Prix de la Ville de Vannes

Au loin, quelques chevaux, deux plumes...

Par : Jean-Louis Milesi
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  • Nombre de pages382
  • FormatePub
  • ISBN978-2-258-20433-1
  • EAN9782258204331
  • Date de parution12/01/2023
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1023 Ko
  • ÉditeurPresses de la Cité
  • Directeur de publicationFrançoise Samson

Résumé

Ce jour de juillet 1900, Edward Sheriff Curtis aurait dû mourir égorgé par Henry, bandit de grand chemin. Mais c'est ce même homme qui lui sauve la vie. Un Henry qui s'appelait en réalité Mika Ohitekah, en sioux " féroce raton laveur ". Il a dix ans lorsque, en 1862, après une nouvelle guerre perdue contre les Blancs, les Sioux sont déportés hors du Minnesota. Alors que leur convoi traverse une ville, une foule haineuse l'attaque.
Mika se retrouve isolé des siens. Perdu en plein hiver. Remontant la rivière, il survit et arrive à Mankato. Accoutré en Blanc, le jeune Indien se fond dans la foule venue assister à une pendaison collective. Les condamnés à mort : 38 guerriers Sioux. Parmi lesquels son grand frère, Hdainyanka. Curtis, 38 ans plus tard. Il a été dépouillé de son chariot, son matériel photographique, son revolver par les bandits...
Sans Henry, il n'aurait pas survécu à la chaleur, la faim, la soif. Un long périple conduit les deux hommes jusqu'à une réserve indienne, dans le Dakota du Sud, dont le photographe découvre les misérables conditions de vie. Et où il comprendra qui est Henry, devenu son ami. Il ignore encore qu'il passera les trente prochaines années de sa vie à témoigner de la beauté et de la grandeur de cette " race qui disparaît ". Milesi maîtrise une écriture très personnelle, audacieuse, bien faite pour caractériser un univers traversé par le souffle épique des grands récits de l'Ouest américain.
Et raconter la naissance d'une vocation. Une période mythique, avec l'un des derniers grands combats des Indiens contre les Blancs ; les conditions de vie dans des réserves misérables sur des territoires déshérités ; un orphelinat catholique pour les filles, arrachées à leurs familles et soumises à des traitements implacables. Et au cour de cette histoire, un héros malgré lui, Curtis, dont l'ouvre photographique et mémorielle est universellement connue.
Ce jour de juillet 1900, Edward Sheriff Curtis aurait dû mourir égorgé par Henry, bandit de grand chemin. Mais c'est ce même homme qui lui sauve la vie. Un Henry qui s'appelait en réalité Mika Ohitekah, en sioux " féroce raton laveur ". Il a dix ans lorsque, en 1862, après une nouvelle guerre perdue contre les Blancs, les Sioux sont déportés hors du Minnesota. Alors que leur convoi traverse une ville, une foule haineuse l'attaque.
Mika se retrouve isolé des siens. Perdu en plein hiver. Remontant la rivière, il survit et arrive à Mankato. Accoutré en Blanc, le jeune Indien se fond dans la foule venue assister à une pendaison collective. Les condamnés à mort : 38 guerriers Sioux. Parmi lesquels son grand frère, Hdainyanka. Curtis, 38 ans plus tard. Il a été dépouillé de son chariot, son matériel photographique, son revolver par les bandits...
Sans Henry, il n'aurait pas survécu à la chaleur, la faim, la soif. Un long périple conduit les deux hommes jusqu'à une réserve indienne, dans le Dakota du Sud, dont le photographe découvre les misérables conditions de vie. Et où il comprendra qui est Henry, devenu son ami. Il ignore encore qu'il passera les trente prochaines années de sa vie à témoigner de la beauté et de la grandeur de cette " race qui disparaît ". Milesi maîtrise une écriture très personnelle, audacieuse, bien faite pour caractériser un univers traversé par le souffle épique des grands récits de l'Ouest américain.
Et raconter la naissance d'une vocation. Une période mythique, avec l'un des derniers grands combats des Indiens contre les Blancs ; les conditions de vie dans des réserves misérables sur des territoires déshérités ; un orphelinat catholique pour les filles, arrachées à leurs familles et soumises à des traitements implacables. Et au cour de cette histoire, un héros malgré lui, Curtis, dont l'ouvre photographique et mémorielle est universellement connue.

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Oeuvre de mémoire
Au tournant du XXe siècle, ne subsistent plus en Amérique du Nord que quelques dizaines de milliers d’Indiens. Ils étaient plus d’un million cent ans plus tôt. Soucieux de conserver une trace mémorielle de leurs cultures et traditions, un homme, le photographe Edward Sheriff Curtis, se lance alors dans une véritable course contre le temps. Il sillonne l’Amérique vingt-cinq ans durant et devient le premier photographe-ethnologue des Amérindiens. Ce roman au titre doucement nostalgique imagine la naissance de sa vocation, au coeur d’une agonie tristement orchestrée. 1900. Autodidacte d’origine modeste parvenu à la trentaine, Curtis pourrait se contenter de vivre bourgeoisement, auprès de son épouse et de ses enfants, des portraits guindés pour lesquels ses clients aiment à prendre la pose dans son studio de Seattle. Qui sait, la célébrité pourrait même lui sourire, pour peu que l’une ou l’autre de ses plaques de verre finisse par fixer l’image de quelque personnalité influente. Mais notre homme, curieux des photographies en milieu naturel, a la bougeotte. Le voilà qui, après une expédition en Alaska qui lui a permis d’immortaliser les découvertes de son ami l’anthropologue Georges Grinell, récidive pour une nouvelle aventure, ornithologique cette fois, qui doit les mener dans une réserve indienne du nord du Montana, à plusieurs milliers de dangereux kilomètres. En route pour son lointain rendez-vous, Curtis est dévalisé et laissé pour mort par des bandits de grand chemin. Son destin semble sur le point de tourner court, quand, changeant mystérieusement d’intention à cause d’une image trouvée dans la poche du blessé, l’un de ses assaillants entreprend de le sauver. Leurré par son prénom Henry et par sa tenue de cow-boy, Curtis est alors loin de réaliser que son nouveau compagnon de route est en vérité un Indien métis et que, bientôt liés d’amitié par les péripéties qui les attendent, les deux hommes auront bien d’autres sujets de préoccupation que les vols d’étourneaux dans le Montana. De fait, c’est vers le Dakota du Sud qu’ils se dirigent désormais, là où, expulsés du Minnesota après la guerre des Sioux et la pendaison collective de trente-huit Dakotas – la plus grande exécution de masse de l’histoire des Etats-Unis – en 1862, les Indiens ont été contraints de se rassembler dans la « Grande Réserve Sioux ». Tandis qu’Henry, ou plus exactement Mika Ohiteka, espère autant qu’il le redoute y retrouver les siens, Curtis y découvre à ses côtés les misérables conditions de vie imposées aux Indiens, ainsi que la politique d’assimilation à toute force qui, entre sédentarisation, christianisation et isolement des enfants dans d’impitoyables pensionnats, si maltraitants que leurs cimetières débordent, entend effacer jusqu’à la mémoire de leur peuple. A la fois roman historique et récit d’aventure aux accents de western, cette biographie romancée est l’histoire d’une rencontre, celle de deux hommes que tout oppose, mais qui, à mesure qu’insensiblement se tissent entre eux des liens d’estime et d’amitié, va ouvrir les yeux d’un Blanc sur l’entreprise d’effacement de tout un peuple et d’une culture ancestrale. Toujours juste dans son empathie, la sonorité de ses dialogues et sa précision toute cinématographique, l’écrivain scénariste réussit une fresque passionnante, où à la triste impuissance face au désastre répond la détermination de faire savoir et d’interdire l’invisibilisation et l’oubli. Un hommage flamboyant aux Amérindiens et une formidable invitation à découvrir, au-delà de l’image de couverture empruntée à Curtis, une œuvre photographique exceptionnelle, à valeur autant mémorielle qu’artistique. Coup de coeur.
Au tournant du XXe siècle, ne subsistent plus en Amérique du Nord que quelques dizaines de milliers d’Indiens. Ils étaient plus d’un million cent ans plus tôt. Soucieux de conserver une trace mémorielle de leurs cultures et traditions, un homme, le photographe Edward Sheriff Curtis, se lance alors dans une véritable course contre le temps. Il sillonne l’Amérique vingt-cinq ans durant et devient le premier photographe-ethnologue des Amérindiens. Ce roman au titre doucement nostalgique imagine la naissance de sa vocation, au coeur d’une agonie tristement orchestrée. 1900. Autodidacte d’origine modeste parvenu à la trentaine, Curtis pourrait se contenter de vivre bourgeoisement, auprès de son épouse et de ses enfants, des portraits guindés pour lesquels ses clients aiment à prendre la pose dans son studio de Seattle. Qui sait, la célébrité pourrait même lui sourire, pour peu que l’une ou l’autre de ses plaques de verre finisse par fixer l’image de quelque personnalité influente. Mais notre homme, curieux des photographies en milieu naturel, a la bougeotte. Le voilà qui, après une expédition en Alaska qui lui a permis d’immortaliser les découvertes de son ami l’anthropologue Georges Grinell, récidive pour une nouvelle aventure, ornithologique cette fois, qui doit les mener dans une réserve indienne du nord du Montana, à plusieurs milliers de dangereux kilomètres. En route pour son lointain rendez-vous, Curtis est dévalisé et laissé pour mort par des bandits de grand chemin. Son destin semble sur le point de tourner court, quand, changeant mystérieusement d’intention à cause d’une image trouvée dans la poche du blessé, l’un de ses assaillants entreprend de le sauver. Leurré par son prénom Henry et par sa tenue de cow-boy, Curtis est alors loin de réaliser que son nouveau compagnon de route est en vérité un Indien métis et que, bientôt liés d’amitié par les péripéties qui les attendent, les deux hommes auront bien d’autres sujets de préoccupation que les vols d’étourneaux dans le Montana. De fait, c’est vers le Dakota du Sud qu’ils se dirigent désormais, là où, expulsés du Minnesota après la guerre des Sioux et la pendaison collective de trente-huit Dakotas – la plus grande exécution de masse de l’histoire des Etats-Unis – en 1862, les Indiens ont été contraints de se rassembler dans la « Grande Réserve Sioux ». Tandis qu’Henry, ou plus exactement Mika Ohiteka, espère autant qu’il le redoute y retrouver les siens, Curtis y découvre à ses côtés les misérables conditions de vie imposées aux Indiens, ainsi que la politique d’assimilation à toute force qui, entre sédentarisation, christianisation et isolement des enfants dans d’impitoyables pensionnats, si maltraitants que leurs cimetières débordent, entend effacer jusqu’à la mémoire de leur peuple. A la fois roman historique et récit d’aventure aux accents de western, cette biographie romancée est l’histoire d’une rencontre, celle de deux hommes que tout oppose, mais qui, à mesure qu’insensiblement se tissent entre eux des liens d’estime et d’amitié, va ouvrir les yeux d’un Blanc sur l’entreprise d’effacement de tout un peuple et d’une culture ancestrale. Toujours juste dans son empathie, la sonorité de ses dialogues et sa précision toute cinématographique, l’écrivain scénariste réussit une fresque passionnante, où à la triste impuissance face au désastre répond la détermination de faire savoir et d’interdire l’invisibilisation et l’oubli. Un hommage flamboyant aux Amérindiens et une formidable invitation à découvrir, au-delà de l’image de couverture empruntée à Curtis, une œuvre photographique exceptionnelle, à valeur autant mémorielle qu’artistique. Coup de coeur.
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