Contre les logiciens
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- Nombre de pages406
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.48 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-251-44976-0
- EAN9782251449760
- Date de parution11/09/2019
- CollectionLA ROUE A LIVRE
- ÉditeurBelles Lettres
- TraducteurRené Lefebvre
Résumé
Sextus Empiricus (IIe-IIIe s. ap. J. -C.) est le dernier philosophe sceptique de l'Antiquité et le seul dont l'oeuvre soit en grande partie conservée. Son Contre les dogmatiques prend pour cible la connaissance philosophique. Cet ensemble de traités très argumenté est articulé suivant la distinction, d'époque hellénistique, entre trois parties de la philosophie, la logique, la physique et l'éthique.
On donne ici la première traduction française de la première et plus importante partie de cet ouvrage, le Contre les logiciens, qui conteste la possibilité même de connaître. Prenant appui sur la distinction entre "choses apparentes" et "choses cachées" , Sextus Empiricus traite en premier lieu du "critère de la vérité" ou des voies d'accès à la connaissance des choses apparentes. Un long développement doxographique qui conduit des philosophes présocratiques aux Stoïciens, aux Epicuriens et aux Académiciens précède l'exposé des arguments qui plaident en faveur de l'inexistence d'un tel critère.
Au livre II, Sextus Empiricus met en question, à propos des choses cachées, le "vrai" lui-même, avant de faire ressortir la faiblesse de l'inférence sémiotique et celle de la démonstration. L'ouvrage porte ainsi à notre connaissance tout à la fois des doctrines dogmatiques - comme la logique stoïcienne - auxquelles nous aurions moins accès sans son témoignage, et une bonne partie de l'argumentaire sceptique déployé depuis la renaissance du pyrrhonisme, à l'époque d'Enésidème, qui serait autrement perdue.
On donne ici la première traduction française de la première et plus importante partie de cet ouvrage, le Contre les logiciens, qui conteste la possibilité même de connaître. Prenant appui sur la distinction entre "choses apparentes" et "choses cachées" , Sextus Empiricus traite en premier lieu du "critère de la vérité" ou des voies d'accès à la connaissance des choses apparentes. Un long développement doxographique qui conduit des philosophes présocratiques aux Stoïciens, aux Epicuriens et aux Académiciens précède l'exposé des arguments qui plaident en faveur de l'inexistence d'un tel critère.
Au livre II, Sextus Empiricus met en question, à propos des choses cachées, le "vrai" lui-même, avant de faire ressortir la faiblesse de l'inférence sémiotique et celle de la démonstration. L'ouvrage porte ainsi à notre connaissance tout à la fois des doctrines dogmatiques - comme la logique stoïcienne - auxquelles nous aurions moins accès sans son témoignage, et une bonne partie de l'argumentaire sceptique déployé depuis la renaissance du pyrrhonisme, à l'époque d'Enésidème, qui serait autrement perdue.
Sextus Empiricus (IIe-IIIe s. ap. J. -C.) est le dernier philosophe sceptique de l'Antiquité et le seul dont l'oeuvre soit en grande partie conservée. Son Contre les dogmatiques prend pour cible la connaissance philosophique. Cet ensemble de traités très argumenté est articulé suivant la distinction, d'époque hellénistique, entre trois parties de la philosophie, la logique, la physique et l'éthique.
On donne ici la première traduction française de la première et plus importante partie de cet ouvrage, le Contre les logiciens, qui conteste la possibilité même de connaître. Prenant appui sur la distinction entre "choses apparentes" et "choses cachées" , Sextus Empiricus traite en premier lieu du "critère de la vérité" ou des voies d'accès à la connaissance des choses apparentes. Un long développement doxographique qui conduit des philosophes présocratiques aux Stoïciens, aux Epicuriens et aux Académiciens précède l'exposé des arguments qui plaident en faveur de l'inexistence d'un tel critère.
Au livre II, Sextus Empiricus met en question, à propos des choses cachées, le "vrai" lui-même, avant de faire ressortir la faiblesse de l'inférence sémiotique et celle de la démonstration. L'ouvrage porte ainsi à notre connaissance tout à la fois des doctrines dogmatiques - comme la logique stoïcienne - auxquelles nous aurions moins accès sans son témoignage, et une bonne partie de l'argumentaire sceptique déployé depuis la renaissance du pyrrhonisme, à l'époque d'Enésidème, qui serait autrement perdue.
On donne ici la première traduction française de la première et plus importante partie de cet ouvrage, le Contre les logiciens, qui conteste la possibilité même de connaître. Prenant appui sur la distinction entre "choses apparentes" et "choses cachées" , Sextus Empiricus traite en premier lieu du "critère de la vérité" ou des voies d'accès à la connaissance des choses apparentes. Un long développement doxographique qui conduit des philosophes présocratiques aux Stoïciens, aux Epicuriens et aux Académiciens précède l'exposé des arguments qui plaident en faveur de l'inexistence d'un tel critère.
Au livre II, Sextus Empiricus met en question, à propos des choses cachées, le "vrai" lui-même, avant de faire ressortir la faiblesse de l'inférence sémiotique et celle de la démonstration. L'ouvrage porte ainsi à notre connaissance tout à la fois des doctrines dogmatiques - comme la logique stoïcienne - auxquelles nous aurions moins accès sans son témoignage, et une bonne partie de l'argumentaire sceptique déployé depuis la renaissance du pyrrhonisme, à l'époque d'Enésidème, qui serait autrement perdue.