige, au cross-country de la Wehrmacht. Il est le premier surpris d’y prendre un certain plaisir, mais, surtout, de se classer sans effort en tête des coureurs. Il décide de s’entraîner, commence à gagner ses premières courses nationales et, la guerre finie, s’attaque à des compétitions mondiales où, dans un style chaotique totalement atypique, il se montre bientôt invincible, accumulant les titres et faisant tomber les records mondiaux toutes distances confondues : Zatopek est devenu le nom le plus célèbre de l’histoire de l’athlétisme. Mais le rideau de fer s’abat sur l’Europe de l’Est, enfermant la Tchécoslovaquie et son illustre athlète dans l’hermétique périmètre soviétique. Lorsque, exceptionnellement, il est autorisé à en sortir, c’est sous l’étroit contrôle d’officiels qui lui dictent mots et gestes, tout en usant de ses exploits inégalés et de son aura héroïque à des fins de propagande. Il flirte encore quelque temps avec les sommets, avant de commencer à raccrocher. Son soutien au Printemps de Prague précipite sa disgrâce. Envoyé comme manutentionnaire dans la terrible mine d’uranium de Jachymov où s’abrège la vie des opposants politiques, le grand Zatopek redevenu minuscule Emile sera autorisé à finir éboueur à Prague, avant, trop visible encore puisqu’on le reconnaît dans la rue, de se retrouver relégué obscur archiviste. Cette boucle de vie, partie de rien et revenue à rien après avoir tutoyé les sommets, inspire ici à Jean Echenoz, non pas un simple récit d’inspiration biographique, mais une œuvre originale et romanesque qui, effaçant dates et chiffres, s’attache à transformer en abstraction le personnage historique ressuscité par le travail de documentation. Cet homme ordinaire qui n’a « l’air de rien », mais qui, toujours « l’air de rien », se montre capable de tout, l’écrivain l’appelle simplement Emile, avec un e ajouté qui parfait le concept générique. Son patronyme n’apparaît dans le récit que tardivement, lorsque « ce nom de Zatopek qui n’était rien, qui n’était rien qu’un drôle de nom, se met à claquer universellement » et que cela lui fait tout drôle de le voir imprimé dans les journaux, tel une « nouvelle identité publique » que la foule scande « sur tous les tons, comme pour l’en informer » et que la propagande lui vole avant de tenter de le détruire. Sans esbroufe mais en y jetant toutes ses forces, de son pas bizarre qui le fait ressembler à « une mécanique détraquée, disloquée », ne faisant « rien comme les autres » au point d’avoir l’air de faire « n’importe quoi », l’Emile du récit n’en trace pas moins sa route, fort d’une liberté d’être lui-même que rien ni personne ne parvient jamais à lui enlever. Débarrassé de toute idéalisation héroïque, il devient une figure forte et symbolique que l’on accompagne conquis par le regard distancié et le ton délicieusement léger et ironique d’un texte qui boucle la boucle comme le coureur ses tours de piste et l’existence son tour de roue. Coup de coeur.
Lorsque les Allemands envahissent la Moravie, Emile a dix-sept ans et, tout en poursuivant ses études de chimie, travaille comme ouvrier dans les poussières et la puanteur de l’usine Bata à Zlin. Lui que le sport rebute doit participer à la course à pied annuelle organisée à des fins promotionnelles par son entreprise, puis, propagande nationale-socialiste oblige, au cross-country de la Wehrmacht. Il est le premier surpris d’y prendre un certain plaisir, mais, surtout, de se classer sans effort en tête des coureurs. Il décide de s’entraîner, commence à gagner ses premières courses nationales et, la guerre finie, s’attaque à des compétitions mondiales où, dans un style chaotique totalement atypique, il se montre bientôt invincible, accumulant les titres et faisant tomber les records mondiaux toutes distances confondues : Zatopek est devenu le nom le plus célèbre de l’histoire de l’athlétisme. Mais le rideau de fer s’abat sur l’Europe de l’Est, enfermant la Tchécoslovaquie et son illustre athlète dans l’hermétique périmètre soviétique. Lorsque, exceptionnellement, il est autorisé à en sortir, c’est sous l’étroit contrôle d’officiels qui lui dictent mots et gestes, tout en usant de ses exploits inégalés et de son aura héroïque à des fins de propagande. Il flirte encore quelque temps avec les sommets, avant de commencer à raccrocher. Son soutien au Printemps de Prague précipite sa disgrâce. Envoyé comme manutentionnaire dans la terrible mine d’uranium de Jachymov où s’abrège la vie des opposants politiques, le grand Zatopek redevenu minuscule Emile sera autorisé à finir éboueur à Prague, avant, trop visible encore puisqu’on le reconnaît dans la rue, de se retrouver relégué obscur archiviste. Cette boucle de vie, partie de rien et revenue à rien après avoir tutoyé les sommets, inspire ici à Jean Echenoz, non pas un simple récit d’inspiration biographique, mais une œuvre originale et romanesque qui, effaçant dates et chiffres, s’attache à transformer en abstraction le personnage historique ressuscité par le travail de documentation. Cet homme ordinaire qui n’a « l’air de rien », mais qui, toujours « l’air de rien », se montre capable de tout, l’écrivain l’appelle simplement Emile, avec un e ajouté qui parfait le concept générique. Son patronyme n’apparaît dans le récit que tardivement, lorsque « ce nom de Zatopek qui n’était rien, qui n’était rien qu’un drôle de nom, se met à claquer universellement » et que cela lui fait tout drôle de le voir imprimé dans les journaux, tel une « nouvelle identité publique » que la foule scande « sur tous les tons, comme pour l’en informer » et que la propagande lui vole avant de tenter de le détruire. Sans esbroufe mais en y jetant toutes ses forces, de son pas bizarre qui le fait ressembler à « une mécanique détraquée, disloquée », ne faisant « rien comme les autres » au point d’avoir l’air de faire « n’importe quoi », l’Emile du récit n’en trace pas moins sa route, fort d’une liberté d’être lui-même que rien ni personne ne parvient jamais à lui enlever. Débarrassé de toute idéalisation héroïque, il devient une figure forte et symbolique que l’on accompagne conquis par le regard distancié et le ton délicieusement léger et ironique d’un texte qui boucle la boucle comme le coureur ses tours de piste et l’existence son tour de roue. Coup de coeur.
Emile, simple vendeur de chaussures, se met à courir, courir, de plus en plus vite. Dans l’Europe du XXème siècle, un champion olympique va naître. Un destin hors du commun porté par une plume vibrante et belle.
Emile, simple vendeur de chaussures, se met à courir, courir, de plus en plus vite. Dans l’Europe du XXème siècle, un champion olympique va naître. Un destin hors du commun porté par une plume vibrante et belle.
Un roman simple, vif et rapide comme son héro...
Engagé contre son gré dans une compétition sportive pour représenter l'entreprise de chaussures dans laquelle il travaille, Zatopek fait une entrée remarquée dans le monde de l'athlétisme. Ce sportif va sillonner la planète pour conquérir tous les titres puis être contraint et forcé de concourir uniquement dans le bloc de l'Est, sous la pression du régime communiste. L'histoire de la « locomotive tchèque », alias Zatopek narrée avec brio par un de nos meilleurs auteurs français !
Engagé contre son gré dans une compétition sportive pour représenter l'entreprise de chaussures dans laquelle il travaille, Zatopek fait une entrée remarquée dans le monde de l'athlétisme. Ce sportif va sillonner la planète pour conquérir tous les titres puis être contraint et forcé de concourir uniquement dans le bloc de l'Est, sous la pression du régime communiste. L'histoire de la « locomotive tchèque », alias Zatopek narrée avec brio par un de nos meilleurs auteurs français !
Jean Echenoz
Né le 26 décembre 1947 à Orange dans un milieu familial favorisé, Jean Echenoz suit des études de sociologie et de génie civil dans différentes villes de province avant de décider de s'installer à Paris en 1970. Il collabore quelque temps à l'Humanité et à l'AFP avant de commencer à écrire. Son premier roman "Le méridien de Greenwich" paraît aux Editions de Minuit en 1979. Depuis il est resté fidèle à la maison créée par Jérôme Lindon ; il rédige d'ailleurs un petit opuscule après la disparition de ce dernier en 2001. Y sont notamment publiés "L’Equipée malaise" (1987), "Lac" (1989) "Nous trois" (1992), "Les grandes blondes" (1995), "Au piano" (2003), ou "Des éclairs" (2010), mais aussi "Cherokee" (1983) récompensé par le Prix Fémina, et "Je m'en vais" pour lequel il reçoit le Prix Goncourt en 1999.
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