1939-1945 La guerre mondiale des services secrets

Par : Rémi Kauffer

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  • Nombre de pages492
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.62 kg
  • Dimensions15,7 cm × 24,2 cm × 3,6 cm
  • ISBN978-2-262-09492-8
  • EAN9782262094928
  • Date de parution22/08/2024
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Sous la guerre mondiale, la guerre secrète. Les années 1939-1945 n'ont pas seulement connu les grands affrontements militaires que l'on connaît, mais aussi les batailles de l'ombre qu'on ignore. Celles que ce livre novateur nous révèle dans des pages enfiévrées nous mènent de découvertes en découvertes, des plus inattendues au plus étonnantes. Comment Hitler a négligé ses espions, tandis que les gouvernements français ignoraient les leurs.
Pourquoi, seule face à l'Allemagne nazie, la Grande-Bretagne a déployé deux armes originales : la désinformation et les opérations de commandos. Comment Staline s'est laissé surprendre par Hitler, et les Américains par le Japon à Pearl Harbor. Comment la France s'est transformée en champ principal de la guerre secrète en Europe. La Résistance pourvoyeuse de renseignements. Les réseaux polonais, les filières d'évasion, les femmes sur tous les fronts.
Les ripostes soviétiques à l'Allemagne : partisans et services secrets. De l'Angleterre à la Norvège et aux Etats-Unis, la guerre scientifique, technologique et cryptologique. La grande intox du jour J. Dans toute l'Asie, Anglo-Américains et nationalistes chinois alliés contre l'empire du Soleil Levant. Autant de facettes inconnues du Second Conflit mondial évoquées avec un indéniable brio et mises en lumière par un historien reconnu du renseignement, auteur d'ouvrages qui font autorité comme l' Histoire mondiale des services secrets de l'Antiquité à nos jours, Les Femmes de l'ombre, Les Maîtres de l'espionnage ou les Espions de Cambridge .
Sous la guerre mondiale, la guerre secrète. Les années 1939-1945 n'ont pas seulement connu les grands affrontements militaires que l'on connaît, mais aussi les batailles de l'ombre qu'on ignore. Celles que ce livre novateur nous révèle dans des pages enfiévrées nous mènent de découvertes en découvertes, des plus inattendues au plus étonnantes. Comment Hitler a négligé ses espions, tandis que les gouvernements français ignoraient les leurs.
Pourquoi, seule face à l'Allemagne nazie, la Grande-Bretagne a déployé deux armes originales : la désinformation et les opérations de commandos. Comment Staline s'est laissé surprendre par Hitler, et les Américains par le Japon à Pearl Harbor. Comment la France s'est transformée en champ principal de la guerre secrète en Europe. La Résistance pourvoyeuse de renseignements. Les réseaux polonais, les filières d'évasion, les femmes sur tous les fronts.
Les ripostes soviétiques à l'Allemagne : partisans et services secrets. De l'Angleterre à la Norvège et aux Etats-Unis, la guerre scientifique, technologique et cryptologique. La grande intox du jour J. Dans toute l'Asie, Anglo-Américains et nationalistes chinois alliés contre l'empire du Soleil Levant. Autant de facettes inconnues du Second Conflit mondial évoquées avec un indéniable brio et mises en lumière par un historien reconnu du renseignement, auteur d'ouvrages qui font autorité comme l' Histoire mondiale des services secrets de l'Antiquité à nos jours, Les Femmes de l'ombre, Les Maîtres de l'espionnage ou les Espions de Cambridge .

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Des omissions et demi-vérités qui faussent le jugement
J’ai lu, et si ce livre ne manque pas d’intérêts, mais outre une certaine difficulté à s’y retrouver, on y relève des omissions ou demi-vérités qui, concernant la France, permettent des interprétations et des jugements trop en ligne avec le récit national, bâti sur une vision manichéenne avec un général résistant et un maréchal complice et collaborateur : Je prends l’exemple du débarquement américain du 8 novembre 1942 en AFN On y trouve notamment (page 197) des expressions de mépris de l’auteur sur Pétain/ Darlan comme « Malin comme un singe vichyssois, Darlan, lui, a su saisir la sienne (sa chance)» ... en oubliant ce que dit le grand historien de la marine américaine, l’amiral Charles William Koburger dans son livre référence publié en 1990, « la France et sa Marine 1940-1942 », qui tout en contredisant son compatriote Robert Paxton qu’il a lu , montre l'importance stratégique de Pétain pendant ces 28 mois (entre l’Armistice et le sabordage de la flotte) où les Alliés étaient en position de faiblesse extrême et qui en maintenant l'Empire (et pour rappel les 440000 français d’origine juive qui y étaient) en dehors de la portée des Allemands et en ne laissant pas les Allemands s'emparer de la flotte qui pouvait faire basculer la victoire en faveur de l’Axe, a rendu un immense service aux Alliés. Sa conclusion est la suivante : « Si de Gaulle a été nécessaire pour sauvegarder l’âme de la France, Pétain (et Darlan) l’ont été pour sauver le reste... » ! Je relève page 178, ces quelques lignes : « Pour Berlin, un débarquement allié en AFN fait évidemment partie des hypothèses très peu plausibles, car les Allemands en mettraient leurs mains à couper à la francisque : Pétain donnerait alors à l’armée française d’Afrique l’ordre de riposter, et cette dernière ne manquerait pas d’obéir » En effet, outre que cette hypothèse « peu plausible » les a détourné de cet endroit stratégique, ce qui en soit en avait le mérite, l’accueil des Alliés le 8 novembre 1942 par un régime de Vichy qui riposte à leur arrivé sur les côtes de l’Afrique du Nord a une explication qu’un historien ne peut omettre. Il faut rappeler ici deux points : D’une part la doctrine Pétain-Weygand : « si les Américains viennent avec une division, on les rejette à la mer, s’ils viennent avec 20 divisions on les embrasse ». Pourquoi ? Parce que le prix à payer était trop élevé en cas d’échec. Le gouvernement français (dit de Vichy) savait très bien que les Allemands risquaient de s’emparer immédiatement des 3 grands avantages obtenus par Pétain lors de l’Armistice (la zone libre, la flotte, l’Empire). D’autre part de rappeler ce que les américains ont reconnu après coup, comme une faute lourde de leur part, celle de ne pas avoir prévenu Pétain et Darlan alors que ce dernier avait plusieurs fois fait sonder Robert Murphy sur les intentions américaines. Le général Eisenhower en fit la confidence à Henri Haye, ambassadeur de France aux Usa. Mais plus encore, c’est Robert Murphy qui confesse « Arrivant de Washington le 16 octobre 1942, je me trouvais en présence, à Alger, du général Mast et de l’Amiral Fenard. Tous deux sentaient confusément qu’une opération en Afrique française était imminente, et tous deux se mirent franchement à ma disposition. Le 17 octobre, j’adressais un message à la Maison Blanche et à Eisenhower, pour leur faire part des propositions de Mast et de Fenard. Au nom du président Roosevelt, l’amiral Leahy me télégraphia de traiter avec Darlan ». (Source « Un diplomate parmi les guerriers, Laffont 1965*). Mais, Murphy, contrairement à l’ordre initial, préféra traiter avec Mast vivement opposé à une entente avec Darlan. Autrement dit, il traita avec des seconds couteaux et un club des cinq avec des résultats contraires au but recherché : la riposte française conformément à la doctrine Pétain-Weygand, la perte de la Tunisie que les américains mettrons 6 mois à reconquérir et en définitive le sabordage de la flotte. Page 189 : « ... Giraud brûle de reprendre le combat contre l’envahisseur allemand. Une attitude résolue qui le différencie radicalement de Pétain » Je rappelle à l’auteur que c’est Roosevelt qui en début janvier 1941, par l’intermédiaire du canal Halifax / Chevalier, conseillera à Pétain de ne surtout pas reprendre les hostilités contre l’Allemagne à partir de l’Afrique du Nord, comme le lui conseillait Churchill dans sa fameuse missive du 31 décembre 1940. Roosevelt considérait en effet les conditions d’armistice obtenues par Pétain comme providentielles dans la mesure où l’Amérique n’était pas encore prête à intervenir sur le théâtre européen, et il fera même une proposition de rachat de la flotte à Pétain...). Pétain a suivi la recommandation de Roosevelt qui lui dépêchera immédiatement après l’Amiral Leahy, s’accrochant à conserver coute que coute les conditions d’Armistice. On voit bien là que Pétain a de suite pris l’option américaine, alors que Laval, imposé par les Allemand en avril 1942 ne croyait pas en la victoire des alliés, d’où entre les deux une relation conflictuelle. D’ailleurs c’est à ce moment-là que Laval a capté les principaux pouvoirs de Pétain : Affaires étrangères, Intérieur Propagande etc... Et je rappelle l’article du Times de Londres du 19 mai 1945 (extraits) : « La décision du gouvernement français en 1940 de ne pas aller en Afrique du Nord pour continuer la lutte semblait désastreuse. Mais que serait-il arrivé dans le cas contraire ? L’Allemagne aurait traversé l’Espagne, aidée et secondée par Franco. Gibraltar serait tombé et l’Allemagne aurait occupé le Nord de l’Afrique. Nous aurions été privé du champ de bataille sur lequel nous nous sommes mesurés aux puissances de l’Axe et avons pu créer et équiper ces armées qui ont bondi d’Afrique du Nord en Europe » Et pour finir rappelons les extraits de la lettre envoyée à la demande de Churchill au procureur Mornet (Haute Cour) par le secrétaire général du parti conservateur, Kenneth de Courcy : « Pétain sans de Gaulle, de Gaulle sans Pétain, n’auraient pas obtenu un résultat comparable à celui qu’ils ont obtenu ensemble (pour la France) » Et « Je ne crois pas que dans toute l’Histoire, il y ait eu un pays qui ait été aussi complètement joué que les Allemands l’ont été par les Français » En effet, Churchill n’avait jamais considéré Pétain comme un traitre à sa Patrie. Il avait dit dans ses Mémoires que l’Armistice leur avait rendu un très grand service et à la question de savoir ce qu’il aurait fait à la Libération à la place du général De Gaulle, il avait répondu qu’il aurait fait appeler le vieux Maréchal et qu’ils auraient descendu les Champs Elysées ensemble. 3 étoiles compte tenu de ce qui précède.
J’ai lu, et si ce livre ne manque pas d’intérêts, mais outre une certaine difficulté à s’y retrouver, on y relève des omissions ou demi-vérités qui, concernant la France, permettent des interprétations et des jugements trop en ligne avec le récit national, bâti sur une vision manichéenne avec un général résistant et un maréchal complice et collaborateur : Je prends l’exemple du débarquement américain du 8 novembre 1942 en AFN On y trouve notamment (page 197) des expressions de mépris de l’auteur sur Pétain/ Darlan comme « Malin comme un singe vichyssois, Darlan, lui, a su saisir la sienne (sa chance)» ... en oubliant ce que dit le grand historien de la marine américaine, l’amiral Charles William Koburger dans son livre référence publié en 1990, « la France et sa Marine 1940-1942 », qui tout en contredisant son compatriote Robert Paxton qu’il a lu , montre l'importance stratégique de Pétain pendant ces 28 mois (entre l’Armistice et le sabordage de la flotte) où les Alliés étaient en position de faiblesse extrême et qui en maintenant l'Empire (et pour rappel les 440000 français d’origine juive qui y étaient) en dehors de la portée des Allemands et en ne laissant pas les Allemands s'emparer de la flotte qui pouvait faire basculer la victoire en faveur de l’Axe, a rendu un immense service aux Alliés. Sa conclusion est la suivante : « Si de Gaulle a été nécessaire pour sauvegarder l’âme de la France, Pétain (et Darlan) l’ont été pour sauver le reste... » ! Je relève page 178, ces quelques lignes : « Pour Berlin, un débarquement allié en AFN fait évidemment partie des hypothèses très peu plausibles, car les Allemands en mettraient leurs mains à couper à la francisque : Pétain donnerait alors à l’armée française d’Afrique l’ordre de riposter, et cette dernière ne manquerait pas d’obéir » En effet, outre que cette hypothèse « peu plausible » les a détourné de cet endroit stratégique, ce qui en soit en avait le mérite, l’accueil des Alliés le 8 novembre 1942 par un régime de Vichy qui riposte à leur arrivé sur les côtes de l’Afrique du Nord a une explication qu’un historien ne peut omettre. Il faut rappeler ici deux points : D’une part la doctrine Pétain-Weygand : « si les Américains viennent avec une division, on les rejette à la mer, s’ils viennent avec 20 divisions on les embrasse ». Pourquoi ? Parce que le prix à payer était trop élevé en cas d’échec. Le gouvernement français (dit de Vichy) savait très bien que les Allemands risquaient de s’emparer immédiatement des 3 grands avantages obtenus par Pétain lors de l’Armistice (la zone libre, la flotte, l’Empire). D’autre part de rappeler ce que les américains ont reconnu après coup, comme une faute lourde de leur part, celle de ne pas avoir prévenu Pétain et Darlan alors que ce dernier avait plusieurs fois fait sonder Robert Murphy sur les intentions américaines. Le général Eisenhower en fit la confidence à Henri Haye, ambassadeur de France aux Usa. Mais plus encore, c’est Robert Murphy qui confesse « Arrivant de Washington le 16 octobre 1942, je me trouvais en présence, à Alger, du général Mast et de l’Amiral Fenard. Tous deux sentaient confusément qu’une opération en Afrique française était imminente, et tous deux se mirent franchement à ma disposition. Le 17 octobre, j’adressais un message à la Maison Blanche et à Eisenhower, pour leur faire part des propositions de Mast et de Fenard. Au nom du président Roosevelt, l’amiral Leahy me télégraphia de traiter avec Darlan ». (Source « Un diplomate parmi les guerriers, Laffont 1965*). Mais, Murphy, contrairement à l’ordre initial, préféra traiter avec Mast vivement opposé à une entente avec Darlan. Autrement dit, il traita avec des seconds couteaux et un club des cinq avec des résultats contraires au but recherché : la riposte française conformément à la doctrine Pétain-Weygand, la perte de la Tunisie que les américains mettrons 6 mois à reconquérir et en définitive le sabordage de la flotte. Page 189 : « ... Giraud brûle de reprendre le combat contre l’envahisseur allemand. Une attitude résolue qui le différencie radicalement de Pétain » Je rappelle à l’auteur que c’est Roosevelt qui en début janvier 1941, par l’intermédiaire du canal Halifax / Chevalier, conseillera à Pétain de ne surtout pas reprendre les hostilités contre l’Allemagne à partir de l’Afrique du Nord, comme le lui conseillait Churchill dans sa fameuse missive du 31 décembre 1940. Roosevelt considérait en effet les conditions d’armistice obtenues par Pétain comme providentielles dans la mesure où l’Amérique n’était pas encore prête à intervenir sur le théâtre européen, et il fera même une proposition de rachat de la flotte à Pétain...). Pétain a suivi la recommandation de Roosevelt qui lui dépêchera immédiatement après l’Amiral Leahy, s’accrochant à conserver coute que coute les conditions d’Armistice. On voit bien là que Pétain a de suite pris l’option américaine, alors que Laval, imposé par les Allemand en avril 1942 ne croyait pas en la victoire des alliés, d’où entre les deux une relation conflictuelle. D’ailleurs c’est à ce moment-là que Laval a capté les principaux pouvoirs de Pétain : Affaires étrangères, Intérieur Propagande etc... Et je rappelle l’article du Times de Londres du 19 mai 1945 (extraits) : « La décision du gouvernement français en 1940 de ne pas aller en Afrique du Nord pour continuer la lutte semblait désastreuse. Mais que serait-il arrivé dans le cas contraire ? L’Allemagne aurait traversé l’Espagne, aidée et secondée par Franco. Gibraltar serait tombé et l’Allemagne aurait occupé le Nord de l’Afrique. Nous aurions été privé du champ de bataille sur lequel nous nous sommes mesurés aux puissances de l’Axe et avons pu créer et équiper ces armées qui ont bondi d’Afrique du Nord en Europe » Et pour finir rappelons les extraits de la lettre envoyée à la demande de Churchill au procureur Mornet (Haute Cour) par le secrétaire général du parti conservateur, Kenneth de Courcy : « Pétain sans de Gaulle, de Gaulle sans Pétain, n’auraient pas obtenu un résultat comparable à celui qu’ils ont obtenu ensemble (pour la France) » Et « Je ne crois pas que dans toute l’Histoire, il y ait eu un pays qui ait été aussi complètement joué que les Allemands l’ont été par les Français » En effet, Churchill n’avait jamais considéré Pétain comme un traitre à sa Patrie. Il avait dit dans ses Mémoires que l’Armistice leur avait rendu un très grand service et à la question de savoir ce qu’il aurait fait à la Libération à la place du général De Gaulle, il avait répondu qu’il aurait fait appeler le vieux Maréchal et qu’ils auraient descendu les Champs Elysées ensemble. 3 étoiles compte tenu de ce qui précède.
Les espions de Cambridge
Rémi Kauffer
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