Néron est sûrement, avec Caligula, l'empereur romain sur lequel on aura fait le plus coulé d'encre. Véritable tyran assoiffé de pouvoir, célèbre pour avoir joué de la lyre pendant que Rome brûlait, il synthétise à lui seul la folie d'un monde et l'ivresse du pouvoir.
Mais même si il n'y a finalement que peu de véracité sur sa véritable histoire, il aura fasciné plus d'un artiste de par sa personnalité fantasmé, donnant lieu à tout un mythe sur sa personne. Racine en est l'un d'eux, et le met d'ailleurs en scène dans l'un de ses plus grand succès : Britannicus.
Alors que Néron a récemment pris le pouvoir par l'intermédiaire de sa mère Agrippine, ayant empoisonné Claudius, il ne cesse de brûler d'un amour malsain pour Junie. Sous les conseils de Narcisse, il se met à désirer de plus en plus la mort de Britannicus, pourtant seul légitime héritier au trône.
S'ensuit un récit de grande volée, écrit d'une plume sublime, et dont les cinq actes qui le composent donne le ton à un lyrisme foisonnant.
Acte après acte se prépare une tragédie dont le point d'orgue, que l'on entrevoit dès les prémices du récit, est bel et bien la conclusion tragique de toutes ces messes basses qui se joue au cœur de cette Rome empoisonnée. Néron, élevé par Agrippine à n'être qu'un être insensible et sans remords, agit finalement tel que ce pour quoi il a été formé.
Néron est sûrement, avec Caligula, l'empereur romain sur lequel on aura fait le plus coulé d'encre. Véritable tyran assoiffé de pouvoir, célèbre pour avoir joué de la lyre pendant que Rome brûlait, il synthétise à lui seul la folie d'un monde et l'ivresse du pouvoir.
Mais même si il n'y a finalement que peu de véracité sur sa véritable histoire, il aura fasciné plus d'un artiste de par sa personnalité fantasmé, donnant lieu à tout un mythe sur sa personne. Racine en est l'un d'eux, et le met d'ailleurs en scène dans l'un de ses plus grand succès : Britannicus.
Alors que Néron a récemment pris le pouvoir par l'intermédiaire de sa mère Agrippine, ayant empoisonné Claudius, il ne cesse de brûler d'un amour malsain pour Junie. Sous les conseils de Narcisse, il se met à désirer de plus en plus la mort de Britannicus, pourtant seul légitime héritier au trône.
S'ensuit un récit de grande volée, écrit d'une plume sublime, et dont les cinq actes qui le composent donne le ton à un lyrisme foisonnant.
Acte après acte se prépare une tragédie dont le point d'orgue, que l'on entrevoit dès les prémices du récit, est bel et bien la conclusion tragique de toutes ces messes basses qui se joue au cœur de cette Rome empoisonnée. Néron, élevé par Agrippine à n'être qu'un être insensible et sans remords, agit finalement tel que ce pour quoi il a été formé.