Prix de la Ville de Vannes

Au loin, quelques chevaux, deux plumes...

Par : Jean-Louis Milesi
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages504
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-266-33671-0
  • EAN9782266336710
  • Date de parution04/01/2024
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket

Résumé

A travers les grandes plaines américaines, un homme au projet fou : immortaliser tous les survivants des tribus amérindiennes... Juillet 1900. Le bourgeois Edward Sheriff Curtis quitte sa famille et son studio de Seattle pour une expédition dans le Nebraska, rêvant de la photographie qui le rendrait mondialement célèbre. Au milieu de nulle part, il est attaqué et dépouillé par des bandits. Etrangement, à cause d'une image échappée de son portefeuille, Curtis a la vie sauve.
Encore plus étrange, le bandit qui l'a épargné l'entraîne avec lui dans un long et dangereux périple. Jusqu'à cette réserve indienne dans laquelle le photographe va trouver sa vocation : témoigner de la misère, de l'invisibilisation et de l'oubli. Pour la mémoire d'un peuple. " Une captivante aventure. Vous rêviez d'une épopée qui vous laisse complètement à l'ouest ? Suivez la flèche. " Le Parisien " Cette épopée est un éclairage passionnant sur le destin des Indiens.
" Femme Actuelle Cet ouvrage a fait partie de la sélection pour le Grand Prix des Lectrices de ELLE et le Prix Saint-Exupéry de la ville du Mans ; il a reçu le Prix du Livre de la ville de Vannes
A travers les grandes plaines américaines, un homme au projet fou : immortaliser tous les survivants des tribus amérindiennes... Juillet 1900. Le bourgeois Edward Sheriff Curtis quitte sa famille et son studio de Seattle pour une expédition dans le Nebraska, rêvant de la photographie qui le rendrait mondialement célèbre. Au milieu de nulle part, il est attaqué et dépouillé par des bandits. Etrangement, à cause d'une image échappée de son portefeuille, Curtis a la vie sauve.
Encore plus étrange, le bandit qui l'a épargné l'entraîne avec lui dans un long et dangereux périple. Jusqu'à cette réserve indienne dans laquelle le photographe va trouver sa vocation : témoigner de la misère, de l'invisibilisation et de l'oubli. Pour la mémoire d'un peuple. " Une captivante aventure. Vous rêviez d'une épopée qui vous laisse complètement à l'ouest ? Suivez la flèche. " Le Parisien " Cette épopée est un éclairage passionnant sur le destin des Indiens.
" Femme Actuelle Cet ouvrage a fait partie de la sélection pour le Grand Prix des Lectrices de ELLE et le Prix Saint-Exupéry de la ville du Mans ; il a reçu le Prix du Livre de la ville de Vannes

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Oeuvre de mémoire
Au tournant du XXe siècle, ne subsistent plus en Amérique du Nord que quelques dizaines de milliers d’Indiens. Ils étaient plus d’un million cent ans plus tôt. Soucieux de conserver une trace mémorielle de leurs cultures et traditions, un homme, le photographe Edward Sheriff Curtis, se lance alors dans une véritable course contre le temps. Il sillonne l’Amérique vingt-cinq ans durant et devient le premier photographe-ethnologue des Amérindiens. Ce roman au titre doucement nostalgique imagine la naissance de sa vocation, au coeur d’une agonie tristement orchestrée. 1900. Autodidacte d’origine modeste parvenu à la trentaine, Curtis pourrait se contenter de vivre bourgeoisement, auprès de son épouse et de ses enfants, des portraits guindés pour lesquels ses clients aiment à prendre la pose dans son studio de Seattle. Qui sait, la célébrité pourrait même lui sourire, pour peu que l’une ou l’autre de ses plaques de verre finisse par fixer l’image de quelque personnalité influente. Mais notre homme, curieux des photographies en milieu naturel, a la bougeotte. Le voilà qui, après une expédition en Alaska qui lui a permis d’immortaliser les découvertes de son ami l’anthropologue Georges Grinell, récidive pour une nouvelle aventure, ornithologique cette fois, qui doit les mener dans une réserve indienne du nord du Montana, à plusieurs milliers de dangereux kilomètres. En route pour son lointain rendez-vous, Curtis est dévalisé et laissé pour mort par des bandits de grand chemin. Son destin semble sur le point de tourner court, quand, changeant mystérieusement d’intention à cause d’une image trouvée dans la poche du blessé, l’un de ses assaillants entreprend de le sauver. Leurré par son prénom Henry et par sa tenue de cow-boy, Curtis est alors loin de réaliser que son nouveau compagnon de route est en vérité un Indien métis et que, bientôt liés d’amitié par les péripéties qui les attendent, les deux hommes auront bien d’autres sujets de préoccupation que les vols d’étourneaux dans le Montana. De fait, c’est vers le Dakota du Sud qu’ils se dirigent désormais, là où, expulsés du Minnesota après la guerre des Sioux et la pendaison collective de trente-huit Dakotas – la plus grande exécution de masse de l’histoire des Etats-Unis – en 1862, les Indiens ont été contraints de se rassembler dans la « Grande Réserve Sioux ». Tandis qu’Henry, ou plus exactement Mika Ohiteka, espère autant qu’il le redoute y retrouver les siens, Curtis y découvre à ses côtés les misérables conditions de vie imposées aux Indiens, ainsi que la politique d’assimilation à toute force qui, entre sédentarisation, christianisation et isolement des enfants dans d’impitoyables pensionnats, si maltraitants que leurs cimetières débordent, entend effacer jusqu’à la mémoire de leur peuple. A la fois roman historique et récit d’aventure aux accents de western, cette biographie romancée est l’histoire d’une rencontre, celle de deux hommes que tout oppose, mais qui, à mesure qu’insensiblement se tissent entre eux des liens d’estime et d’amitié, va ouvrir les yeux d’un Blanc sur l’entreprise d’effacement de tout un peuple et d’une culture ancestrale. Toujours juste dans son empathie, la sonorité de ses dialogues et sa précision toute cinématographique, l’écrivain scénariste réussit une fresque passionnante, où à la triste impuissance face au désastre répond la détermination de faire savoir et d’interdire l’invisibilisation et l’oubli. Un hommage flamboyant aux Amérindiens et une formidable invitation à découvrir, au-delà de l’image de couverture empruntée à Curtis, une œuvre photographique exceptionnelle, à valeur autant mémorielle qu’artistique. Coup de coeur.
Au tournant du XXe siècle, ne subsistent plus en Amérique du Nord que quelques dizaines de milliers d’Indiens. Ils étaient plus d’un million cent ans plus tôt. Soucieux de conserver une trace mémorielle de leurs cultures et traditions, un homme, le photographe Edward Sheriff Curtis, se lance alors dans une véritable course contre le temps. Il sillonne l’Amérique vingt-cinq ans durant et devient le premier photographe-ethnologue des Amérindiens. Ce roman au titre doucement nostalgique imagine la naissance de sa vocation, au coeur d’une agonie tristement orchestrée. 1900. Autodidacte d’origine modeste parvenu à la trentaine, Curtis pourrait se contenter de vivre bourgeoisement, auprès de son épouse et de ses enfants, des portraits guindés pour lesquels ses clients aiment à prendre la pose dans son studio de Seattle. Qui sait, la célébrité pourrait même lui sourire, pour peu que l’une ou l’autre de ses plaques de verre finisse par fixer l’image de quelque personnalité influente. Mais notre homme, curieux des photographies en milieu naturel, a la bougeotte. Le voilà qui, après une expédition en Alaska qui lui a permis d’immortaliser les découvertes de son ami l’anthropologue Georges Grinell, récidive pour une nouvelle aventure, ornithologique cette fois, qui doit les mener dans une réserve indienne du nord du Montana, à plusieurs milliers de dangereux kilomètres. En route pour son lointain rendez-vous, Curtis est dévalisé et laissé pour mort par des bandits de grand chemin. Son destin semble sur le point de tourner court, quand, changeant mystérieusement d’intention à cause d’une image trouvée dans la poche du blessé, l’un de ses assaillants entreprend de le sauver. Leurré par son prénom Henry et par sa tenue de cow-boy, Curtis est alors loin de réaliser que son nouveau compagnon de route est en vérité un Indien métis et que, bientôt liés d’amitié par les péripéties qui les attendent, les deux hommes auront bien d’autres sujets de préoccupation que les vols d’étourneaux dans le Montana. De fait, c’est vers le Dakota du Sud qu’ils se dirigent désormais, là où, expulsés du Minnesota après la guerre des Sioux et la pendaison collective de trente-huit Dakotas – la plus grande exécution de masse de l’histoire des Etats-Unis – en 1862, les Indiens ont été contraints de se rassembler dans la « Grande Réserve Sioux ». Tandis qu’Henry, ou plus exactement Mika Ohiteka, espère autant qu’il le redoute y retrouver les siens, Curtis y découvre à ses côtés les misérables conditions de vie imposées aux Indiens, ainsi que la politique d’assimilation à toute force qui, entre sédentarisation, christianisation et isolement des enfants dans d’impitoyables pensionnats, si maltraitants que leurs cimetières débordent, entend effacer jusqu’à la mémoire de leur peuple. A la fois roman historique et récit d’aventure aux accents de western, cette biographie romancée est l’histoire d’une rencontre, celle de deux hommes que tout oppose, mais qui, à mesure qu’insensiblement se tissent entre eux des liens d’estime et d’amitié, va ouvrir les yeux d’un Blanc sur l’entreprise d’effacement de tout un peuple et d’une culture ancestrale. Toujours juste dans son empathie, la sonorité de ses dialogues et sa précision toute cinématographique, l’écrivain scénariste réussit une fresque passionnante, où à la triste impuissance face au désastre répond la détermination de faire savoir et d’interdire l’invisibilisation et l’oubli. Un hommage flamboyant aux Amérindiens et une formidable invitation à découvrir, au-delà de l’image de couverture empruntée à Curtis, une œuvre photographique exceptionnelle, à valeur autant mémorielle qu’artistique. Coup de coeur.
Flamboyante Zola
Jean-Louis Milesi
E-book
15,99 €
Flamboyante Zola
Jean-Louis Milesi
Grand Format
22,90 €
Josep
Aurélien Froment, Jean-Louis Milesi, Audrey Rebmann
Album
18,00 €