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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-253-94172-9
  • EAN9782253941729
  • Date de parution07/02/2024
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurMarina Boraso

Résumé

Malgré l'annonce d'une tempête, Bolivar, un pêcheur sud-américain, convainc le jeune Hector de prendre la mer avec lui. Tous deux se retrouvent vite à la merci des éléments, prisonniers de l'immensité de l'océan Pacifique. Unis par cette terrifiante intimité forcée et sans issue, ils se heurtent aux limites de la foi et de l'espoir, à l'essence de la vie et de la mort, à leur propre conscience. Dans ce face-à-face d'une intensité spectaculaire, Paul Lynch explore la condition humaine avec une force digne de Hemingway ou de Camus, et s'impose définitivement comme un virtuose des lettres irlandaises.
Malgré l'annonce d'une tempête, Bolivar, un pêcheur sud-américain, convainc le jeune Hector de prendre la mer avec lui. Tous deux se retrouvent vite à la merci des éléments, prisonniers de l'immensité de l'océan Pacifique. Unis par cette terrifiante intimité forcée et sans issue, ils se heurtent aux limites de la foi et de l'espoir, à l'essence de la vie et de la mort, à leur propre conscience. Dans ce face-à-face d'une intensité spectaculaire, Paul Lynch explore la condition humaine avec une force digne de Hemingway ou de Camus, et s'impose définitivement comme un virtuose des lettres irlandaises.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Yann GDecitre Ecully
5/5
Paul Lynch
Pris dans une tempête, deux pêcheurs sortis en mer malgré le danger se retrouvent perdus au beau milieu de l’océan. Qu’y a-t-il à croire, à attendre, à penser, face à soi-même et à l’infini du Pacifique ? Après "Grace", Lynch excelle encore. Quittant son Irlande natale pour l’Amérique du Sud, il propose une réflexion sur soi, sur la conscience, la perte. Une écriture toujours aussi ciselée et un cheminement philosophique sur la vie, sur le poids de nos actes.
Pris dans une tempête, deux pêcheurs sortis en mer malgré le danger se retrouvent perdus au beau milieu de l’océan. Qu’y a-t-il à croire, à attendre, à penser, face à soi-même et à l’infini du Pacifique ? Après "Grace", Lynch excelle encore. Quittant son Irlande natale pour l’Amérique du Sud, il propose une réflexion sur soi, sur la conscience, la perte. Une écriture toujours aussi ciselée et un cheminement philosophique sur la vie, sur le poids de nos actes.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Magistral
Partis en mer malgré un avis de gros temps, le pêcheur sud-américain Bolivar et son jeune compagnon Hector se retrouvent prisonniers de la tempête, puis d’un bateau avarié dérivant sur l’immensité de l’océan Pacifique. Unis dans un tête-tête forcé, les deux hommes organisent leur survie, autant physique que psychologique. Après une première partie dominée par la tension de l’action, tandis que Hector et Bolivar, que jusqu’ici tout opposait, réunissent leurs forces contre les éléments déchaînés, puis pour assurer les bases de leur survie, le récit se resserre peu à peu sur la confrontation psychologique des deux hommes, et enfin de chacun avec soi-même. Alors que le temps s’allonge et se vide pour les deux Robinsons, désormais rodés quant à leur précaire organisation matérielle, c’est leur mental qui envahit la narration. Et dans la lutte sans merci entre leur volonté et leur désespoir, on assiste à leur mise à nu jusqu’au tréfonds de leur être, et à leur terriblement tardive prise de conscience de ce qui fait le véritable prix de la vie. Bien plus qu’une histoire de survie, Paul Lynch nous propose, au travers de ce roman métaphorique, une réflexion d’envergure sur la condition humaine. Car l’errance de ces deux hommes perdus dans une immensité déserte, oscillant entre désespoir et foi en leur survie, torturés par la conscience de leurs fautes dans une expiation préalable à une possible rédemption, n’est autre que celle de toute l’espèce humaine. Ainsi l’aveuglement de notre orgueil et de nos égoïsmes s’assortit de nos doutes et de nos peurs face à notre destinée de mortels. Ainsi nous partageons-nous entre, d’un côté, la perception de notre insignifiance, à la fois écrasante et miraculeuse dans une nature immense et incontrôlable qui nous renvoie à notre solitude dans le vide de l’infini, et, de l’autre, notre espoir et notre foi en une possible issue à notre finitude. Enfin, ainsi cherchons-nous le chemin qui donnera un sens à notre existence, celui qui passe par des valeurs universelles transcendant nos individualités. A la fois poétique et réaliste, aussi profondément juste dans l’exploration psychologique de ses personnages qu’impressionnant dans son évocation des variations infinies de la mer, et surtout doublé d’une portée philosophique et mystique magistralement suggérée, ce roman a tout pour devenir un monument de la littérature. Coup de coeur.
Partis en mer malgré un avis de gros temps, le pêcheur sud-américain Bolivar et son jeune compagnon Hector se retrouvent prisonniers de la tempête, puis d’un bateau avarié dérivant sur l’immensité de l’océan Pacifique. Unis dans un tête-tête forcé, les deux hommes organisent leur survie, autant physique que psychologique. Après une première partie dominée par la tension de l’action, tandis que Hector et Bolivar, que jusqu’ici tout opposait, réunissent leurs forces contre les éléments déchaînés, puis pour assurer les bases de leur survie, le récit se resserre peu à peu sur la confrontation psychologique des deux hommes, et enfin de chacun avec soi-même. Alors que le temps s’allonge et se vide pour les deux Robinsons, désormais rodés quant à leur précaire organisation matérielle, c’est leur mental qui envahit la narration. Et dans la lutte sans merci entre leur volonté et leur désespoir, on assiste à leur mise à nu jusqu’au tréfonds de leur être, et à leur terriblement tardive prise de conscience de ce qui fait le véritable prix de la vie. Bien plus qu’une histoire de survie, Paul Lynch nous propose, au travers de ce roman métaphorique, une réflexion d’envergure sur la condition humaine. Car l’errance de ces deux hommes perdus dans une immensité déserte, oscillant entre désespoir et foi en leur survie, torturés par la conscience de leurs fautes dans une expiation préalable à une possible rédemption, n’est autre que celle de toute l’espèce humaine. Ainsi l’aveuglement de notre orgueil et de nos égoïsmes s’assortit de nos doutes et de nos peurs face à notre destinée de mortels. Ainsi nous partageons-nous entre, d’un côté, la perception de notre insignifiance, à la fois écrasante et miraculeuse dans une nature immense et incontrôlable qui nous renvoie à notre solitude dans le vide de l’infini, et, de l’autre, notre espoir et notre foi en une possible issue à notre finitude. Enfin, ainsi cherchons-nous le chemin qui donnera un sens à notre existence, celui qui passe par des valeurs universelles transcendant nos individualités. A la fois poétique et réaliste, aussi profondément juste dans l’exploration psychologique de ses personnages qu’impressionnant dans son évocation des variations infinies de la mer, et surtout doublé d’une portée philosophique et mystique magistralement suggérée, ce roman a tout pour devenir un monument de la littérature. Coup de coeur.
Entre poésie, monotonie et sublime
La poésie de la langue de Paul Lynch embrasse l'onde et l'embrase d'aubes et de crépuscules qui se succèdent, invariablement monotones malgré leur superbe, tout comme la plume de l'auteur. Son récit lui permet d'aborder la frontière entre raison et folie, de dériver parfois sur des flots philosophiques pour toujours revenir à son pêcheur et son acolyte, également pécheurs pleins de remords confrontés à leurs souvenirs sans autre horizon que cette mer infinie (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/08/30/au-dela-de-la-mer-paul-lynch/)
La poésie de la langue de Paul Lynch embrasse l'onde et l'embrase d'aubes et de crépuscules qui se succèdent, invariablement monotones malgré leur superbe, tout comme la plume de l'auteur. Son récit lui permet d'aborder la frontière entre raison et folie, de dériver parfois sur des flots philosophiques pour toujours revenir à son pêcheur et son acolyte, également pécheurs pleins de remords confrontés à leurs souvenirs sans autre horizon que cette mer infinie (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/08/30/au-dela-de-la-mer-paul-lynch/)
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