Coup de coeur

Artifices
Edition en gros caractères

Par : Claire Berest

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    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages552
  • PrésentationBroché
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids0.688 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 3,7 cm
  • ISBN979-10-269-0547-9
  • EAN9791026905479
  • Date de parution10/01/2022
  • Collection16
  • ÉditeurA Vue d'Oeil

Résumé

Abel Bac, flic solitaire et bourru, évolue dans une atmosphère étrange depuis qu'il a été suspendu. Reclus dans son appartement, il n'a plus qu'une préoccupation : sa collection d'orchidées. Un fragile équilibre mis en péril par des événements étranges qui se produisent dans les musées parisiens et qui semblent avoir un lien avec Abel. Des perturbations en série vont le mener vers Mila, artiste internationale mystérieuse et anonyme qui enflamme le milieu de l'art contemporain à coups de performances choc.
Pris dans l'oeil du cyclone, le policier déchu mène l'enquête à tâtons, aidé, qu'il le veuille ou non, de Camille, sa collègue, et d'Elsa, sa voisine. Une enquête haletante qui voit sa résolution comme une gifle.
Abel Bac, flic solitaire et bourru, évolue dans une atmosphère étrange depuis qu'il a été suspendu. Reclus dans son appartement, il n'a plus qu'une préoccupation : sa collection d'orchidées. Un fragile équilibre mis en péril par des événements étranges qui se produisent dans les musées parisiens et qui semblent avoir un lien avec Abel. Des perturbations en série vont le mener vers Mila, artiste internationale mystérieuse et anonyme qui enflamme le milieu de l'art contemporain à coups de performances choc.
Pris dans l'oeil du cyclone, le policier déchu mène l'enquête à tâtons, aidé, qu'il le veuille ou non, de Camille, sa collègue, et d'Elsa, sa voisine. Une enquête haletante qui voit sa résolution comme une gifle.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Virginie B. - 10Decitre Annemasse
4/5
Artifices
Abel Bac organise sa vie entre son métier de policier, ses orchidées et ses longues déambulations nocturnes. Mais son petit monde éclate lorsqu'il se retrouve suspendu. Une voisine va l'envahir. Mais surtout des performances d'une mystérieuse artiste font resurgir des souvenirs enfouis dans sa mémoire. Claire Berest nous montre que l'on ne peut pas se cacher éternellement derrière les traumatismes du passé. Elle nous plonge dans un univers plein d'intrigues, d'art et juste ce qu'il faut de noirceur.
Abel Bac organise sa vie entre son métier de policier, ses orchidées et ses longues déambulations nocturnes. Mais son petit monde éclate lorsqu'il se retrouve suspendu. Une voisine va l'envahir. Mais surtout des performances d'une mystérieuse artiste font resurgir des souvenirs enfouis dans sa mémoire. Claire Berest nous montre que l'on ne peut pas se cacher éternellement derrière les traumatismes du passé. Elle nous plonge dans un univers plein d'intrigues, d'art et juste ce qu'il faut de noirceur.
LaurelineDecitre Part-Dieu
5/5
Connais-toi toi-même
Abel Bac est un flic un peu paumé, suspendu depuis une semaine. Mila est une artiste de renommée dont l'identité est gardée secrète. Un matin, sur son pallier, Abel Bac trouve un journal sous blister. Bizarre. Il n'est pas abonné. Sur la couverture, la photo d'un cheval, qu'on a introduit dans le musée Beaubourg. Ce cheval l'intrigue. D'autant plus qu'il fait écho à un souvenir, mais il n'arrive pas à trouver lequel.... Un roman explosif sur l'identité et la recherche de soi. Génialissime!
Abel Bac est un flic un peu paumé, suspendu depuis une semaine. Mila est une artiste de renommée dont l'identité est gardée secrète. Un matin, sur son pallier, Abel Bac trouve un journal sous blister. Bizarre. Il n'est pas abonné. Sur la couverture, la photo d'un cheval, qu'on a introduit dans le musée Beaubourg. Ce cheval l'intrigue. D'autant plus qu'il fait écho à un souvenir, mais il n'arrive pas à trouver lequel.... Un roman explosif sur l'identité et la recherche de soi. Génialissime!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Quand l'expression artistique devient exutoire et sublimation
Syndrome de stress post-traumatique : jamais Abel, jusqu’à ces derniers jours totalement investi dans la routine absorbante de son métier de flic, n’aurait pensé que cela lui tomberait dessus, après tant d’années d’un équilibre en apparence à peu près stable. Le premier gros coup de canif à sa tranquillité est bien sûr sa suspension, pour l’instant inexpliquée, qui fait soudain tomber le paravent qui faisait écran entre son quotidien actif et les blessures anciennes auxquelles il pensait pouvoir tourner le dos. Soudain aussi vulnérable qu’un bernard-l’hermite expulsé de la coquille où il avait cru s’abriter, exposé sans défense à la résurgence de souvenirs torturants, le voilà de surcroît en butte à une série de troublantes coïncidences, qui, comme autant d’insidieuses allusions, ou alors de signes du vacillement de sa raison, ne cessent de pointer de plus en plus nettement vers ce passé terrible que rien ne semble plus pouvoir contenir. Combien de temps Abel pourra-t-il tenir, entre les intrusions de cauchemars récurrents, qu’il rente d’oublier en déambulant dans Paris la nuit et en soignant sa collection d’orchidées le jour, reclus dans son appartement, et celles d’un monde extérieur bien décidé, semble-t-il, à lui arracher ses derniers lambeaux de santé mentale ? Elles sont trois à l’empêcher de refermer totalement les écoutilles : son envahissante nouvelle voisine Elsa, sa collègue Camille Pierrat qui s’inquiète de son silence, et surtout, de manière de plus en plus évidente, une dénommée Mila, déconcertante artiste anonyme devenue mondialement célèbre pour ses impressionnantes performances, à l’avant-garde de l’art contemporain. Toute la tension de la narration provient de ce mystérieux drame, survenu deux décennies plus tôt, qui va peu à peu se dévoiler à la connaissance du lecteur, et de ses bizarres correspondances avec les spectaculaires et transgressives performances d’une artiste dont personne, si ce n’est son avocat et agent, ne connaît le visage. C’est donc dans un climat étrange et mystérieux, en compagnie de personnages de plus en plus manifestement les proies d’une grande et ancienne souffrance perturbant leur équilibre psychique, que l’on avance dans une intrigue puissamment construite qui tient le lecteur en haleine de bout en bout. La souffrance peut rendre fou, mais avant d’éclater au grand jour, dans un paroxysme parfois aussi soudain que violent, la folie mûrit parfois lentement, hibernant longuement pour mieux frapper ensuite, ou demeurant plus ou moins discrètement tenue en laisse grâce à des dérivatifs capables de la canaliser. L’expression artistique devient ici exutoire et sublimation, dans un débordement d’émotions et de sensations, ici volontairement provocant, que le spectateur perçoit sans toujours le comprendre. L’oeuvre est un ressassement infini, une déclinaison travaillée de production en production, où reviennent en filigrane les mêmes obsessions, celles qui cristallisent les blessures de l’âme de l’artiste. Que serait devenue Mila sans cet antidote à sa colère ? Tout comme Abel, sans ses orchidées ? Hommage à Marina Abramovic et à son art unique et éphémère de la performance, ce fascinant roman est tout autant l’occasion de découvrir cet angle extrême, souvent très dérangeant, de l’art contemporain, que de se plonger dans un récit addictif qui nous fait quitter subrepticement les rivages incertains de la santé mentale. Un livre original et fort, et un nouveau coup de coeur pour cet auteur.
Syndrome de stress post-traumatique : jamais Abel, jusqu’à ces derniers jours totalement investi dans la routine absorbante de son métier de flic, n’aurait pensé que cela lui tomberait dessus, après tant d’années d’un équilibre en apparence à peu près stable. Le premier gros coup de canif à sa tranquillité est bien sûr sa suspension, pour l’instant inexpliquée, qui fait soudain tomber le paravent qui faisait écran entre son quotidien actif et les blessures anciennes auxquelles il pensait pouvoir tourner le dos. Soudain aussi vulnérable qu’un bernard-l’hermite expulsé de la coquille où il avait cru s’abriter, exposé sans défense à la résurgence de souvenirs torturants, le voilà de surcroît en butte à une série de troublantes coïncidences, qui, comme autant d’insidieuses allusions, ou alors de signes du vacillement de sa raison, ne cessent de pointer de plus en plus nettement vers ce passé terrible que rien ne semble plus pouvoir contenir. Combien de temps Abel pourra-t-il tenir, entre les intrusions de cauchemars récurrents, qu’il rente d’oublier en déambulant dans Paris la nuit et en soignant sa collection d’orchidées le jour, reclus dans son appartement, et celles d’un monde extérieur bien décidé, semble-t-il, à lui arracher ses derniers lambeaux de santé mentale ? Elles sont trois à l’empêcher de refermer totalement les écoutilles : son envahissante nouvelle voisine Elsa, sa collègue Camille Pierrat qui s’inquiète de son silence, et surtout, de manière de plus en plus évidente, une dénommée Mila, déconcertante artiste anonyme devenue mondialement célèbre pour ses impressionnantes performances, à l’avant-garde de l’art contemporain. Toute la tension de la narration provient de ce mystérieux drame, survenu deux décennies plus tôt, qui va peu à peu se dévoiler à la connaissance du lecteur, et de ses bizarres correspondances avec les spectaculaires et transgressives performances d’une artiste dont personne, si ce n’est son avocat et agent, ne connaît le visage. C’est donc dans un climat étrange et mystérieux, en compagnie de personnages de plus en plus manifestement les proies d’une grande et ancienne souffrance perturbant leur équilibre psychique, que l’on avance dans une intrigue puissamment construite qui tient le lecteur en haleine de bout en bout. La souffrance peut rendre fou, mais avant d’éclater au grand jour, dans un paroxysme parfois aussi soudain que violent, la folie mûrit parfois lentement, hibernant longuement pour mieux frapper ensuite, ou demeurant plus ou moins discrètement tenue en laisse grâce à des dérivatifs capables de la canaliser. L’expression artistique devient ici exutoire et sublimation, dans un débordement d’émotions et de sensations, ici volontairement provocant, que le spectateur perçoit sans toujours le comprendre. L’oeuvre est un ressassement infini, une déclinaison travaillée de production en production, où reviennent en filigrane les mêmes obsessions, celles qui cristallisent les blessures de l’âme de l’artiste. Que serait devenue Mila sans cet antidote à sa colère ? Tout comme Abel, sans ses orchidées ? Hommage à Marina Abramovic et à son art unique et éphémère de la performance, ce fascinant roman est tout autant l’occasion de découvrir cet angle extrême, souvent très dérangeant, de l’art contemporain, que de se plonger dans un récit addictif qui nous fait quitter subrepticement les rivages incertains de la santé mentale. Un livre original et fort, et un nouveau coup de coeur pour cet auteur.
Rêve ou réalité ?
Livre audio – Lu par Thierry Blanc : 7h10 J’ai tout d’abord cru que ce roman allait être un polar car il met en scène un policier et sa collègue ainsi que des événements inattendus qui s’avèrent artistiques ! Il y a bien une enquête mais le policier, Abel Bac est le cœur de ce roman avec ses cauchemars récurrents, ses habitudes et ses obsessions qui frisent les TOC. Ces événements réveillent en lui des sensations, des sentiments qu’il ne sait pas rattacher à sa vie mais qui l’y ramènent inlassablement. Sa voisine du dessus va rentrer dans sa vie de manière intempestive et sa collègue tenter de le ramener à la réalité. Une histoire lue avec beaucoup de talent par Thierry Blanc qui a réussi à m’immerger dans chacun des personnages, même si j’ai trouvé la collègue de Bac un peu caricaturale, mais ça ne vient pas de la lecture. J’ai passé de bons moments jusqu’à la fin où là, je me suis dit que je n’avais rien compris, qu’il devait y avoir quelque chose que j’avais raté pour ne pas avoir imaginer un seul instant la réalité actuelle d’Abel Bac. Difficile d’expliquer sans rien dire mais celles et ceux qui ont lu comprendront ce que je dis. Je ne sais pas si la lecture peut être aussi plaisante mais en audio c’est accrocheur ! #Artifices #NetGalleyFrance
Livre audio – Lu par Thierry Blanc : 7h10 J’ai tout d’abord cru que ce roman allait être un polar car il met en scène un policier et sa collègue ainsi que des événements inattendus qui s’avèrent artistiques ! Il y a bien une enquête mais le policier, Abel Bac est le cœur de ce roman avec ses cauchemars récurrents, ses habitudes et ses obsessions qui frisent les TOC. Ces événements réveillent en lui des sensations, des sentiments qu’il ne sait pas rattacher à sa vie mais qui l’y ramènent inlassablement. Sa voisine du dessus va rentrer dans sa vie de manière intempestive et sa collègue tenter de le ramener à la réalité. Une histoire lue avec beaucoup de talent par Thierry Blanc qui a réussi à m’immerger dans chacun des personnages, même si j’ai trouvé la collègue de Bac un peu caricaturale, mais ça ne vient pas de la lecture. J’ai passé de bons moments jusqu’à la fin où là, je me suis dit que je n’avais rien compris, qu’il devait y avoir quelque chose que j’avais raté pour ne pas avoir imaginer un seul instant la réalité actuelle d’Abel Bac. Difficile d’expliquer sans rien dire mais celles et ceux qui ont lu comprendront ce que je dis. Je ne sais pas si la lecture peut être aussi plaisante mais en audio c’est accrocheur ! #Artifices #NetGalleyFrance
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