« Le monde s’évanouit, un autre vient de s’ouvrir ».
« Il s’approche de nouveau de la fenêtre, interroge la nuit. »
Deuxième très beau titre avec les « heures silencieuses » ; deux titres qui laissent deviner un rapport particulier entretenu avec le temps. Une citation ajoute au pressentiment que cette lecture nous propose : « Vous savez, les gens ont l’air d’aller bien, mais chacun de nous a sa nuit. » On peut maintenant s’avancer un peu plus : « La nuit entre dans la ville, la ville entre dans la nuit. » … « L’heure de rendre les armes, ou de résister un peu, encore. » C’est presque qu’un théâtre, une scène à guichet fermé. Quelques lumières, une fenêtre éclairée ou un regard au dehors. Il y a parfois un peu d’angoisse à s’y avancer ou à l’écourter. On sort aussi de scène ou on y entre. La nuit semble nous envoyer d’étranges messages ou réveiller quelques fantômes. Ici et là quelques balises lumineuses. Elle n’est pas transparente, elle prête aux songes, à l’introspection. « Trop tard ». « Rester éveiller ». On n’a pas encore tout à fait quitté « la gravité terrestre ». On cherche encore l’autre. On ne peut pas se détacher de la fenêtre. On s’y dénude, on y trouve refuge, on explore toujours son cœur. Quelque chose s’allume ou disparaît et parfois une ombre persiste. Ajouter un mot à celui de nuit et quelque chose est propice aux songes, aux microfictions de nos vies à cheval. Où s’arrête le jour ? Où commence le sommeil ? Ce sont « les heures sentinelles de nos histoires ». Un entre-deux propice à nos vies imparfaites, un moment de rappel à nos amours, à nos sens, vides et absences.
« Le monde s’évanouit, un autre vient de s’ouvrir ».
« Il s’approche de nouveau de la fenêtre, interroge la nuit. »
Deuxième très beau titre avec les « heures silencieuses » ; deux titres qui laissent deviner un rapport particulier entretenu avec le temps. Une citation ajoute au pressentiment que cette lecture nous propose : « Vous savez, les gens ont l’air d’aller bien, mais chacun de nous a sa nuit. » On peut maintenant s’avancer un peu plus : « La nuit entre dans la ville, la ville entre dans la nuit. » … « L’heure de rendre les armes, ou de résister un peu, encore. » C’est presque qu’un théâtre, une scène à guichet fermé. Quelques lumières, une fenêtre éclairée ou un regard au dehors. Il y a parfois un peu d’angoisse à s’y avancer ou à l’écourter. On sort aussi de scène ou on y entre. La nuit semble nous envoyer d’étranges messages ou réveiller quelques fantômes. Ici et là quelques balises lumineuses. Elle n’est pas transparente, elle prête aux songes, à l’introspection. « Trop tard ». « Rester éveiller ». On n’a pas encore tout à fait quitté « la gravité terrestre ». On cherche encore l’autre. On ne peut pas se détacher de la fenêtre. On s’y dénude, on y trouve refuge, on explore toujours son cœur. Quelque chose s’allume ou disparaît et parfois une ombre persiste. Ajouter un mot à celui de nuit et quelque chose est propice aux songes, aux microfictions de nos vies à cheval. Où s’arrête le jour ? Où commence le sommeil ? Ce sont « les heures sentinelles de nos histoires ». Un entre-deux propice à nos vies imparfaites, un moment de rappel à nos amours, à nos sens, vides et absences.