Né le 19 juin 1944 au Brésil dans une famille proche des milieux culturels et artistiques de Rio de Janeiro, Chico Buarque est un artiste aux talents multiples. Il est musicien, chanteur, écrivain ; il compose des musiques de film, écrit des poèmes, des pièces de théâtre, des nouvelles. Toute sa production n'est pas traduite en français, mais on peut tout de même découvrir "Estorvo" (1991) devenu "Embrouille" en français et adapté pour le cinéma en 2000, "Court-circuit" (1997), "Budapest" (2005) ou "Quand je sortirai d'ici" (2012). Homme engagé, il milite ardemment pour une installation pérenne de la démocratie en Amérique latine.
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- Nombre de pages153
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.21 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,6 cm
- ISBN2-07-077155-5
- EAN9782070771554
- Date de parution10/02/2005
- CollectionDu monde entier
- ÉditeurGallimard
- TraducteurJacques Thiériot
Résumé
" Je me suis retrouvé à Budapest à cause d'une escale imprévue, alors que je volais d'Istanbul à Francfort, où j'avais une correspondance pour Rio. La compagnie a offert aux passagers une nuitée dans un hôtel de l'aéroport et ne nous informerait que le lendemain matin que le problème technique qui avait provoqué cette escale en fait avait été une alerte anonyme à la bombe. Cependant, regardant distraitement à la télé le journal de minuit, j'avais déjà été intrigué en reconnaissant l'avion de la compagnie allemande garé sur une piste de l'aéroport. J'avais augmenté le son, mais
le reportage bien sûr était en hongrois, la seule langue du monde, disent les mauvaises langues, que le diable respecte. J'ai éteint la télé, à Rio il était sept heures du soir, une bonne heure pour téléphoner chez moi : je suis tombé sur le répondeur, je n'ai pas laissé de message, à quoi bon dire allô, ma chérie, c'est moi, je suis à Budapest, il y a eu un pépin avec l'avion, je t'embrasse. " Tout en étant le héros et le narrateur de sa propre vie, José Costa - a priori
condamné par sa profession de " nègre " à rester dans l'ombre - en est aussi le spectateur impuissant. À partir d'un arrêt forcé dans la capitale hongroise, les événements semblent lui échapper, et son existence ressemble de plus en plus à un jeu de pistes linguistique et sentimental entre deux villes, deux langues, mais aussi entre deux femmes, loin de la vie tranquille et sans éclat qu'il menait auparavant. Ce troisième roman de Chico Buarque, hilarant tour de force littéraire qui nous mène des plages d'Ipanema aux bords du Danube, recèle une réflexion très originale sur les questions d'identité et de langue.
" Je me suis retrouvé à Budapest à cause d'une escale imprévue, alors que je volais d'Istanbul à Francfort, où j'avais une correspondance pour Rio. La compagnie a offert aux passagers une nuitée dans un hôtel de l'aéroport et ne nous informerait que le lendemain matin que le problème technique qui avait provoqué cette escale en fait avait été une alerte anonyme à la bombe. Cependant, regardant distraitement à la télé le journal de minuit, j'avais déjà été intrigué en reconnaissant l'avion de la compagnie allemande garé sur une piste de l'aéroport. J'avais augmenté le son, mais
le reportage bien sûr était en hongrois, la seule langue du monde, disent les mauvaises langues, que le diable respecte. J'ai éteint la télé, à Rio il était sept heures du soir, une bonne heure pour téléphoner chez moi : je suis tombé sur le répondeur, je n'ai pas laissé de message, à quoi bon dire allô, ma chérie, c'est moi, je suis à Budapest, il y a eu un pépin avec l'avion, je t'embrasse. " Tout en étant le héros et le narrateur de sa propre vie, José Costa - a priori
condamné par sa profession de " nègre " à rester dans l'ombre - en est aussi le spectateur impuissant. À partir d'un arrêt forcé dans la capitale hongroise, les événements semblent lui échapper, et son existence ressemble de plus en plus à un jeu de pistes linguistique et sentimental entre deux villes, deux langues, mais aussi entre deux femmes, loin de la vie tranquille et sans éclat qu'il menait auparavant. Ce troisième roman de Chico Buarque, hilarant tour de force littéraire qui nous mène des plages d'Ipanema aux bords du Danube, recèle une réflexion très originale sur les questions d'identité et de langue.
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