Si le Batverse proposé par Sean Murphy avec l'excellent White Knight avait tout pour plaire et que sa suite, Curse Of The White Knight, avait confirmé cette lancée, il est compliqué d'affirmer la même chose pour sa suite et conclusion (?) : Beyond The White Knight.
Le ressenti est partagé pour de multiples raisons, que l'on peut imputer essentiellement au scénario. Le cadre de cette nouvelle aventure, dix ans après les événements de Curse Of The White Knight, est pour le moins singulier : c'est en effet une Gotham nippone cyberpunk qui s'étale devant nous, tandis que Batman reprend du service. Au delà de l'incohérence architecturale avec le style gothique de la ville, on ressent un certain recyclage des visuels de Tokyo Ghost, autre récit de Sean Murphy.
Devenue une cité chapeauté par une gouvernance militariste et ultra sécuritaire, Gotham n'est plus que l'ombre d'elle même et laisse de côté les efforts faits par les personnages pour dévoiler un nouvel antagoniste assez oubliable en la personne de Derek Powers. L'ensemble se suit assez correctement, si l'on met quelques facilités scénaristiques assez grossières, comme la réapparition du Joker en tant qu'IA intégrée dans le cerveau de Bruce Wayne. Rien que ça.
Le duo proposé dans ce run aura d'ailleurs pour grosse faiblesse d'être très enclin à l'humour, ce qui brisera quelque peu la noirceur qui anime l'esprit de Gotham. Dommage.
En ce qui concerne sa trame, Beyond propose finalement un récit assez réchauffé. Un comble quand on voit la maestria des trois précédents opus.
Si le Batverse proposé par Sean Murphy avec l'excellent White Knight avait tout pour plaire et que sa suite, Curse Of The White Knight, avait confirmé cette lancée, il est compliqué d'affirmer la même chose pour sa suite et conclusion (?) : Beyond The White Knight.
Le ressenti est partagé pour de multiples raisons, que l'on peut imputer essentiellement au scénario. Le cadre de cette nouvelle aventure, dix ans après les événements de Curse Of The White Knight, est pour le moins singulier : c'est en effet une Gotham nippone cyberpunk qui s'étale devant nous, tandis que Batman reprend du service. Au delà de l'incohérence architecturale avec le style gothique de la ville, on ressent un certain recyclage des visuels de Tokyo Ghost, autre récit de Sean Murphy.
Devenue une cité chapeauté par une gouvernance militariste et ultra sécuritaire, Gotham n'est plus que l'ombre d'elle même et laisse de côté les efforts faits par les personnages pour dévoiler un nouvel antagoniste assez oubliable en la personne de Derek Powers. L'ensemble se suit assez correctement, si l'on met quelques facilités scénaristiques assez grossières, comme la réapparition du Joker en tant qu'IA intégrée dans le cerveau de Bruce Wayne. Rien que ça.
Le duo proposé dans ce run aura d'ailleurs pour grosse faiblesse d'être très enclin à l'humour, ce qui brisera quelque peu la noirceur qui anime l'esprit de Gotham. Dommage.
En ce qui concerne sa trame, Beyond propose finalement un récit assez réchauffé. Un comble quand on voit la maestria des trois précédents opus.