Le Batverse de Sean Murphy étant bien lancé avec son White Knight et son Curse Of The White Knight, il était évident que le célèbre dessinateur ne lâcherait pas cette poule aux œufs d'or aussi facilement. C'est donc en tant qu'auteur qu'il laisse le soin à Katana Collins (conjointe de Murphy) et Matteo Scalera de superviser le run spin off centré sur le personnage de Harley Quinn. Rappelons-le : après les événements de Curse, notre truculente psychiatre, désormais mère de deux enfants, devenait accessoirement veuve et amante de notre cher Chevalier Noir, cloîtré derrière les barreaux.
Deux éléments assez incompatibles pour espérer un quotidien tranquille, mais après tout : qui peut se targuer d'en avoir un à Gotham ? Mais c'est pourtant une enquête pour meurtres, au demeurant anodins, qui va l'amener à se questionner sur elle-même et sur l'avenir de Gotham.
Si l'on ne retrouve pas l'explosion graphique auquel nous habitue Sean Murphy depuis ses débuts, force est de reconnaître que Matteo Scalera arrive à trouver le juste équilibre entre une inspiration appuyé du travail de Murphy et sa propre vision artistique : des personnages aux traits plus fins et élancés évoluent au travers des palettes de couleurs vives de Dave Stewart (mais n'est pas Matt Hollingsworth qui veut !)
Avec Harley Quinn White Knight, Scalera propose un travail graphique captivant à surveiller de près !
Côté scénario, l'intrigue épaissit le personnage d'Harley en la plaçant face à ses convictions et ses amours : que devenir après la mort du Joker ? Peut elle et doit-elle mener une existence de guerrière au péril de la vie de ses enfants ? Si l'enquête policière n'est pas déplaisante à suivre et s'offre un final intéressant, on regrettera que ce ne soit pas Harley sur le feu des projecteurs.
Collins fait aussi le choix, en parallèle, d'explorer la rencontre entre le Joker et Harley, afin de comprendre ce qui déclenché leur relation. Un choix intéressant, qui entre parfois en collision avec la trame narrative qu'avait envisagé Murphy dans son White Knight, notamment quant à l'émergence de la personnalité Joker de Jack Napier.
Mais dans l'ensemble, Harley Quinn White Knight n'est pas un comics dispensable du Batverse de Sean Murphy, loin de là, et offre une lecture approfondi du personnage d'Harley réussi.
Le Batverse de Sean Murphy étant bien lancé avec son White Knight et son Curse Of The White Knight, il était évident que le célèbre dessinateur ne lâcherait pas cette poule aux œufs d'or aussi facilement. C'est donc en tant qu'auteur qu'il laisse le soin à Katana Collins (conjointe de Murphy) et Matteo Scalera de superviser le run spin off centré sur le personnage de Harley Quinn. Rappelons-le : après les événements de Curse, notre truculente psychiatre, désormais mère de deux enfants, devenait accessoirement veuve et amante de notre cher Chevalier Noir, cloîtré derrière les barreaux.
Deux éléments assez incompatibles pour espérer un quotidien tranquille, mais après tout : qui peut se targuer d'en avoir un à Gotham ? Mais c'est pourtant une enquête pour meurtres, au demeurant anodins, qui va l'amener à se questionner sur elle-même et sur l'avenir de Gotham.
Si l'on ne retrouve pas l'explosion graphique auquel nous habitue Sean Murphy depuis ses débuts, force est de reconnaître que Matteo Scalera arrive à trouver le juste équilibre entre une inspiration appuyé du travail de Murphy et sa propre vision artistique : des personnages aux traits plus fins et élancés évoluent au travers des palettes de couleurs vives de Dave Stewart (mais n'est pas Matt Hollingsworth qui veut !)
Avec Harley Quinn White Knight, Scalera propose un travail graphique captivant à surveiller de près !
Côté scénario, l'intrigue épaissit le personnage d'Harley en la plaçant face à ses convictions et ses amours : que devenir après la mort du Joker ? Peut elle et doit-elle mener une existence de guerrière au péril de la vie de ses enfants ? Si l'enquête policière n'est pas déplaisante à suivre et s'offre un final intéressant, on regrettera que ce ne soit pas Harley sur le feu des projecteurs.
Collins fait aussi le choix, en parallèle, d'explorer la rencontre entre le Joker et Harley, afin de comprendre ce qui déclenché leur relation. Un choix intéressant, qui entre parfois en collision avec la trame narrative qu'avait envisagé Murphy dans son White Knight, notamment quant à l'émergence de la personnalité Joker de Jack Napier.
Mais dans l'ensemble, Harley Quinn White Knight n'est pas un comics dispensable du Batverse de Sean Murphy, loin de là, et offre une lecture approfondi du personnage d'Harley réussi.