Contre les moralistes
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages360
- FormatePub
- ISBN978-2-251-92013-9
- EAN9782251920139
- Date de parution04/06/2024
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLes Belles Lettres
- TraducteurRené Lefebvre
Résumé
Avec ce Par-delà le bien et le mal sceptique s'achève l'ouvrage majeur de Sextus Empiricus Contre les dogmatiques resté longtemps inédit en français. L'auteur (IIe-IIIe siècle ap. J.-C.) y administre une thérapie de choc : les valeurs n'ont pas de réalité, la croyance morale est préjudiciable, il ne saurait exister d'art de vivre. Ainsi se trouve consommée, après celles de la logique et de la physique, la « ruine » de la morale.
On s'est étonné d'une telle radicalité, qui paraît trancher avec l'habituel refus sceptique de juger. On s'est aussi demandé, avec Aristoclès de Messine, si n'était pas assurée, du même coup, la ruine morale du scepticisme lui-même : « De quelle mauvaise action n'aurait-il pas l'audace, celui qui croit qu'il n'y a vraiment rien de mauvais ou de honteux, de juste ou d'injuste ? ». Le scepticisme contemporain n'est pas à l'abri d'une accusation analogue.
L'ouvrage laisse entrevoir, pourtant, la perspective d'un bonheur sceptique. S'y dessinent les contours d'une morale paradoxale qui, tout en semblant se moquer de la morale, marie conformisme de fait et anticonformisme de principe.
On s'est étonné d'une telle radicalité, qui paraît trancher avec l'habituel refus sceptique de juger. On s'est aussi demandé, avec Aristoclès de Messine, si n'était pas assurée, du même coup, la ruine morale du scepticisme lui-même : « De quelle mauvaise action n'aurait-il pas l'audace, celui qui croit qu'il n'y a vraiment rien de mauvais ou de honteux, de juste ou d'injuste ? ». Le scepticisme contemporain n'est pas à l'abri d'une accusation analogue.
L'ouvrage laisse entrevoir, pourtant, la perspective d'un bonheur sceptique. S'y dessinent les contours d'une morale paradoxale qui, tout en semblant se moquer de la morale, marie conformisme de fait et anticonformisme de principe.
Avec ce Par-delà le bien et le mal sceptique s'achève l'ouvrage majeur de Sextus Empiricus Contre les dogmatiques resté longtemps inédit en français. L'auteur (IIe-IIIe siècle ap. J.-C.) y administre une thérapie de choc : les valeurs n'ont pas de réalité, la croyance morale est préjudiciable, il ne saurait exister d'art de vivre. Ainsi se trouve consommée, après celles de la logique et de la physique, la « ruine » de la morale.
On s'est étonné d'une telle radicalité, qui paraît trancher avec l'habituel refus sceptique de juger. On s'est aussi demandé, avec Aristoclès de Messine, si n'était pas assurée, du même coup, la ruine morale du scepticisme lui-même : « De quelle mauvaise action n'aurait-il pas l'audace, celui qui croit qu'il n'y a vraiment rien de mauvais ou de honteux, de juste ou d'injuste ? ». Le scepticisme contemporain n'est pas à l'abri d'une accusation analogue.
L'ouvrage laisse entrevoir, pourtant, la perspective d'un bonheur sceptique. S'y dessinent les contours d'une morale paradoxale qui, tout en semblant se moquer de la morale, marie conformisme de fait et anticonformisme de principe.
On s'est étonné d'une telle radicalité, qui paraît trancher avec l'habituel refus sceptique de juger. On s'est aussi demandé, avec Aristoclès de Messine, si n'était pas assurée, du même coup, la ruine morale du scepticisme lui-même : « De quelle mauvaise action n'aurait-il pas l'audace, celui qui croit qu'il n'y a vraiment rien de mauvais ou de honteux, de juste ou d'injuste ? ». Le scepticisme contemporain n'est pas à l'abri d'une accusation analogue.
L'ouvrage laisse entrevoir, pourtant, la perspective d'un bonheur sceptique. S'y dessinent les contours d'une morale paradoxale qui, tout en semblant se moquer de la morale, marie conformisme de fait et anticonformisme de principe.