Changer de boussole. La croissance ne vaincra pas la pauvreté

Par : Olivier De Schutter
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  • Nombre de pages231
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN979-10-209-2488-9
  • EAN9791020924889
  • Date de parution31/05/2023
  • ÉditeurLiens qui libèrent (Les)
  • PréfacierDominique Méda

Résumé

"En tant que moyen de lutter contre la pauvreté et les inégalités, la croissance économique a franchi le pic de son utilité : dans les pays riches, elle est devenue contre-productive. La croissance nous a conduits à franchir une série de limites planétaires : la Terre ne peut plus continuer à fournir des ressources à ce rythme, ni à absorber les déchets et la pollution causés par notre culture du jetable.
Au nom de la croissance, on a flexibilisé le marché du travail et fait émerger un précariat mondial. On a abaissé les obstacles aux échanges commerciaux et à l'investissement, ce qui a fragilisé les travailleurs et travailleuses les moins qualifiés et affaibli le pouvoir de négociation des syndicats. On a encouragé la marchandisation de pans entiers de l'existence, au risque d'augmenter encore la mise à l'écart de celles et ceux qui ont le moins.
Depuis quarante ans, la quête de croissance a ainsi créé de l'exclusion, et elle a entraîné une augmentation massive des inégalités. Il nous faut imaginer la prospérité sans croissance. C'est à cette condition qu'on pourra réconcilier la population, y compris les plus précarisés, avec la transformation écologique : faire en sorte que celle-ci soit vue comme une opportunité plutôt que comme un fardeau.", Olivier De Schutter.
"En tant que moyen de lutter contre la pauvreté et les inégalités, la croissance économique a franchi le pic de son utilité : dans les pays riches, elle est devenue contre-productive. La croissance nous a conduits à franchir une série de limites planétaires : la Terre ne peut plus continuer à fournir des ressources à ce rythme, ni à absorber les déchets et la pollution causés par notre culture du jetable.
Au nom de la croissance, on a flexibilisé le marché du travail et fait émerger un précariat mondial. On a abaissé les obstacles aux échanges commerciaux et à l'investissement, ce qui a fragilisé les travailleurs et travailleuses les moins qualifiés et affaibli le pouvoir de négociation des syndicats. On a encouragé la marchandisation de pans entiers de l'existence, au risque d'augmenter encore la mise à l'écart de celles et ceux qui ont le moins.
Depuis quarante ans, la quête de croissance a ainsi créé de l'exclusion, et elle a entraîné une augmentation massive des inégalités. Il nous faut imaginer la prospérité sans croissance. C'est à cette condition qu'on pourra réconcilier la population, y compris les plus précarisés, avec la transformation écologique : faire en sorte que celle-ci soit vue comme une opportunité plutôt que comme un fardeau.", Olivier De Schutter.